par Alfonso Lafarga
L'avocat du Front Polisario Gilles Devers a dit être prêt à poursuivre toutes
les batailles juridiques nécessaires devant la Cour de justice de
l'Union européenne (CJUE), qui doit émettre son verdict le 27 février sur l’accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc.
La décision viendra après le rapport de l'avocat général de la
CJUE Melchior Wathelet, qui détermine que l'accord de pêche entre l'UE
et le Maroc ne peut s’appliquer au Sahara occidental, sur lequel le
Maroc n'a aucune souveraineté, tout en indiquant que Le bloc
communautaire n'a pas rempli son obligation de respecter le droit du
peuple sahraoui à l'autodétermination dans les conditions fixées par
l'Assemblée générale des Nations Unies. L'avocat général précise que
l’UE ne peut signer aucun accord sans le consentement des Sahraouis.
Lors de la journée «Sahara occidental: de la sentence de la Cour européenne de justice à la responsabilité internationale», tenue le 15 février dans l’enceinte du Congrès des députés espagnol, Gilles Devers a déclaré que le peuple sahraoui a donné l'exemple en choisissant la voie de la justice.
Selon l'avocat français, "les dirigeants européens ont traité le
peuple sahraoui avec mépris" et "les États européens ont mal agi, en se
mettant d’accord pour détruire et piller les ressources naturelles du
Sahara Occidental". "Les dirigeants européens, les Français, ont essayé
de nous éliminer mais ils n’y sont pas parvenus et nous avons gagné."
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