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vendredi 15 février 2019

Le sommet de l'UA a renforcé les acquis sahraouis en termes de décolonisation


Publié le : jeudi, 14 février 2019 
 
Le sommet de l'UA a renforcé les acquis sahraouis en termes de décolonisation
BIR LAHLOU (territoires sahraouis libérés) -
 Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohmaed Ould Salek, a affirmé jeudi, dans une déclaration adressée aux médias, que le 32e sommet de l'Union Africaine avait renforcé les acquis de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
À ce propos, Ould Salek a estimé que ce sommet avait clairement démontré que l'UA accorde un grand intérêt au conflit entre le Maroc et le Sahara Occidental à travers l'appui aux efforts consentis par l'émissaire onusien, Horst Köhler, en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental. Le sommet de l'UA dont les travaux ont été clôturés récemment, "a renforcé la place du Sahara Occidental tant au niveau africain qu'international".
"L'UA qui accorde une importance majeure au règlement du conflit entre la RASD et le Maroc, a annoncé à travers le président de la commission lors de la séance de clôture, que "des actions sont menées actuellement pour définir une feuille de route permettant à la troïka (issue du sommet de Nouakchott) de concrétiser les décisions de l'UA visant la résolution du conflit entre deux pays membres de l'UA en l'occurrence la RASD et le Maroc tout en contribuant aux efforts onusiens que mène le SG de l'ONU et son envoyé spécial visant la décolonisation du Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique.
Selon le ministre sahraoui, cette véritable volonté à imposer la légitimité et les exigences de la charte constitutive outre les décisions prises par l'organisation continentale ont été "annoncés clairement quand le Maroc voulait donner une explication erronée sur les décisions du sommet de Nouakchott au moment ou les présidents mettaient l'accent sur la situation sécuritaire sur le plan continental".


À ce propos, le chef de la diplomatie sahraouie a fait savoir que lorsque le sommet "exposait la situation humanitaire en Afrique", l'occupant a tenté de contester les chiffres relatifs aux réfugiés sahraouis adoptés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) ayant recensé plus de 176.000 réfugiés".
Cependant, a-t-il révélé, la réponse de la commission de l'UA était "ferme" d'autant que la Maroc occupant le Sahara Occidental était et est toujours à l'origine de la persistance de la situation des réfugiés depuis 45 ans.

Lire aussi :  L'UA réitère son appui au processus de règlement du conflit du SaharaOccidental

Faciliter la mission de la commission des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés
Concernant les droits de l'Homme, le sommet a évoqué encore une fois les précédentes décisions de l'UA, qui "sollicitent le Royaume marocain de coopérer avec la commission africaine des droits de l'Homme et des peuples et de faciliter sa mission visant le constat de l'état des droits de l'Homme dans les territoires occupés et d'en soumettre un rapport".
Ces décisions "exigent de l'occupant la signature de la charte africaine y afférente", a ajouté le ministre.
"En dépit des campagnes et manœuvres marocaines connues de tous, le 32ème sommet de l'UA a enregistré un franc succès, notamment suite à l'élection de l'Algérie, du Nigéria, du Kenya et du Lesotho en tant que membres au Conseil de paix et de sécurité de l'UA pour un mandat de trois ans et celle de l'Afrique du Sud à la présidence du prochain sommet de l'UA en février 2020 et elle est, aux côtés de l'Egypte et du Rwanda, l'un des membres du mécanisme africain (Troïka) pour un mandat de trois ans", a affirmé Ould Salek.
Le membre du front Polisario a estimé que la participation de la RASD à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire, tenue à Addis-Abeba et organisée par l'UA, l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds international de développement agricole (FIDA), outre sa participation aux conférences de partenariat de hauts niveaux à Abidjan, Malabo, Maputo, Tokyo et Bruxelles, sont tous "des signes qui prouvent que la démarche de la RASD pour imposer son entière souveraineté et prendre sa place entre les nations est irréversible".

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