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lundi 21 août 2017

Viol collectif dans un bus à Casablanca : Où va mon pays ?!

Premier fournisseur de terroristes au monde; tchermil; incivisme et agressivité... et maintenant viol collectif dans un bus à Casablanca. Où va mon pays ?

Il ne s'agit pas de tout noircir au beau pays des contrastes, mais ces noirceurs sont particulièrement denses, de plus en plus nombreuses et, surtout, sont de ces noirceurs qui s'inscrivent dans la durée et la fonceur. Au point de pouvoir devenir multigénérationnelles, pour ne pas dire civilisationnelles. 
De cela les autorités marocaines portent une lourde, immensément lourde responsabilité. A commencer par Hassan 2 et Basri qui ont méthodiquement asséché l'instruction dans notre pays, et abandonné le petit peuple à l'anarchie du tibikha. 

Ces autorités là, gouvernement et administrations, sont à la fois criminelles de par le résultat de leur action, mais aussi et surtout, et ceci explique cela, incompétentes, corrompues, mafieuses. Et surtout à ce jour encore protégées par l'impunité qui sévit depuis Hassan 2. 
Nous attendions que sous M6 cette impunité des responsables au moins soit balayée. Que leurs lettres de noblesse soient redonnées à l'instruction, à l'enseignement et au droit. 
Mais fallait pas trop rêver.

Nous savons que l'initiative peut venir du roi seul. Qu'il a seul l'autorité et le pouvoir d'en décider et d'en assoir l'application et les structures. Mais d'évidence la question se pose, avant même de savoir s'il le veut : en est-il capable ?!
 Notre pays semble s'inscrire cette fois de manière irrémédiable dans une pente de sous-développement dont il sera impossible de se relever. Ce n'est plus une question de petites politiques et calculs, de petits budgets ou de petites punitions. Ceux qui me connaissent savent que depuis la mort de Hassan 2 j'attends que soit proposé à ce peuple un grand dessein, un grand projet de civilisation qui implique toutes les structures et les force vives "de la nation", afin de remettre non point le seul pays, mais plus encore le peuple, sur les rails du sensé, de la cohérence, de la pensée, du civisme, de l'éducation, de l'instruction, de l'émancipation, du respect de l'autre, de la réflexion, de l'intelligence, du savoir, de la production culturelle; que cela commence par l'école... 
Et par la télévision qui est le compagnon numéro 1 du marocain lambda. 

D'évidence, ce choix n'a donc pas été fait. Et ne semble pas devoir l'être de si tôt. 
Rechercheriez-vous le chaos ? La révolution ? Le désordre ? L'anarchie ? Voire une guerre civile ? Car cela ne peut durer. La cocotte explosera nécessairement un jour si rien n'est fait. Or il n'existe pas aujourd'hui de structure politique en mesure de canaliser l'énergie dévastatrice qu'il en résultera. Ni pour proposer un cap, une méthode, des moyens, une éthique, un horizon. 
Majesté, votre père porte sur ses épaules la responsabilité d'avoir voulu et organisé l'obscurantisme dans lequel nage aujourd'hui le Maroc; vous en porterez, vous, la responsabilité d'avoir su et vu, d'en avoir palpé les résultats calamiteux, et de n'avoir pas fait, au delà des investissements d'infrastructure routière notamment, le nécessaire. D'avoir laissé votre plus proche cercle se sucrer aussi indécemment qu'imaginable aux dépends des intérêts vitaux de notre peuple. 

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