Statut quo au Sahara Occidental en raison de "l'escalade du régime marocain dans sa politique de surenchère" (Premier ministre)
SPS
10/08/2017 - 19:36
Boumerdès (Algérie),
10 aout 2017 (SPS) Le Premier ministre, Abdelkader Taleb Omar, a
affirmé, jeudi à Boumerdes, que le statut quo "perdure toujours au
Sahara occidental" en raison de "l’escalade du régime marocain dans sa
politique de surenchère qui fait, a-t-il dit, que "le peuple sahraoui
ne peut pas rester inactif à l’infini".
Dans un point de presse, animé après l’ouverture officielle de la 8ème édition de l'Université d’été des cadres de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), M. Taleb Omar a souligné que le "statut quo perdure toujours au Sahara occidental à cause de l’escalade du régime marocain dans sa politique de surenchère" qui fait, a-t-il dit, que "le peuple sahraoui ne peut pas rester inactif à l’infini".
"Tant que le peuple sahraoui n’a pas recouvert son droit à l’indépendance avec des méthodes pacifiques et légales, il demeure prêt à toutes les possibilités, dont le retour au combat armé", a-t-il déclaré. "Néanmoins, nous préférons, dans le contexte actuel, privilégier les solutions et les démarches pacifiques susceptibles de régler ce conflit, notamment par le biais des institutions des Nations unies", a-t-il dit.
Le peuple sahraoui, a souligné à ce propos M. Taleb Omar, "est toujours en attente du nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies dans la région, depuis la promulgation de la résolution onusienne N 23/51, en avril dernier", avant de pointer du doigt les entraves du régime marocain à ce sujet "pour gagner du temps". Entraves, a-t-il dit, qui sont une "source de davantage de tension", soulignant néanmoins l’option prise par le peuple sahraoui pour privilégier la démarche de l’ONU, qu’il a appelé à "davantage de rigueur et à ne pas perdre plus de temps".
"Les violations des droits humains, par le régime marocain, dans les régions sahraouies occupées, les jugements arbitraires, de même que le trafic de drogues et des ressources sahraouies et autres pratiques illégales de l’occupant, ne sont pas faits pour créer les conditions idoines à une solution pacifique à la cause sahraouie", a-t-il encore estimé.
Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé la position de la France "protectrice historique du régime marocain", avant d’exprimer son souhait que le nouveau Président français "change de position", ou du moins, a-t-il dit, "qu’il prenne partie pour le Droit international et qu’il contribue à la paix en Afrique du nord, en général".
M. Taleb Omar a également appelé les nouvelles forces politiques en Espagne, au même titre que le Gouvernement espagnol qui, selon lui, "n’a pas joué le rôle qui lui incombait historiquement dans la cause sahraouie, en dépit de l’avancée réalisée dans la position positive du peuple espagnol", à adopter une "position plus positive qui va contribuer au règlement du conflit, dans les plus brefs délais, en conformité avec les lois internationales".
A l’ouverture de cette université d’été, le Premier ministre a estimé que l’échec de la politique colonialiste du régime marocain a poussé ce dernier à "changer de stratégie, dans une tentative de trouver de nouvelles alliances."
Il en veut pour preuve la signature, par le Maroc, de l’Acte constitutif de l’Union africaine, portant respect des frontières existant au moment de l'accession à l'indépendance et la défense de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ses Etats membres, et ce, en dépit du fait que "les intentions expansionnistes de l’occupant marocain sont toujours les mêmes", a-t-il souligné. (SPS)
020/090/700
Dans un point de presse, animé après l’ouverture officielle de la 8ème édition de l'Université d’été des cadres de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), M. Taleb Omar a souligné que le "statut quo perdure toujours au Sahara occidental à cause de l’escalade du régime marocain dans sa politique de surenchère" qui fait, a-t-il dit, que "le peuple sahraoui ne peut pas rester inactif à l’infini".
"Tant que le peuple sahraoui n’a pas recouvert son droit à l’indépendance avec des méthodes pacifiques et légales, il demeure prêt à toutes les possibilités, dont le retour au combat armé", a-t-il déclaré. "Néanmoins, nous préférons, dans le contexte actuel, privilégier les solutions et les démarches pacifiques susceptibles de régler ce conflit, notamment par le biais des institutions des Nations unies", a-t-il dit.
Le peuple sahraoui, a souligné à ce propos M. Taleb Omar, "est toujours en attente du nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies dans la région, depuis la promulgation de la résolution onusienne N 23/51, en avril dernier", avant de pointer du doigt les entraves du régime marocain à ce sujet "pour gagner du temps". Entraves, a-t-il dit, qui sont une "source de davantage de tension", soulignant néanmoins l’option prise par le peuple sahraoui pour privilégier la démarche de l’ONU, qu’il a appelé à "davantage de rigueur et à ne pas perdre plus de temps".
"Les violations des droits humains, par le régime marocain, dans les régions sahraouies occupées, les jugements arbitraires, de même que le trafic de drogues et des ressources sahraouies et autres pratiques illégales de l’occupant, ne sont pas faits pour créer les conditions idoines à une solution pacifique à la cause sahraouie", a-t-il encore estimé.
Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé la position de la France "protectrice historique du régime marocain", avant d’exprimer son souhait que le nouveau Président français "change de position", ou du moins, a-t-il dit, "qu’il prenne partie pour le Droit international et qu’il contribue à la paix en Afrique du nord, en général".
M. Taleb Omar a également appelé les nouvelles forces politiques en Espagne, au même titre que le Gouvernement espagnol qui, selon lui, "n’a pas joué le rôle qui lui incombait historiquement dans la cause sahraouie, en dépit de l’avancée réalisée dans la position positive du peuple espagnol", à adopter une "position plus positive qui va contribuer au règlement du conflit, dans les plus brefs délais, en conformité avec les lois internationales".
A l’ouverture de cette université d’été, le Premier ministre a estimé que l’échec de la politique colonialiste du régime marocain a poussé ce dernier à "changer de stratégie, dans une tentative de trouver de nouvelles alliances."
Il en veut pour preuve la signature, par le Maroc, de l’Acte constitutif de l’Union africaine, portant respect des frontières existant au moment de l'accession à l'indépendance et la défense de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ses Etats membres, et ce, en dépit du fait que "les intentions expansionnistes de l’occupant marocain sont toujours les mêmes", a-t-il souligné. (SPS)
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