De
façon cyclique, quasi obsessionnelle, usant d’une propagande éculée et
belliqueuse, le Maroc s’acharne à porter atteinte à l’Algérie, à son
peuple, à L’État national et à ses institutions. Un comportement
hystérique qui ne prend même pas la peine de camoufler ses intentions.
Éternel récidiviste, ses actes, mus par une rancune tenace à l’égard de notre
pays, ne se comptent plus. Il a fait de son territoire une plateforme
permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à
l'Algérie. Il suffit juste de citer deux cas.
«Depuis
1948, aucun responsable israélien n'a fait de déclaration hostile à un
pays arabe à partir d'un autre pays arabe», s'était indigné Ramtane
Lamamra, faisant référence aux propos tenus par le ministre des Affaires
étrangères de l’entité sioniste sur l'Algérie lors d'une visite à
Rabat.
Le
scandale d'espionnage, dévoilé par le consortium de médias Forbidden
Stories et Amnesty International, a révélé que le Maroc a ciblé 6.000
Algériens, dont de hauts responsables.
N’ayant
plus aucun argument pour justifier aux yeux du monde sa colonisation
féroce du territoire sahraoui, les arrestations politiques de militants
indépendantistes, les enlèvements, les harcèlements et le pillage des
ressources de la RASD, le royaume chérifien n’hésite plus à distiller
des mensonges à propos des réfugiés sahraouis.
Intervenant
à la 82e réunion du comité permanent du Programme du HCR à Genève, le
représentant de la délégation algérienne a condamné énergiquement
l’attitude outrageante de la délégation marocaine pour entacher la
crédibilité et le bien-fondé de l’opération du HCR en Algérie.
La
délégation marocaine oublie que l'Algérie a été distinguée en sa
qualité de pays qui abrite le plus ancien camp de réfugiés du continent.
Cette consécration est intervenue lors de la célébration par l’Union
africaine du thème de l’année 2019 «Année des réfugiés, rapatriés et
personnes déplacées internes : pour des solutions durables aux
déplacements forcés en Afrique», qui coïncidait avec la commémoration du
50e anniversaire de la Convention de l'OUA de 1969 régissant les
aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.
La
Commission africaine des droits de l'homme et des peuples rendait un
hommage appuyé à la générosité et à l'hospitalité du peuple algérien, à
l’engagement de notre pays en faveur des réfugiés et des demandeurs
d'asile, qu'il s'agisse des représentants de mouvements de libération,
d'opposants politiques, de ressortissants palestiniens et syriens, mais
aussi et surtout des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis qu'il
accueille dans des camps dans la région de Tindouf depuis des décennies.
Il s'agit plus spécifiquement d’une juste reconnaissance de la
solidarité de l’Algérie en faveur des réfugiés sahraouis, et surtout
d’un rappel à la communauté internationale de la situation de ces
réfugiés qui attendent, depuis très longtemps, leur rapatriement,
librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution
durable à leur sort, basée sur le droit à l’autodétermination.
EL MOUDJAHID
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