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Par MICHEL
COLLON & ALEX ANFRUNS
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Un tremblement de terre politique. Après les Etats-Unis,
la France, et puis ? Fin du bipartisme, émergence de nouvelles forces
politiques, recomposition ? Une chose est certaine : le verrou PS a sauté. On ne
peut pas impunément annoncer que son ennemi est la finance et puis servir
docilement cette même finance. Trop, c’est trop ! Et maintenant, comment
continuer ? Comment éviter que « tout change pour que rien ne change »
?
Le PS a bien vendu son Plan B
La déconfiture de Hamon (6% !) n’a rien d'imprévu. C'est la chronique d'une
mort annoncée, qui avait déjà eu lieu, en Grèce, puis en Espagne. Trois signes
montraient que le PS préparait son Plan B : d'abord, l'annonce tardive et
inédite du retrait de François Hollande en raison de son impopularité, puis la
division irréconciliable des deux courants majoritaires dans les Primaires
socialistes et enfin le soutien à Macron de l'aile droite du PS.
Il serait naïf de croire qu'une force au pouvoir comme le PS aurait laissé si
facilement la voie libre au FN et aux Républicains (ex-UMP) en recherche d'une
stratégie de marketing capable de faire oublier les casseroles de Sarkozy.
Face à cette chute imminente du PS, après avoir trahi son propre électorat et
ses valeurs, le mouvement En Marche, lancé par Emmanuel Macron début 2016
était la solution idéale pour amortir le coup.
Le Sud montre le chemin
Une des leçons pour les forces progressistes européennes : abandonner tout
complexe de supériorité, toute prétention à être un modèle universel.
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