9 juillet 2018 - -
Maroc
Un migrant africain pourchassé par un militaire marocain
Niet catégorique du Maroc qui vient de refuser l’installation de "plateformes de débarquement" pour migrants par l’Union Européenne (UE) sur son sol.
Les contours de ce projet ont étés votés la semaine
dernière par les 28 pays membres de l’Union Européenne, qui espèrent
convaincre plusieurs pays Africains, dont le Maroc.
Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a rejeté catégoriquement cette idée jeudi dernier.
Joint par RFI, le ministre a également fait part de l’installation prochaine d’un Observatoire des migrations au Maroc, supervisé par l’Union Africaine. Selon lui, « la migration africaine ne dépasse pas 13 % de la migration mondiale", mais il est nécessaire de rassembler des données sur cette migration.
"L’idée, c’est de développer une meilleure connaissance et surtout un discours africain pour ne pas être seulement consommateur de ce qui nous vient d’ailleurs et également pour ne pas être en réaction à des pics d’intérêts pour la question parce que nos partenaires, pour une raison ou une autre, en font un sujet principal."
"Nous sommes donc en train d’amplifier un problème alors que l’essentiel de la migration africaine se fait en Afrique. 80% de la migration en Afrique de l’Ouest se fait entre pays de l’Afrique de l’Ouest. Les pays qui assument l’essentiel du fardeau de la migration sont les pays africains. Lorsque vous voyez le pourcentage d’étrangers dans des pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Bénin et d’autres, on voit que le problème est peut-être mal posé.", conclut Bourita.
Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a rejeté catégoriquement cette idée jeudi dernier.
Joint par RFI, le ministre a également fait part de l’installation prochaine d’un Observatoire des migrations au Maroc, supervisé par l’Union Africaine. Selon lui, « la migration africaine ne dépasse pas 13 % de la migration mondiale", mais il est nécessaire de rassembler des données sur cette migration.
"L’idée, c’est de développer une meilleure connaissance et surtout un discours africain pour ne pas être seulement consommateur de ce qui nous vient d’ailleurs et également pour ne pas être en réaction à des pics d’intérêts pour la question parce que nos partenaires, pour une raison ou une autre, en font un sujet principal."
"Nous sommes donc en train d’amplifier un problème alors que l’essentiel de la migration africaine se fait en Afrique. 80% de la migration en Afrique de l’Ouest se fait entre pays de l’Afrique de l’Ouest. Les pays qui assument l’essentiel du fardeau de la migration sont les pays africains. Lorsque vous voyez le pourcentage d’étrangers dans des pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Bénin et d’autres, on voit que le problème est peut-être mal posé.", conclut Bourita.
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