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mardi 23 mars 2021

Demande au secrétariat d’État au Commerce d’Espagne de stopper la vente d'une corvette Navantia au Maroc

Tlaxcala via 57231hpv112065.ikoula.com 

19 mars 2021
Danilo Albin, Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

Url: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=31080

Plusieurs organisations de défense des droits humains présentent un appel pour tenter d'arrêter l'accord conclu avec le Maroc pour la construction d'un navire de guerre, dont le coût atteindrait 150 millions d'euros.

 

L'avocat Sidi Talebbuia devant le ministère des Affaires économiques, avec le recours déposé le 18 mars

Le secrétaire d'État au Commerce est une nouvelle fois interpellé sur la politique d'exportation d'armes menée par l'Espagne. Dans un document de 30 pages, un certain nombre d'organisations de défense des droits du peuple sahraoui ainsi que des groupes antimilitaristes et pacifistes demandent que l'accord entre Navantia et le Royaume du Maroc pour la construction d'une corvette soit arrêté, alléguant que cette opération impliquerait diverses violations du droit national et international.

Cette initiative, promue par une douzaine de groupes, parmi lesquels l'Observatoire aragonais pour le Sahara occidental, l'Association des journalistes sahraouis en Espagne ou le Centre Delàs d'études pour la paix, intervient après la diffusion de l’information en janvier dernier. On avait alors appris que le chantier naval espagnol avait remporté un contrat avec la Marine royale du Maroc pour « concevoir et construire un patrouilleur de haute mer qui représentera un million d'heures de travail pour les chantiers navals de la baie de Cadix », ce qui se traduira par « environ 250 emplois au cours des trois prochaines années et demie », selon un communiqué de Navantia.

Le contrat a été annoncé par la ministre des Finances, María Jesús Montero, lors d'une visite au chantier naval de San Fernando - où sont également construites les corvettes commandées par l'Arabie saoudite - au cours de laquelle elle était accompagnée de la présidente de Navantia, Belén Gualda. « Le projet a reçu le soutien institutionnel du gouvernement et son succès ouvre la porte à la passation de contrats pour d'autres unités similaires, ce qui impliquerait plus d'heures de travail et plus d'emplois pour l'industrie navale », a déclaré l’entreprise dans un communiqué. Selon ce qui a été rapporté par différents médias, le prix serait d'environ 150 millions d'euros.

Dans la lettre envoyée au Secrétaire d'Etat au Commerce, les ONG soulignent que le Maroc « occupe militairement la majeure partie du territoire non autonome du Sahara Occidental depuis novembre 1975 », après quoi elles soulignent « la situation actuelle de guerre ouverte dans le territoire », qui a repris « après un cessez-le-feu ou une cessation des hostilités entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc qui a duré du 6 septembre 1991 au 13 novembre 2020 ».

« La nouvelle situation du territoire suite à la reprise des hostilités entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, après les événements de Guerguerat depuis novembre 2020 dern

lire : Url: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=31080

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