Une délégation tunisienne
d’avocats et défenseurs des droits humains a été interceptée par la
police marocaine alors qu’elle voulait se rendre à Al Hoceima, dans le
Rif.
L’état de santé de plusieurs détenus en grève de la faim inquiète.
L’état de santé de plusieurs détenus en grève de la faim inquiète.
ZOOM
Mobilisation
des partisans du mouvement marocain dit du « Hirak » devant le tribunal
de Casablanca le 17 octobre. / Fadel Senna/AFP
Dans la nuit du 16 au
17 octobre, alors qu’elle n’était plus qu’à une quarantaine de
kilomètres d’Al Hoceima après dix heures de route depuis Casablanca, une
délégation tunisienne d’avocats et de défenseurs des droits humains a
été interceptée par la police.
Elle a été empêchée de se rendre dans la ville de la région du Rif, dans le Nord, où des manifestations massives s’étaient tenues pendant plus de six mois avant que la répression policière ne mette un terme avant l’été au mouvement dit du « Hirak » pour le développement et contre la marginalisation du Rif.
L’avocat tunisien Ridha Raddaoui et le président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) Messaoud Romdhani, à la tête de la délégation, comptaient apporter leur soutien aux familles des manifestants détenus, visiter ces derniers dans les prisons, mener une mission d’observation pendant les procès.
Lire la suiteElle a été empêchée de se rendre dans la ville de la région du Rif, dans le Nord, où des manifestations massives s’étaient tenues pendant plus de six mois avant que la répression policière ne mette un terme avant l’été au mouvement dit du « Hirak » pour le développement et contre la marginalisation du Rif.
L’avocat tunisien Ridha Raddaoui et le président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) Messaoud Romdhani, à la tête de la délégation, comptaient apporter leur soutien aux familles des manifestants détenus, visiter ces derniers dans les prisons, mener une mission d’observation pendant les procès.
« La dérive autoritaire et policière en cours au Maroc »
« La délégation a été obligée de faire demi-tour et a été escortée par les forces de sécurité marocaines pendant 200 kilomètres », précise Mouhhiedine Cherbib du comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme (CRLDHT). « C’est malheureusement la démonstration de la dérive autoritaire et policière en cours au Maroc », déplore-t-il.https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Au-Maroc-350-manifestants-Rif-sont-toujours-prison-2017-10-19-1200885618
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