Le jugement du tribunal, qui a été rendu sous la protection d’un
important dispositif policer, a suivi les schémas habituels du système
judiciaire marocain, selon lesquels tout manifestant sahraoui arrêté par
la police est ensuite accusé d'"agression de fonctionnaires publics, de
barricades sur la voie publique et de jets de pierres sur les
policiers".
Selon un militant sahraoui présent au procès, le parquet
marocain n'a fourni aucun élément de preuve suffisant pour vérifier les
charges retenues contre Oualid Salek, ni pris en compte sa profession ou
son statut de défenseur des droits humains, ce qui contraste fortement
avec le verdict.
Rappelons que Oualid Salek lui-même a déjà passé 14 mois en
prison à la suite de son arrestation alors qu'il participait à une
manifestation en 2016.
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