Translate Traduire Traducir ترجمة

mercredi 20 mars 2019

Salek Laasairi a disparu

mercredi 20 mars 2019


Salek Laasairi a disparu

Salek Laasairi, Sahraoui, prisonnier politique condamné à perpétuité, enfermé à Ait Melloul au Maroc au dernier de ses contacts avec l'extérieur, a disparu.
Il est soutenu depuis des années par de nombreux amis, membres ou proches d'Apso, qui sont très inquiets de son silence.

Après un appel à information, voila au 19 mars 2019, ce qui est connu :
Les dernières nouvelles de Salek datent du 11 février 2019, il a téléphoné à sa famille depuis la cabine publique du parloir de la prison de Ait Melloul. Quelques secondes. Ensuite il a disparu, pas d'appel à sa famille, ni à ses amis. Depuis plusieurs mois ce sont les lundis qu'il avait droit à quelques secondes de communication par appel.

Aux alentours du 10 mars, un de ses codétenus marocain a contacté la mère de Salek. Selon ces informations indirectes, Salek aurait été transféré à la prison de Safi au Maroc, une prison réputée de "punition", et il serait au cachot, en mauvais état.

Cachot au Maroc et pour les Sahraouis, veut dire isolement dans une cellule sale et insalubre, souvent violence et humiliation, tortures, et souvent aussi grève de la faim de protestation en réponse.
Safi est a plus de 600 km de la ville où vit sa mère, qui a beaucoup de difficulté à voyager (grande précarité). 

Toute action est bonne pour trouver des nouvelles de Salek, tant qu'il ne le peut, lui, en direct. Il faut inventer ! vous êtes ses amis, ses parrains, ses soutiens.

Quelques idées en vrac : contact et questions à l'ambassade marocaine en France ou ailleurs, à la prison de Ait Melloul, de Safi, aux autorités pénitentiaires marocaines, informations aux ONG internationales de défense des droit de l'homme (Amnesty, HRW...), infos et questions au CICR, au représentant spécial de l'Onu pour le Sahara Occidental (Horst Köhler), à la Minurso… 

Pour Safi, voila ce que donne le net : Centre Moul el Berqui, Etablissement pénitentiaire, SAFI -  telephone : +212 5 24 64 26 58 (tel fix)


Pour en savoir plus sur Salek :
Destin brisé, double peine 
EM : Interdiction de visite, violence et humiliation pour la famille de Salek Laasiri 
"Drole d'occupation pour une grand-mère, histoire de prisonniers politiques sahraouis, petite histoire du conflit". Livre de MJ Fressard, Ed Apso. Chapitre Salek.
Apso répond à Milena Rampoldi pour ProMosaik 
EM : 38 jours sans manger pour protester contre la violence carcérale marocaine 
Lettre ouverte à Monsieur Tamek, Délégué général de l'administration des prisons au Maroc, prisonniers pour la justice 

Par FB
25 juillet 2016· Salek Laasairi, prisonnier politique sahraoui, a tenu à ce que nous partagions son affliction après l'attentat de Nice, sa condamnation de cet acte, et ses condoléances aux familles, proches et amis des victimes, aux français...

13 octobre 2016· Pas de nouvelles de Salek Laasairi depuis quelques semaines. Il semble qu'il est au cachot. Nous cherchons des confirmations, infos, précisions.

31 décembre 2016· Des amis de Salek Laasairi - Sahraoui prisonnier politique, incarcéré pour perpétuité dans la prison de Kénitra - lui ont envoyé, notamment une tablette de chocolat... douceur de noël. Le chocolat a été remis à Salek sans l'emballage par des gardiens qui lui ont dit qu’après cela ce genre d'envoi était interdit (donc serait confisqué) . Le perfectionnisme dans la torture est infini... 
que la nouvelle année vous soit douce !

La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines. 

Extrait de déclaration : "les prisonniers sahraouis au prison Ait Melloul vivent dans une situation catastrophique, résultat de traitements inhumains de la part de l'administration pénitentiaire, où ils sont exposés presque tous les jours à toutes sortes de tortures et d'insultes psychologiques et physiques, d'abus verbal, d’inspection illégale, de racisme et l'incitation des prisonniers de droit commun contre eux par certains membres du personnel pénitencier, en particulier le directeur de la prison le nommé Elkabir Essoufi et par le responsable chargé de la prison Ahmed Momani, dont les dernières victimes sont les détenus politiques sahraouis "Salek Laassairi, et Mohammed Ali Bassraoui" le premier a été mis dans une cellule solitaire (cachot) et le second a été battu et nargué par un prisonnier de droit commun, lequel lui a causé un dommage très grave au niveau de l’œil gauche, comme a rapporté l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines."



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire