Maroc. Des dizaines de personnes arrêtées dans le cadre de la contestation qui secoue le Rif dénoncent des actes de torture en détention
Publié le 14/8/2017
Au
moins 66 des personnes arrêtées en marge des manifestations massives qui
secouent la région du Rif, dans le nord du Maroc, ont signalé avoir subi
des actes de torture et des mauvais traitements en détention. Elles
auraient notamment été rouées de coups, étouffées, dévêtues, menacées de
viol et insultées par la police, parfois pour les contraindre à passer
aux « aveux », a déclaré Amnesty International.
Amnesty International demande aux autorités marocaines de mener une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur leurs allégations et d'exclure des procédures judiciaires tous les « aveux » obtenus sous la contrainte. En outre, un manifestant fait l'objet d'une enquête pour « fausse dénonciation », parce qu'il a affirmé avoir été torturé.
« Ces manifestants, descendus dans les rues pour réclamer la justice sociale et de meilleurs services, se retrouvent torturés et maltraités – passages à tabac, menaces de viol, insultes et autres violences. Il est essentiel que les autorités enquêtent de manière approfondie sur ces allégations et que les responsables présumés de ces actes répréhensibles soient traduits en justice », a déclaré Heba Morayef, directrice des recherches pour l'Afrique du Nord à Amnesty International.
Depuis mai 2017, la police a arrêté plus de 270 personnes, dont des militants pacifiques et des journalistes, dans le cadre du mouvement du Rif. Nombre de ces personnes ont été arrêtées de manière arbitraire. La vaste majorité d’entre elles ont été placées en détention, et beaucoup ont déjà été condamnées à des peines de prison pour des accusations liées aux manifestations. Pas moins de 50 détenus font l'objet d'investigations pour des chefs d'inculpation liés à la sûreté nationale et un pour terrorisme. Certains encourent la détention à perpétuité.
Le 7 août, les autorités ont annoncé la mort du manifestant Imad el Attabi. Il se trouvait dans le coma après avoir été grièvement blessé à la tête durant les manifestations à Al Hoceima, le 20 juillet. Une enquête a été ouverte sur les circonstances dans lesquelles il a été blessé.
A lire en entier !
https://www.amnesty.org/.../morocco-dozens-arrested-over-mass-protests-in-rif-report.
Amnesty International demande aux autorités marocaines de mener une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur leurs allégations et d'exclure des procédures judiciaires tous les « aveux » obtenus sous la contrainte. En outre, un manifestant fait l'objet d'une enquête pour « fausse dénonciation », parce qu'il a affirmé avoir été torturé.
« Ces manifestants, descendus dans les rues pour réclamer la justice sociale et de meilleurs services, se retrouvent torturés et maltraités – passages à tabac, menaces de viol, insultes et autres violences. Il est essentiel que les autorités enquêtent de manière approfondie sur ces allégations et que les responsables présumés de ces actes répréhensibles soient traduits en justice », a déclaré Heba Morayef, directrice des recherches pour l'Afrique du Nord à Amnesty International.
Depuis mai 2017, la police a arrêté plus de 270 personnes, dont des militants pacifiques et des journalistes, dans le cadre du mouvement du Rif. Nombre de ces personnes ont été arrêtées de manière arbitraire. La vaste majorité d’entre elles ont été placées en détention, et beaucoup ont déjà été condamnées à des peines de prison pour des accusations liées aux manifestations. Pas moins de 50 détenus font l'objet d'investigations pour des chefs d'inculpation liés à la sûreté nationale et un pour terrorisme. Certains encourent la détention à perpétuité.
Le 7 août, les autorités ont annoncé la mort du manifestant Imad el Attabi. Il se trouvait dans le coma après avoir été grièvement blessé à la tête durant les manifestations à Al Hoceima, le 20 juillet. Une enquête a été ouverte sur les circonstances dans lesquelles il a été blessé.
A lire en entier !
https://www.amnesty.org/.../morocco-dozens-arrested-over-mass-protests-in-rif-report.
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