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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

lundi 22 mars 2021

Devant l’ambassade du Maroc à Paris, RSF demande la libération du journaliste Maâti Monjib

Devant l’ambassade du Maroc à Paris, l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a exigé ce vendredi 19 mars 2021, la libération “urgente” du journaliste et historien d’origine marocaine Maâti Monjib. En détention au Maroc depuis trois mois, il a entamé une grève de la faim le 4 mars dernier.

Lors de cette journée de mobilisation devant l’ambassade du Maroc à Paris, une dizaine de protestataires se sont rassemblés vers la mi-journée dans le quartier du XVIe arrondissement de Paris. Munis de 16 pancartes en référence au “16e jour de la grève de la faim” qu’a entamée le journaliste franco-marocain, et ce, afin de dénoncer une “arrestation abusive” qui dure depuis 2020.

Son épouse Christiane Dardé-Monjib, confie aux médias “être très fatiguée” et “inquiète pour sa santé”, d’autant plus que le mis en cause est “diabétique” et souffre d”une arythmie cardiaque“.

De son côté, le secrétaire général de RSF Christophe Deloire, dénonce une “incarcération arbitraire au terme d’une procédure inique“.

Notons que Maâti Monjib, 59 ans militant des droits humains, a été interpellé le 29 décembre 2020 pour une enquête préliminaire relative au “blanchiment de capitaux“.

Parallèlement à la date du 27 janvier dernier, celui-ci se voit condamné à un an de prison ferme pour “fraude” et “atteinte à la sécurité de l’Etat” au terme d’un procès ouvert en 2015 en rapport avec la gestion d’un centre qu’il avait créé pour promouvoir, entres autres, le “journalisme d’investigation“.

Par ailleurs, selon le classement de RSF sur la liberté de la presse, le Maroc détient la 133e place sur 180 pays , “cinq journalistes” y ont été détenus “pour des motifs abusifs”, souligne, M. Deloire

 

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