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dimanche 19 septembre 2021

Indigne !

Indigne !

                


De façon cyclique, quasi obsessionnelle, usant d’une propagande éculée et belliqueuse, le Maroc s’acharne à porter atteinte à l’Algérie, à son peuple, à L’État national et à ses institutions. Un comportement hystérique qui ne prend même pas la peine de camoufler ses intentions.

Éternel récidiviste, ses actes, mus par une rancune tenace à l’égard de notre pays, ne se comptent plus. Il a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l'Algérie. Il suffit juste de citer deux cas.

«Depuis 1948, aucun responsable israélien n'a fait de déclaration hostile à un pays arabe à partir d'un autre pays arabe», s'était indigné Ramtane Lamamra, faisant référence aux propos tenus par le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste sur l'Algérie lors d'une visite à Rabat.

Le scandale d'espionnage, dévoilé par le consortium de médias Forbidden Stories et Amnesty International, a révélé que le Maroc a ciblé 6.000 Algériens, dont de hauts responsables.

N’ayant plus aucun argument pour justifier aux yeux du monde sa colonisation féroce du territoire sahraoui, les arrestations politiques de militants indépendantistes, les enlèvements, les harcèlements et le pillage des ressources de la RASD, le royaume chérifien n’hésite plus à distiller des mensonges à propos des réfugiés sahraouis.

Intervenant à la 82e réunion du comité permanent du Programme du HCR à Genève, le représentant de la délégation algérienne a condamné énergiquement l’attitude outrageante de la délégation marocaine pour entacher la crédibilité et le bien-fondé de l’opération du HCR en Algérie.

La délégation marocaine oublie que l'Algérie a été distinguée en sa qualité de pays qui abrite le plus ancien camp de réfugiés du continent. Cette consécration est intervenue lors de la célébration par l’Union africaine du thème de l’année 2019 «Année des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées internes : pour des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique», qui coïncidait avec la commémoration du 50e anniversaire de la Convention de l'OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.

La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples rendait un hommage appuyé à la générosité et à l'hospitalité du peuple algérien, à l’engagement de notre pays en faveur des réfugiés et des demandeurs d'asile, qu'il s'agisse des représentants de mouvements de libération, d'opposants politiques, de ressortissants palestiniens et syriens, mais aussi et surtout des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis qu'il accueille dans des camps dans la région de Tindouf depuis des décennies. Il s'agit plus spécifiquement d’une juste reconnaissance de la solidarité de l’Algérie en faveur des réfugiés sahraouis, et surtout d’un rappel à la communauté internationale de la situation de ces réfugiés qui attendent, depuis très longtemps, leur rapatriement, librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution durable à leur sort, basée sur le droit à l’autodétermination.

EL MOUDJAHID

 

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