Siha Moha
Elle se nomme Salima Ziani, mais elle préfère qu’on l’appelle Silya, « parce que c’est un prénom berbère ». Cette jeune femme de 23 ans poursuivait des études de culture amazighe à Oujda, loin d’Al Hoceïma, sa ville natale, lorsque Mouhcine Fikri est mort broyé dans une benne à ordures. Ella a ressenti, ce jour-là, un choc profond.
Depuis, Silya n’a pas repris le chemin des études, qui pèsent
lourd dans le maigre budget familial. « Le Rif entier croit dans la
liberté, l’humanité et la justice sociale », proclamait, avant son
arrestation le 5 juin, cette pasionaria toujours enveloppée dans le
drapeau amazigh lors des manifestations. Connue pour ses talents de
chanteuse, cette artiste est devenue une figure incontournable du Hirak,
un mouvement social qui exprime, selon elle, les maux dont souffre le
Rif, mais aussi tout le Maroc.Elle se nomme Salima Ziani, mais elle préfère qu’on l’appelle Silya, « parce que c’est un prénom berbère ». Cette jeune femme de 23 ans poursuivait des études de culture amazighe à Oujda, loin d’Al Hoceïma, sa ville natale, lorsque Mouhcine Fikri est mort broyé dans une benne à ordures. Ella a ressenti, ce jour-là, un choc profond.
Jeudi, 22 Juin, 2017 L'Humanité
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© Ayoub Benkarroum
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