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Télégrammes

« Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

jeudi 6 juin 2019

BRIANÇONNAIS Trois militants de Génération Identitaire convoqués devant le tribuna


Le 21 avril 2018, les militants de Génération Identitaire avaient passé deux jours et une nuit dans le col de l’Echelle pour empêcher le passage des migrants par la montagne. Puis, jusqu’à l’été 2018, des patrouilles avaient continué ce travail de surveillance de la frontière dans le Briançonnais.

Le jeudi 11 juillet, à 14 heures, trois militants de Génération Identitaire seront poursuivis devant le tribunal correctionnel de Gap pour leurs opérations de surveillance de la frontière franco-italienne menées dans le Briançonnais au printemps 2018.

Le procureur de la République de Gap a tranché. Et Raphaël Balland a décidé de convoquer à la barre du tribunal correctionnel trois activistes du mouvement politique d’extrême-droite Génération Identitaire. L’audience est programmée le jeudi 11 juillet, à 14 heures. Le président, le porte-parole et un autre membre de Génération Identitaire sont ainsi poursuivis du chef « d’activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique » (article 433-13 du code pénal, prévoyant notamment les peines maximales d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende) au terme d’une enquête conduite par la compagnie de gendarmerie de Briançon. Ces poursuites judiciaires sont en lien avec l’opération collective menée dans le Briançonnais entre le 22 avril et le 29 juin 2018 par une centaine de membres de Génération Identitaire.

Une opération baptisée « Mission Alpes » qui visait notamment à « surveiller la frontière franco-italienne, à rechercher et appréhender des étrangers entrant illégalement en France, et à diligenter des investigations cherchant à démontrer l’implication d’associations d’aide aux migrants dans la commission d’infractions pénales ». Les convocations en justice ont été directement délivrées aux quatre prévenus par officier de police judiciaire les 14 et 15 mai 2019 », précise le parquet dans un communiqué. « En revanche, le délit d’immixtion dans une fonction publique (article 433-12 du code pénal) était insuffisamment caractérisé au regard des investigations et des critères stricts fixés par la loi et la jurisprudence de la Cour de cassation pour pouvoir retenir ce délit », conclut le procureur.
En janvier 2019, des cadres de Génération Identitaire avaient été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête.
Le 21 avril 2018, le groupuscule avait monté une opération de grande envergure dans le col de l’Echelle à Névache en déployant un grillage dans la montagne et en survolant la frontière avec l’appui de deux hélicoptères. Des patrouilles de surveillance étaient ensuite restées dans le Briançonnais jusqu’au début de l’été pour empêcher l’entrée des migrants et pour empêcher aussi l’aide apportée aux migrants.

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