Rédaction
Selon Prensa Latina,
L’Afrique du Sud compte donner la priorité aux questions africaines dans
l’ordre du jour de l’agence, comme le Sahara occidental lors de sa
présidence du Conseil de Sécurité pendant le mois d’octobre.
Même si le programme de travail
d’octobre doit être discuté et approuvé aujourd’hui, des sources
diplomatiques ont révélé que la situation du Sahara Occidental sera
discutée lors de plusieurs réunions ce mois-ci, au cours desquelles le
mandat de la mission des Nations Unies dans ce territoire sera
renouvelé.
De même, la présentation du rapport du
Secrétaire général de l’ONU sur la Mission des Nations Unies pour
l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est
attendue, ainsi que d’autres consultations et débats.
Le mandat de la mission, établi en 1991, expire le 31 octobre; ainsi son renouvellement est en cours d’analyse.
La présidence sud-africaine du Conseil
de sécurité des Nations Unies coïncidera avec la séance d’ouverture de
la Quatrième Commission des Nations Unies (Comité spécial de la
décolonisation).
Le Sahara occidental est l’un des dix-sept territoires non autonomes sous le contrôle de ce comité.
Le monitoring des droits de l’homme au
Sahara Occidental est une question qui sera posée par l’Afrique du Sud.
Au mois d’avril dernier, l’ambassadeur sudafricain Jerry Matjilla a
exprimé le soutien de son pays à l’élargissement du mandat de la MINURSO
à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. Un
positionnement qui ne manquera pas de susciter des grincements des dents
au Maroc qui, comme d’habitude, pourra profiter du veto français pour
éloigner ce fantôme qui le hante depuis plusieurs années.
Dans son dernier rapport sur le Sahara
Occidental, le SG de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé l’incapacité du
HCDH d’accéder au territoire sahraoui en vue de se recueillir de la
situation des droits de l’homme dans les territoires occupés par le
Maroc.
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