« À Gaza, le risque de génocide se matérialise de plus en plus »
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De : | LEROUX Jean paul <jpl05@orange.fr> |
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Au 74ᵉ jour de guerre et alors que le bilan de l’agression israélienne ne cesse de progresser, s’établissant à date à 19.453 Palestiniens morts et 52.286 autres blessés, le sort de Gaza demeure incertain. Le ministère gazaoui de la Santé a indiqué qu’au cours des dernières heures, les forces d’occupation israéliennes ont commis 16 massacres et crimes de génocide dans toutes les zones de la bande de Gaza, entraînant le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya, du complexe médical Nasser et de celui d’Al-Shifa.
Lire aussi : Gaza : la famine comme arme de guerre en attendant une possible trêve
Au total, 93 membres du personnel de santé, dans les hôpitaux du nord de Gaza, ont été arrêtés dans des conditions inhumaines et subissent des interrogatoires sous la torture, la famine et un froid extrême. L’agression israélienne, conduisant au ciblage de 138 établissements de santé et à l’évacuation de 22 hôpitaux et 52 centres de santé, a entraîné la mort de 310 personnels de santé et la destruction de 102 ambulances.
«Les forces d’occupation israéliennes liquident délibérément les structures de soin dans le nord de Gaza en détruisant des hôpitaux et en arrêtant leur personnel, ce qui constitue là l’exécution d’environ 800.000 personnes», a fait savoir le ministère gazoui de la Santé. Se disant «surpris» du silence de la communauté internationale, le département gazaoui a toutefois réitéré son appel : «Nous appelons les institutions internationales à œuvrer pour offrir des conditions de vie et des soins de santé aux centres d’hébergement de plus de 700.000 enfants, 50.000 femmes enceintes et 350 patients chroniques, dont 1.100 dialysés et des milliers de blessés», a plaidé Dr Ashraf Al-Qudra, porte-parole du ministère.
Lire aussi : La Palestine reléguée à la «salle d’attente de l’Histoire»
| 17:44 (il y a 33 minutes) | ||
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La scène internationale retient son souffle alors que le Maroc aspire à prendre les rênes du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour l’année 2024. Une candidature qui suscite des interrogations légitimes, notamment de la part de la société civile sahraouie.
Dans un communiqué commun, plus de 20 associations sahraouies des droits de l’Homme expriment leur vive opposition à cette candidature, arguant que le Maroc, en tant qu’État occupant militairement le Sahara occidental, ne répond pas aux critères essentiels pour présider le CDH.
La candidature du Maroc à la présidence tournante du CDH des Nations unies pour 2024 a déclenché un tollé au sein de la société civile sahraouie. Ces organisations des droits de l’Homme dénoncent un bilan accablant en matière de respect des droits de l’Homme de la part du Maroc. En tant qu’État occupant militairement le Sahara occidental depuis 1975, le Maroc fait face à des accusations de violations flagrantes des droits de l’Homme sur ces territoires.
Le communiqué de la société civile sahraouie souligne que le Maroc, en refusant de coopérer avec les instances de l’ONU, ne peut prétendre à présider le CDH. Ce poste implique la gestion des milliers de plaintes relatives aux droits de l’Homme provenant du monde entier. Pour ces défenseurs des droits de l’Homme, accorder cette présidence au Maroc serait une incongruité flagrante.
Les représentants de la société civile sahraouie mettent en lumière les actions du Maroc depuis qu’il est devenu membre du CDH en 2022. Au lieu de progresser vers une meilleure protection des droits de l’Homme, le Maroc aurait intensifié ses intimidations envers les journalistes, les opposants politiques et les militants des droits de l’Homme. Cette répression accrue suscite des inquiétudes légitimes quant à la capacité du Maroc à remplir les exigences d’une présidence au CDH.
Pourtant, c’est sur les territoires sahraouis occupés que les pires violations des droits de l’Homme se produisent. La situation des droits de l’Homme dans ces régions serait devenue dramatique, selon le communiqué de la société civile. Les huit dernières années ont été marquées par le refus catégorique du Maroc de permettre la visite du Haut-Commissaire des droits de l’homme de l’ONU et d’autres observateurs internationaux.
La candidature du Maroc à la présidence du CDH des Nations unies pour 2024 soulève de sérieuses préoccupations quant à la crédibilité de l’organe de l’ONU chargé de protéger les droits de l’Homme dans le monde. Alors que les défenseurs des droits de l’Homme critiquent le bilan du Maroc en matière de droits de l’Homme, le CDH est confronté à un défi de taille : faire preuve d’indépendance et de fermeté dans sa prise de décision.
La délibération sur la candidature du Maroc promet d’être houleuse et révélatrice du degré d’engagement de la communauté internationale envers la protection des droits de l’Homme. Au-delà des jeux diplomatiques, c’est la voix de ceux qui subissent les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental qui doit être entendue et respectée.
La société civile au Sahara occidental a appelé, le Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies à rejeter la candidature du Maroc pour la présidence du Conseil au titre de la session 2024 au vu de son bilan accablant en matière des droits de l’Homme en tant qu’Etat occupant militairement le Sahara occidental et refusant de coopérer avec les instances onusiennes.
Plus de 20 associations sahraouies des droits de l’Homme ont souligné, dans un communiqué commun, qu’à l’heure où le Maroc ambitionne de remporter la présidence tournante du CDH des Nations unies au titre de l’année 2024, un poste qui l’habilitera à assurer le suivi des milliers de plaintes relatives aux droits de l’Homme et émanant du monde entier, la société civile au Sahara occidental appelle le Conseil à rejeter la candidature de Rabat à ce poste.
Compte tenu du bilan accablant du Maroc en matière des droits de l’Homme, outre le fait qu’il s’agit d’un pays qui occupe militairement les territoires du Sahara occidental où sont commises les pires violations des droits de l’Homme, et qui refuse de coopérer avec les instances de l’ONU, « le Maroc n’est pas habilité à présider le CDH » , soutient le document.
Selon les représentants de la société civile sahraouie, le Maroc a horriblement échoué à répondre aux critères de base requis pour prétendre à la présidence du Conseil. En effet, depuis qu’il a été désigné membre du Conseil en 2022, il a intensifié ses intimidations à l’encontre des journalistes et des opposants à la politique de colonisation et contre les militants des droits de l’Homme.
Les pires violations des droits de l’Homme par le Maroc sont perpétrées sur les territoires sahraouis occupés depuis 1975 où « la situation des droits de l’Homme et la crise humanitaire prennent des dimensions dramatiques », souligne le communiqué, rappelant que Rabat s’était opposée, ces huit dernières années, à la visite du haut commissaire des droits de l’homme et d’autres observateurs et représentants d’organisations internationales.
APS
Les travaux de la 47e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont pris fin samedi soir à Tolède (Espagne) avec l’adoption d’une déclaration finale dans laquelle le soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination et l’indépendance a été réitéré.
« Dans un contexte caractérisé par la guerre silencieuse au Sahara occidental, les arrêts imminents de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et la prolifération des conflits actifs dans le monde, l’Eucoco réitère son soutien au peuple du Sahara occidental dans sa lutte pour l’autodétermination et l’indépendance », précise le document.
La conférence a réuni quelque 300 participants, dont des représentants de gouvernements, des parlementaires, des associations et des comités de soutien au peuple sahraoui.
Elle s’est déroulée en présence d’une importante délégation sahraouie, conduite par le Premier ministre Bouchraya Hamoudi Bayoun.
D’importantes délégations d’Algérie, d’Italie, de Belgique, d’Allemagne, d’Afrique du sud, de Suède, de France, d’Espagne, de Portugal et d’Irlande entre autres, y ont également participé.
L’invité d’honneur de cette année était César Landa, ancien ministre péruvien des Affaires étrangères.
« La 47e Eucoco exhorte la communauté internationale à cesser de faire obstacle à la lutte du peuple sahraoui pour obtenir sa liberté et son indépendance, telles qu’elles sont reconnues par le droit international », ajoute le document.
Elle appelle également « les Nations unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités pour la tenue du référendum d’autodétermination pour l’indépendance du Sahara occidental, et à mettre fin à l’occupation par le Maroc contre le peuple et le territoire du Sahara occidental ».
La conférence salue, en outre, « la détermination, la résistance et la résilience du peuple sahraoui dans les camps de réfugiés sahraouis, dans la diaspora et dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
La déclaration finale précise également que « compte tenu de la violation systématique des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental et de la situation préoccupante des prisonniers politiques sahraouis, la 47e Eucoco demande instamment à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) de garantir le respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
Elle demande également au Maroc « de libérer immédiatement les prisonniers (politiques sahraouis) et de permettre aux observateurs et organisations internationaux d’entrer dans le territoire ».
== L’Eucoco salue le soutien indéfectible de l’Algérie à la lutte du peuple sahraoui ==
La déclaration finale de la conférence appelle, par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez qui, à juste titre, a déclaré que son gouvernement reconnaitra l’Etat de Palestine, « à agir avec cohérence et de procéder à la décolonisation du Sahara occidental en reconnaissant le droit du peuple sahraoui à son Etat, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ».
Par ailleurs, la 47e conférence de l’Eucoco salue « la position de principe et le soutien indéfectible de l’Algérie à la lutte du peuple sahraoui, tout en appréciant sa participation remarquable et son apport au succès des travaux de cette conférence ».
Elle a, en outre, « adressé un message clair de soutien et de solidarité avec le peuple palestinien ».
Au cours des travaux des différents ateliers, « les participants, considérant le contexte actuel et agissant en conséquence, sont parvenus à un consensus sur les actions à mener au cours de l’année 2024 ».
De même, « les commissions de suivi de chacun des ateliers ont été renouvelées », ajoute le texte, notant qu’au sein de la Task Force, ces comités seront chargés de veiller à la mise en œuvre des décisions prises lors de la conférence dans quatre domaines : la politique et l’information, la consolidation de l’Etat sahraoui, les ressources naturelles et les droits de l’Homme.
Tout cela dans l’intention de « mener une action globale qui, entre autres objectifs, parviendra à unir les efforts du mouvement européen de solidarité avec d’autres mouvements dans le monde, à continuer à soutenir la consolidation de l’Etat sahraoui et les défenseurs des droits de l’Homme dans les territoires occupés ainsi qu’à concevoir une stratégie pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles au Sahara occidental ».
L’Eucoco veut également développer « une stratégie de communication pour briser le blocus de l’information et des médias concernant le Sahara occidental, en particulier dans les territoires occupés ».
Enfin, la conférence de l’Eucoco a décidé que sa 48e édition se tiendra au Portugal, les 29 et 30 novembre 2024.
APS
L'appel des gardiens de la forêt.
Réunis pour la première fois en France, ils sont cinq à se partager la
lourde tâche de défendre les forêts primaires, ces poumons planétaires,
que les effets du réchauffement climatique mettent de plus en plus à
mal. Ambassadeurs d’une sagesse héritée de leurs ancêtres, ces cinq leaders charismatiques venus de tous les continents unissent leur voix pour lancer un cri d’alerte, à quelques jours de l'ouverture de la COP 28.
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Chères amies et chers amis,
Tout d’abord un grand merci aux personnes qui ont réagi au précédent courrier et ont répondu avec précision aux demandes, ça va nous faciliter la coordination des courriers parrainage.
Comme annoncé, voilà un lien qui va nous permettre ce vendredi 24 novembre de faire ou refaire connaissance et de nous retrouver pour échanger sur nos différentes expériences et si besoin décider de nouvelles perspectives.
C’est sans doute un peu serré comme date mais nous l’avons choisie pour vite nous retrouver.
En vous remerciant à l’avance de faire le maximum pour être présent ce vendredi 24 novembre 2023 de 15 h à 17 h.
Elias Geoffroy - ACAT
Régine Villemont - AARASD
AARASD et ACAT vous invitent à une réunion Zoom planifiée.
Sujet : Réunion Zoom de l' AARASD et de l’ACAT
Heure : 24 nov. 2023 03:00 PM Paris
Rejoindre Zoom Réunion
https://us06web.zoom.us/j/
| 10:48 (il y a 8 minutes) | |
AARASD et ACAT vous invitent à une réunion Zoom planifiée. | ||
Communiqué de l'AFPS / Stop au massacre des
enfants palestiniens
>> Lire le communiqué sur le site
de l'AFPS
Le 20 novembre est la journée anniversaire de la Convention
Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE), adoptée le 20
novembre 1989 par l'Assemblée Générale des Nations Unies.
L’État d’Israël a ratifié cette convention, mais chaque jour qui
passe montre qu’il ne la respecte pas, tout comme il ne respecte
pas le droit international sur les droits de l’Homme, le droit
humanitaire de la guerre, la déclaration universelle des droits de
l’Homme, la IVe convention de Genève.
Chaque enfant a droit à la vie, à l’éducation, aux soins, à la
paix et la sécurité. Et ce qu’il soit israélien ou palestinien.
Depuis le 7 octobre, à Gaza 5000 enfants ont été tués par l’armée
israélienne. En Cisjordanie occupée, 52 enfants ont été tués par
l’armée israélienne et un par les colons.
Depuis le 7 octobre, quand ils ne sont pas assassinés, les enfants
de Gaza vivent, nuit et jour, sous les bombardements, voient les
membres de leur famille, leurs amis, mourir sous leurs yeux. Leur
environnement et leurs maisons sont détruits. Les lieux d’asile,
les hôpitaux, les écoles où ils devraient être en sécurité sont
attaqués. Ils sont privés d’eau, de nourriture, de soins, du
minimum vital et leurs parents sont impuissants. À cela s’ajoutent
les déplacements forcés. Malades, blessés, nouveaux nés, ils ne
reçoivent pas les soins adaptés faute de moyens.
En Cisjordanie occupée, les enfants ne sont pas épargnés. Ils sont
confrontés à une insécurité permanente : attaques de l’armée
israélienne, attaques des colons soutenues par l’armée, y compris
dans les écoles, siège de leur ville, village, maisons démolies,
déplacements forcés, arrestations en masse des adultes. Et le
nombre d’enfants arrêtés, emprisonnés a également explosé : plus
de 880 arrestations en 2023 dont 145 au mois d’octobre. 26 enfants
sont en détention administrative (sans charge, ni procès). Ils,
elles, ne sont pas mieux traité·es que les adultes. Leurs
conditions de détention sont effroyables : mauvais traitements
corporels et psychologiques, absence de soins, d’hygiène,
nourriture immangeable, visites des familles espacées.
Les conséquences de cette guerre, de ces attaques, de l’occupation
et la colonisation ont des effets dévastateurs sur ces enfants,
sur la société palestinienne toute entière.
Les effets dévastateurs sur la santé physique et psychique de ces
enfants, des familles, sont immédiats et seront inscrits dans la
durée sur l’équilibre de la société palestinienne. Que
restera-t-il de Gaza après ces dizaines de milliers de tonnes de
bombes déversées sur un si petit bout de territoire ?
L’aide humanitaire seule ne pourra sauver ces enfants et leurs
familles de la famine, de la maladie. La pluie, le froid
s’installent à Gaza. L’aide humanitaire ne servira à rien sans un
cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus imposé par Israël.
La France, L’union Européenne et l’ensemble de la "communauté
internationale" doivent imposer l’arrêt de ce nettoyage ethnique,
faire cesser l’occupation et la colonisation.
Des moyens de pression existent, politiques, diplomatiques et
économiques… Elles doivent prendre les mesures nécessaires et
appliquer les sanctions qui s’imposent.
Le Bureau National de l’AFPS,
Paris le 20 novembre 2023
Photo : Gaza attaquée, Khan Yunis, 25/10/2023 -
Après une nouvelle nuit de bombardements incessants par les
forces coloniales israéliennes, l'hôpital Al-Nasser de Khan
Yunis déborde de morts et de blessés. Les morgues n'ayant plus
de place, les corps sont empilés sur le sol. Certains hôpitaux
ne peuvent plus fonctionner, faute de carburant et de
médicaments, et il manque même des linceuls pour couvrir les
morts. Photographe : Mohammed Zaanoun / Activestills
Par Luk Vervaet
*Articles & Comments in Dark times-
Il y a le chagrin insoutenable des mamans et des pères qui ont perdu un, deux, trois, parfois quatre enfants ou plus. L’image indescriptible d’un paysage lunaire où 70 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont déplacés de force.
Ces images apocalyptiques suscitent une solidarité sans précédent dans le monde entier. Mais elles servent aussi à créer un sentiment d’impuissance face à la toute-puissance de l’armée israélienne. Et cette armée, une des plus fortes au monde, où en est-elle en fait avec l’objectif officiel de l’opération Epées de fer, à savoir exterminer la résistance à Gaza jusqu’au dernier homme ? Tout ce que cette grandiose machine de guerre a réussi à faire en quarante jours de combats, c’est raser des quartiers, rendre Gaza inhabitable, massacrer 4 630 enfants, 3 130 femmes et 678 personnes âgées, chasser les survivants en direction du Sud et du désert du Sinaï.
Vous l’aurez remarqué : des journalistes sont interdits d’accès à Gaza, et ceux et celles qui s’y trouvent encore sont tués au rythme d’un journaliste par jour – le 13 novembre Ahmad Fatima était le 48ème journaliste palestinien à être tué -.
À part les communiqués et quelques images de l’armée israélienne, il n’y a pas ou très peu d’informations sur le champ de bataille et encore moins sur la résistance palestinienne. Une des formes les plus efficaces de la propagande est le silence. Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, en prison à Belmarsh pour avoir rendus publics des crimes de guerre américains, en sait quelque chose : il l’a payé de sa liberté.
La résistance
Voyons où en est la résistance de ceux et celles qui subissent un déluge de bombes depuis 40 jours. Il y a d’abord la résistance de tout un peuple dans un enfer sur terre. Dans les reportages sur les destructions, les gens parlent de leur chagrin, de leur peine, de leur rage, mais pas de capitulation. Il y a ensuite l’esprit de résistance et de sacrifice extraordinaire du personnel médical et soignant dans les hôpitaux, qui reste sur place pour soigner les blessés contre vents et marrées. Enfin, au front, le combat est inégal, mais la résistance armée continue à se battre. Contrairement aux communiqués de victoire d’Israël, les communications de la résistance sont modestes et précises « Au total, nous avons détruit 160 engins militaires israéliens depuis le début de l’agression terrestre sur la bande de Gaza, dont 25 en l'espace de deux jours » a déclaré Abou Obeida, le porte-parole de la branche militaire du Hamas, le 11 novembre, images à l’appui. Quatre jours après : « Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, avec les Brigades Al-Quds et les Brigades Al-Nasser, ont visé deux chars israéliens avec des obus au sud-ouest de la ville de Gaza ». Tout comme la résistance vietnamienne il y a soixante ans, la résistance est mobile, insaisissable, elle sort des tunnels et attaque l’ennemi par surprise, lui infligeant de grosses pertes en hommes et en matériel.
Lire la suite :
Solidarité Maroc
Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA)
solidmarxxi[at]gmail.com