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samedi 9 décembre 2023

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La société civile sahraouie s’élève contre la prétention du Maroc de présider le CDH au vu de son bilan accablant dans ce domaine


La société civile au Sahara occidental a appelé, le Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies à rejeter la candidature du Maroc pour la présidence du Conseil au titre de la session 2024 au vu de son bilan accablant en matière des droits de l’Homme en tant qu’Etat occupant militairement le Sahara occidental et refusant de coopérer avec les instances onusiennes.

Plus de 20 associations sahraouies des droits de l’Homme ont souligné, dans un communiqué commun, qu’à l’heure où le Maroc ambitionne de remporter la présidence tournante du CDH des Nations unies au titre de l’année 2024, un poste qui l’habilitera à assurer le suivi des milliers de plaintes relatives aux droits de l’Homme et émanant du monde entier, la société civile au Sahara occidental appelle le Conseil à rejeter la candidature de Rabat à ce poste.

Compte tenu du bilan accablant du Maroc en matière des droits de l’Homme, outre le fait qu’il s’agit d’un pays qui occupe militairement les territoires du Sahara occidental où sont commises les pires violations des droits de l’Homme, et qui refuse de coopérer avec les instances de l’ONU, « le Maroc n’est pas habilité à présider le CDH » , soutient le document.

Selon les représentants de la société civile sahraouie, le Maroc a horriblement échoué à répondre aux critères de base requis pour prétendre à la présidence du Conseil. En effet, depuis qu’il a été désigné membre du Conseil en 2022, il a intensifié ses intimidations à l’encontre des journalistes et des opposants à la politique de colonisation et contre les militants des droits de l’Homme.

Les pires violations des droits de l’Homme par le Maroc sont perpétrées sur les territoires sahraouis occupés depuis 1975 où « la situation des droits de l’Homme et la crise humanitaire prennent des dimensions dramatiques », souligne le communiqué, rappelant que Rabat s’était opposée, ces huit dernières années, à la visite du haut commissaire des droits de l’homme et d’autres observateurs et représentants d’organisations internationales.

APS

 

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