Pour comparer les versions, lire le contenu du communiqué de l’administration pénitentiaire relayé par la MAP, et évoqué par https://telquel.ma/…/nasser-zafzafi-transfere-a-lhopital-ap…
(Traduit par Rachid Oufkir)
Lors d'un appel téléphonique, mon fils, Nasser ZEFZAFI
m'a rapporté ce qui s'est passé samedi à Okacha
Au sujet de ce qui a circulé samedi, son transfert à l'hôpital IBN
ROCHD, Nasser m'a dit que samedi soir il avait eu un malaise au niveau
de son pied. Avant que cela ne devienne un accident vasculaire
cérébral ou des symptômes d'hémiplégie, car il a perdu la capacité
bouger et de sentir sa moitié droite (Le pied et la main et la moitié du
visage comme il m'a dit ) et devant cette situation, les gardiens lui
ont proposé de le secourir. Ils ont alerté le directeur de la prison de
la nécessité d'amener un médecin pour l'examiner.
Après un certain temps, un gardien s'est présenté avec une bouteille d'alcool, il lui a proposé de le soigner en massant son corps avec de l'alcool, ce qui a conduit à la protestation de Nasser ZEFZAFI, qui a insisté pour qu'un médecin l'examine. Devant l'absence du médecin, mon fils s'est mis à protester contre cette négligence et cette indifférence vis-à-vis de sa santé. Ses codétenus ont également dénoncé la provocation avec la bouteille d'alcool au lieu de l'aider, et pour montrer leur solidarité avec lui, ils ont annoncé qu'ils ne regagneraient leur cellule qu'après qu'il consulté le médecin pour les rassurer sur son état de santé, de même ils ont dénoncé la négligence de sa santé , et sa provocation.
Après un certain temps, un gardien s'est présenté avec une bouteille d'alcool, il lui a proposé de le soigner en massant son corps avec de l'alcool, ce qui a conduit à la protestation de Nasser ZEFZAFI, qui a insisté pour qu'un médecin l'examine. Devant l'absence du médecin, mon fils s'est mis à protester contre cette négligence et cette indifférence vis-à-vis de sa santé. Ses codétenus ont également dénoncé la provocation avec la bouteille d'alcool au lieu de l'aider, et pour montrer leur solidarité avec lui, ils ont annoncé qu'ils ne regagneraient leur cellule qu'après qu'il consulté le médecin pour les rassurer sur son état de santé, de même ils ont dénoncé la négligence de sa santé , et sa provocation.
Dans un climat de protestation, et dénonciation un médecin
s'est présenté , une fois l'avoir examiné, il lui a dit que son état
est similaire à celle qui avait prévalu lors de son transfert aux
urgences dans un fauteuil roulant au début du mois de mars 2018 après
s'être évanoui, et avoir perdu le mouvement, la moitié de son corps
alors qu'ils se trouvait dans sa cellule d'isolement au pavillon 6.
Après l'examen initial de Nasser ZEFZAFI, le médecin a voulu alerter le
directeur de la prison de la nécessité de le transférer rapidement aux
services des urgences afin de diagnostiquer son état. Pendant son
transfert, il a continué à le provoquer, après que le directeur l'ait
ridiculisé, affirmant qu'il s'était trompé de jours lorsqu'il avait
choisi le samedi pour son malaise.Il a demandé aux gardiens de 'éconduire , mon fils a protesté contre ce comportement honteux, le
considérant comme une torture et une violence psychologique exercée
contre lui et que ce qu'on lui a exprimé relève d'une insulte à un individu
dans une situation nécessitant une ambulance et un traitement médical , et
non le mépris et l'atteinte à sa dignité, en particulier après
l'intervention d'un membre du personnel du bureau des infractions qui
a poursuivi les provocations en disant que le directeur a des
engagements familiaux et n'avait pas de temps à consacrer à ZEFZAFI
tout seul [sic] . Le médecin s'est insurgé annonçant que la situation
entre ses mains nécessitait une intervention médicale et qu'il ne
fallait pas perdre de temps.
Nasser a été transféré aux services
des urgences d'IBN ROCHD en présence de policiers. Il a été examiné
par un neurologue, un cardiologue et un urologue et après le
diagnostic de son état, il fut constaté que l'administration
pénitentiaire l'avait privée d'informations sur son état de santé
depuis le début du mois de mars 2018, date à laquelle il a eu un
AVC pour la première fois, et une hémiplégie . Il n'a été informé que
le samedi 26 janvier 2019. Les tests IRM réalisés au cours de l'année
écoulée avaient révélé un rétrécissement artériel du côté droit de la
tête et il a été informé que les artères n'ont cessé de rétrécir ce qui
influe sur le flux sanguin dans le cerveau, selon ce qui lui a été
déclaré par le chef du service de neurologie de l'hôpital IBN ROCHD
après avoir été convoqué pour examiner les résultats du diagnostic de
l'état de mon fils. Il lui a annoncé que son état est chronique, ce qui
exige de le transférer rapidement à Rabat, laissant entendre la
possibilité d'être transféré dans un hôpital militaire, ce qui n'a pas
eu lieu dans tous les cas, car, par la suite, il a été renvoyé en
prison.
Devant ces développement, je me demande pourquoi il n'a
pas été informé de son état de santé depuis mars 2018, de ne pas nous
avoir informé. Nasser ZEFZAFI avait confirmé qu'il n'a eu cet état de
santé qu'après son arrestation. Cet état serait le résultat des violences
dont il a été victime le jour de son arrestation, car ils lui ont tapé
la tête contre le mur du domicile. Il a été arrêté violemment, plus de
six fois, et il a été frappé avec des menotte sur sa tête alors qu'il
était menotté.
Le détenu Nasser ZEFZAFI a déclaré qu'à son retour
en prison d'Okacha, le directeur avait tenté de le forcer à signer un
procès-verbal l'accusant de vandalisme du matériel de bureau , dans un
état de colère , ce que Nasser a refusé, catégoriquement et rejeté
cette accusation sans fondement.
Quant au contenu du communiqué
de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la
réinsertion en terme d'accusation claire contre le détenu et ses
collègues, je suis sûr qu'elle consigne et filme tout ce qui se passe
dans les environs de la prison, elle n'a qu'à publier la vidéo pour
informer le public de la vérité, au lieu de distribuer des accusations à
droite et à gauche, je suis surpris par la publication des communiqués à
des dates où la personne concernée n'était pas autorisée à utiliser le
téléphone, pour pouvoir donner sa version des faits, et expliquer les
circonstances des faits, ce qui a été exploité pour contourner
l'essentiel qu'est l'état de santé exacte du détenu Nasser ZEFZAFI et la
dissimulation pendant 10 mois de son état de santé et l'orientation du
sujet vers des faits périphériques, montés de toutes pièces, essayant
de le représenter en tant que casseur, qui perds le contrôle de ses
nerfs.
Enfin, en tant que père du détenu Nasser ZEFZAFI, j'exige
de consulter d'urgence son dossier médical pour vérifier son état de
santé et son niveau d'exactitude.
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