"HACKING JUSTICE"De : Les ciné-débats citoyens <cinedebats.lorgues@gmail.com>
Après le Festival Départemental de Cinéma d'Auteur dédié à Robert GUEDIGUIAN, nous reprenons nos séances que nous avons souhaitées proches de l'actualité du moment.
Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala. Rejoignez-nous! Nous écrire: solidmarO5[at]gmail.com
"HACKING JUSTICE"De : Les ciné-débats citoyens <cinedebats.lorgues@gmail.com>
COMMUNIQUE D'ENSEMBLE
L'attentat contre le centre culturel kurde, qui a tué trois militants aujourd'hui est un nouvel acte terroriste contre la lutte du peuple kurde. Il y a dix ans déjà, trois militantes étaient assassinées sans que la lumière ait été faite, la France refusant de lever le secret-défense à ce sujet.
L'assassin est un individu qui s'est attaqué à des migrants l'an dernier. L'acte qu'il vient de commettre est aussi un crime raciste.
ENSEMBLE !, qui soutient indéfectiblement la lutte du peuple kurde, assure tous/tes les miltant.es kurdes de son soutien total face à cette agression.
Nous participerons à toutes les mobilisations qui seront organisées pour protester contre cet attentat. Plusieurs sont annoncées dès ce samedi. ENSEMBLE ! y sera présent.
| mer. 21 déc. 19:44 (il y a 12 heures) |
Ce mardi 20 décembre 2022, Nasser Abu Hamid, prisonnier politique
palestinien, est décédé à 50 ans d'un cancer du poumon avancé
alors qu'il était l'hôpital israélien Assaf Harofeh. Auparavant,
il était détenu dans la clinique carcérale de la prison
israélienne de Ramleh, laquelle est connue pour ses violations
systémiques des droits de l'homme à l'encontre des prisonniers
palestiniens malades.
Nasser Abu Hamid, du camp de réfugiés Al Amari (près de Ramallah),
détenu depuis plus de 20 ans, était un des dirigeants reconnus de
la 2ème Intifada, à laquelle il avait contribué aux côtés de
Marwan Barghouthi.
Il était atteint d’un cancer du poumon qui a été détecté à un
stade avancé de la maladie en août 2021. Détenu dans des
conditions plus que déplorables, il n’a pas reçu les soins adaptés
à son cancer. Malgré les appels de son avocat et de plusieurs
organisations humanitaires telles que le Comité international de
la Croix-Rouge, aucune des demandes de libération anticipée pour
lui permettre de mourir entouré de sa famille n’ont été acceptées.
Son décès est une conséquence directe de la négligence, et de la
maltraitance médicale de la part du service pénitentiaire
israélien.
Par ces pratiques, Israël viole de nombreuses conventions
internationales dont la IVe convention de Genève - y compris
l'Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement
des prisonniers - toutes ratifiées par Israël et obligatoires pour
Israël en tant que puissance occupante.
Une grève générale a été déclarée en Cisjordanie occupée ce mardi
en signe d’indignation face à la mort de Nasser Abu Hamid.
Ces violations sont systémiques : environ 600 prisonniers
palestiniens malades sont détenus dans les prisons de l'occupation
israélienne, plus de 200 d’entre eux souffrant de maladies
chroniques et 24 prisonniers sont diagnostiqués avec un cancer et
d'autres maladies graves.
Ainsi, Ahmad Manasra, 20 ans, emprisonné depuis l’âge de 13 ans,
est placé à l’isolement depuis plusieurs mois alors qu’il est
atteint de troubles mentaux notamment dus à ses conditions de
détention et que les soins nécessaires ne lui sont pas dispensés.
Les différentes demandes pour sa libération d’experts de l’ONU,
d’ONG humanitaires sont restées sans effet.
Depuis 1967, Nasser Abu Hamid est le 233e prisonnier palestinien
décédé dans les geôles israéliennes, dont 74 suite à négligence
médicale.
Sa famille n’a pas été épargnée : leur maison a été démolie
plusieurs fois, la dernière en 2019.
Et cela continue : le corps de Nasser Abu Hamid n’a pas été rendu
à sa famille : les autorités israéliennes ont transféré son corps
à l’institut de médecine légale à Abu Kabir. Sa famille ne sait
pas quand elle pourra inhumer Nasser. Onze corps de prisonniers
palestiniens décédés lors de leur détention n’ont pas été rendus à
leur famille. ,
Il s’agit là de deux types de punition collective infligés aux
familles ; les punitions collectives étant interdites par le droit
international.
Au 12 décembre, 4700 prisonniers politiques palestiniens sont
détenus dans les geôles israéliennes. 835 d’entre eux (dont 3
enfants) sont détenus sous le régime de la détention
administrative, c’est-à-dire sans qu’une charge ne soit
communiqué, ni jugement prononcé. L’emprisonnement des
palestiniens est une des pratiques exercées par l’État israélien
pour dominer et contrôler le peuple palestinien. Les prisonniers
politiques palestiniens doivent être libérés !
Israël ne respecte pas la vie, ne respecte pas les droits humains
auxquels le peuple palestinien a droit, où qu’il se trouve.
Ce n’est pas acceptable. La France, l’Union Européenne ne peuvent
fermer les yeux plus longtemps. Il est temps qu’ils aient le
courage de prendre leurs responsabilités. La France et l’Union
Européenne doivent prendre des sanctions contre Israël pour le
contraindre à respecter le droit et mettre fin à son régime
d’apartheid.
Le Bureau national de l'AFPS le 21 décembre 2022
| ven. 16 déc. 14:34 (il y a 2 jours) |
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L’Appel de Paris pour Julian Assange ! |
Le Mouvement de la paix s'est engagé pour la libération immédiate d’Assange et son asile politique en France. « L’Appel de Paris » compte désormais 43 signataires d'organisations. |
Appel commun dont la LDH est signataire
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public.
C’est ainsi qu’en 2010 grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait oeuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces informations. Certains se sont même associés à WikiLeaks. Les journalistes français et leurs hiérarchies sont ici interpellés puisque trop de grands médias font preuve d’un silence suspect face au sort de Julian Assange.
Celui-ci est persécuté par les États-Unis depuis douze ans, avec l’aide de leur allié britannique. Poursuivi, harcelé, sali dans son honneur, il a déjà été privé de liberté pendant plus de onze ans au Royaume-Uni (une année en résidence surveillée avec un bracelet électronique, sept ans réfugié politique dans les locaux exigus de l’ambassade d’Équateur à Londres et depuis trois ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh). Julian Assange risque d’être extradé vers les États-Unis qui le poursuivent pour « espionnage ». Là-bas, il encourt jusqu’à 175 ans de prison !
Depuis des années, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) avec ses 190 affiliées représentant quelques 600 000 adhérents des médias dans 150 pays et les syndicats nationaux ont plaidé sa cause sans relâche. Depuis des années, des collectifs, des organisations, des médias, des personnalités alertent sur la persécution dont est victime Julian Assange et demandent sa libération. Plusieurs appels ont été lancés. Récemment, l’Appel de Genève* a réuni journalistes, rédacteurs en chef et directeurs, éditeurs et médias (Club suisse de la presse, 22 juin 2022).
Le 3 juillet, à la suite d’un rassemblement place de la République à Paris soutenu par une vingtaine d’organisations et de médias – à l’occasion du 51e anniversaire de Julian Assange –, un comité de soutien français est créé et un nouvel appel est lancé.
Cet Appel de Paris demande :
– que Julian Assange soit libéré, protégé, réhabilité, rendu dans tous ses droits personnels et professionnels et indemnisé ;
– que le gouvernement français lui accorde l’asile politique.
Julian Assange est nommé** en 2022 pour le prix des droits de l’Homme Václav Havel du Conseil de l’Europe qui, chaque année récompense une personne, organisation non gouvernementale ou institution œuvrant à la défense des droits de l’Homme. C’est déjà une reconnaissance essentielle pour ce prisonnier politique victime de la raison d’État de Washington. S’il était extradé vers les États-Unis, quelle personne au monde (journaliste, lanceur d’alerte, etc.) oserait encore informer sur des dossiers gênants pour l’administration américaine ?
Premiers signataires :
Acrimed ; Anticor ; Assange, l’ultime combat ; Attac France ; Au poste ; Blast, le souffle de l’info ; Le Canard réfractaire ; Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics ; Élucid média ; Fédération internationale des journalistes (FIJ); Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Le Grand Soir ; Là-bas si j’y suis ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Maison des lanceurs d’alerte ; Les Mutins de Pangée ; Rencontres annuelles des lanceurs d’alerte ; Robin des lois ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Terre et Liberté pour Arauco ; Toute la France avec Assange – Unity4JFrance.
Et aussi :
Alertes.me ; Altermidi ; Association nationale des communistes (ANC) ; CAPJPO-EuroPalestine ; Delphi Initiative for the Defense of Democracy ; Demain Le Grand Soir ; Halte au contrôle numérique ; Institut homme total (IHT) ; Librairie Résistances ; Pourlecinema.com ; Vegan Corporation ; Le Vent Se Lève.
Paris, le 18 juillet 2022
Pour contacter le comité de soutien et/ou rejoindre l’appel, écrire à : comitesoutienassange@protonmail.com
* pressclub.ch
** Les six parrains et marraines sont : Mme Mairead
Corrigan Maguire, prix Nobel de la paix ; M. Thorbjørn Jagland, ancien
secrétaire général du Conseil de l’Europe ; M. Luiz Inácio Lula da
Silva, ancien président de la République du Brésil (2003-2010) ; Mme
Dominique Pradalié, présidente de la Fédération internationale des
journalistes (FIJ) ; M. Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique ; et M. Jeremy Corbyn, député britannique.
Le journalisme n’est pas un crime LIBÉREZ JULIAN ASSANGE
Télécharger l’appel de Paris pour Julian Assange en pdf
Le 18 décembre comme chaque année, l’ONU célèbre la journée internationale des Migrants. A cette occasion La Cimade veut ,cette année plus que jamais, exprimer sa solidarité envers les personnes étrangères et sa vive inquiétude à l’approche du énième projet de loi sur l’asile et l’immigration annoncé au premier semestre 2023. Elle appelle chacun et chacune à se mobiliser le 18 décembre et notamment à participer aux nombreuses marches organisées en France.
La Cimade réaffirme avec fermeté qu’il faut changer de paradigme sur la question migratoire, acter les migrations comme composantes essentielles de notre monde, penser « accueil et solidarité » plutôt que « fermeture et repli sur soi », et sortir de la spirale mortifère de l’inflation des dispositifs sécuritaires.
Dans un contexte politique et médiatique trop souvent saturé de discours attisant les peurs, la haine et entretenant les amalgames, un sursaut citoyen est essentiel, en amont de la présentation d’un énième projet de loi sur l’immigration et l’asile, contre lequel La Cimade est pleinement mobilisée.
Des concertations menées jusque-là sans réel débat, les séances parlementaires ont confirmé nos craintes quant à des mesures porteuses de lourdes menaces sur les droits des personnes étrangères le tout dans une philosophie globale qui continue de reposer sur un même paradigme voué à l’échec et mortifère : empêcher les migrations et expulser les personnes jugées « indésirables », renforcer encore et toujours les dispositifs sécuritaires et répressifs.
La Cimade insiste particulièrement sur la nécessité d’en finir avec
les amalgames assimilant immigration et délinquance, dénonce les
atteintes majeures aux droits induites par l’obsession de l’expulsion,
du contrôle et de l’enfermement ; et met en avant ses propositions
relatives à la régularisation des personnes sans-papiers, pour sortir
d’une approche catégorielle sous l’angle du travail et prôner une
régularisation large et durable de celles et ceux qui vivent ici.
Dans ce contexte, La Cimade souhaite déployer tous les leviers de
mobilisation possibles, vis-à-vis des parlementaires comme de l’opinion,
de la société civile, des médias, seule ou avec ses partenaires
associatifs. Elle veut ainsi porter avec force ses messages,
ses positions, et prôner une autre approche des migrations :
hospitalière et solidaire.
Le 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrants La Cimade invite chacune et chacun à se mobiliser et à manifester : changeons de paradigme, actons les migrations comme composantes essentielles de notre monde !
Se mobiliser le jour J :
Mieux comprendre :
Auteur: Service communication
| mer. 14 déc. 19:26 (il y a 21 heures) | |||||||||||||||||||||||||
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