Luk Vervaet
Après Barcelone...
Nous ne quittons pas encore nos maisons. Nous ne formons pas encore des colonnes de réfugiés comme on peut les voir par dizaines ou centaines de milliers dans les pays du Sud. Mais notre vie paisible dans le Nord semble définitivement finie. Des innocents meurent dans les capitales européennes avec la régularité d’une horloge, frappés par un terrorisme aveugle qui ne fait plus de distinction ou de différence.
Nous ne quittons pas encore nos maisons. Nous ne formons pas encore des colonnes de réfugiés comme on peut les voir par dizaines ou centaines de milliers dans les pays du Sud. Mais notre vie paisible dans le Nord semble définitivement finie. Des innocents meurent dans les capitales européennes avec la régularité d’une horloge, frappés par un terrorisme aveugle qui ne fait plus de distinction ou de différence.
Le backlash,
le contrecoup de 25 ans de guerres occidentales ininterrompues et de 15
ans de guerre mondiale contre le terrorisme est bien là. Si nous voulons
sortir de l’impasse, il faudra la paix, aussi inimaginable qu’elle
soit. La fin de la guerre d’agression contre le Vietnam dans les années
1970 ou l’accord de paix du Vendredi Saint en Irlande du Nord dans les
années 1990 ont mis fin aux luttes armées qui frappaient plusieurs pays
européens. Aujourd’hui, il faut que la Belgique, et les autres pays
européens, se retirent de la coalition antiterroriste américaine. Et
qu’on réinvente ce que veut dire : la paix et la justice sociale au
niveau mondial...
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