Hauts-de-France, Nord, Lille
Les réfugiés de l'Aquarius avaient également été accueillis, l'an dernier.
"C'est la fin d'un long calvaire"
a assuré la maire (PS) de Lille Martine Aubry à propos des migrants de
Sea-Watch, sains et saufs sur l'île italienne de Lampedusa. L'élue s'est
fendue d'un tweet dans lequel elle assure que "nous sommes prêts à
Lille à nous mobiliser pour les accueillir, comme nous l'avons fait avec
les réfugiés de l'Aquarius et d'autres avant eux."
Jointe par téléphone, la maire indique vouloir "porter un accueil à tous ceux qui fuient la guerre". "Dès que j'ai appris que la France s'était portée candidate pour recevoir dix personnes, je me suis proposée pour pouvoir les recevoir" précise l'édile, qui reconnaît que la balle est désormais dans le camp du gouvernement français.
"On ne sait pas s'il s'agit de jeunes, de familles, etc. Pour l'instant, on attend que l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) soit allé sur place. Si ces personnes obtiennent le statut de réfugiés, car c'est à cette condition seulement qu'ils pourront venir, ça veut bien dire qu'ils fuient la guerre, les persécutions ou le terrorisme" précise-t-elle encore.
"Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C'est pourquoi j'ai maintenant moi-même décidé d'accoster dans le port", avait déclaré la militante allemande dans une vidéo relayée par Sea-Watch sur les réseaux sociaux.
Les migrants du Sea-Watch avaient été secourus dans les eaux internationales au large de la Libye. Au fur et à mesure, 13 d'entre eux avaient été évacués vers Lampedusa, essentiellement pour des raisons médicales. Pour les 40 restants, c'était encore l'incertitude.
La ville de Lille avait en effet accueilli 42 réfugiés du navire humanitaire l'Aquarius, après que ce dernier a accosté en Espagne en juillte 2018. Nous en avions d'ailleurs retrouvé une partie en décembre dernier. L'un d'eux, Abdelrassoul, était parvenu à décrocher un CDI à mi-temps.
Jointe par téléphone, la maire indique vouloir "porter un accueil à tous ceux qui fuient la guerre". "Dès que j'ai appris que la France s'était portée candidate pour recevoir dix personnes, je me suis proposée pour pouvoir les recevoir" précise l'édile, qui reconnaît que la balle est désormais dans le camp du gouvernement français.
"On ne sait pas s'il s'agit de jeunes, de familles, etc. Pour l'instant, on attend que l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) soit allé sur place. Si ces personnes obtiennent le statut de réfugiés, car c'est à cette condition seulement qu'ils pourront venir, ça veut bien dire qu'ils fuient la guerre, les persécutions ou le terrorisme" précise-t-elle encore.
Accostage de force
Le navire Sea-Watch a accosté de force dans la nuit du 28 au 29 juin dans le port de Lampedusa, et sa jeune capitaine, Carola Rackete a été arrêtée, avant que ne débarquent 40 migrants bloqués à bord depuis 17 jours."Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C'est pourquoi j'ai maintenant moi-même décidé d'accoster dans le port", avait déclaré la militante allemande dans une vidéo relayée par Sea-Watch sur les réseaux sociaux.
Les migrants du Sea-Watch avaient été secourus dans les eaux internationales au large de la Libye. Au fur et à mesure, 13 d'entre eux avaient été évacués vers Lampedusa, essentiellement pour des raisons médicales. Pour les 40 restants, c'était encore l'incertitude.
La France prête à accueillir des réfugiés
Vendredi après-midi, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero, avait annoncé que cinq pays européens (France, Allemagne, Portugal, Luxembourg et Finlande) étaient disposés à les accueillir.La ville de Lille avait en effet accueilli 42 réfugiés du navire humanitaire l'Aquarius, après que ce dernier a accosté en Espagne en juillte 2018. Nous en avions d'ailleurs retrouvé une partie en décembre dernier. L'un d'eux, Abdelrassoul, était parvenu à décrocher un CDI à mi-temps.
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