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Dans un rapport rendu public ce jeudi, Human Rights Watch et Amnesty International s’intéressent aux allégations de torture et de violences policières formulées par le leader du Hirak et les autres détenus. Les deux ONG exhortent les autorités et les tribunaux à effectuer des examens médicaux «rapides» afin de préserver toutes les preuves physiques appropriées.
Les allégations de torture formulées par les détenus du Hirak
s’exportent à l’international.
Ce jeudi, Human Rights Watch (HRW) et
Amnesty International ont exhorté les autorités marocaines à «lutter
contre l'impunité et assurer des procès équitables». Dans un rapport
émis depuis Tunis, les deux ONG ont appelé les tribunaux de Casablanca
et Al Hoceima à «assurer des examens médicaux rapides» pour enquêter sur
l’éventualité de l’utilisation de la force contre les figures de proue
du Hirak, dont Nasser Zafzafi.
Des plaies, des points de suture et des bleus
Le document, publié sur le site officiel du HWR,
affirme que Zafzafi, 38 ans, est «le plus connu d'au moins 127
manifestants et des militants emprisonnés lors d'une répression
policière sur les manifestations, pour la plupart pacifiques, dans le
nord du Maroc». Une large opération qui a débuté fin mai. Le rapport des
deux associations internationales cite Abdelaziz Nouaydi, l'un des
avocats de Zafzafi à qui ce dernier aurait adressé un compte rendu de
l’«abus» dont il a été victime. L’avocat est également membre du comité
consultatif de la division Human Rights Watch du Moyen-Orient et
d'Afrique du Nord.
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