Pour 2018 Solidmar adresse ses vœux d’année fraternelle à
tous ses lecteurs.
L’un d’eux qui vient de m’adresser
les siens regrette que nos informations diffusées « réduisent le Maroc
à sa part d'ombre qu'il faut combattre mais qui n'est pas que ça. »
Bien entendu. Je ne manque d’ailleurs pas une occasion de parler de la
beauté de ce pays que j’aime, ni de la chaleur de l’accueil généreux de son peuple. Et je
suis toujours contente de pouvoir diffuser un aspect positif, ce qui est assez rare,
je l'avoue.
N'oublions pas que le but du blog Solidmar, lorsque nous l’avons créé
en 2009 avec Fausto Giudice, est d’informer sur la situation des droits de
l’Homme au Maroc et au Sahara Occidental. Et là, il y a rarement de quoi jubiler. Les
informations que je trouve sur internet, ou celles que me font parvenir mes
amis marocains depuis leurs associations de droits de l’Homme, et celles
d’Amnesty, de l’ACAT, de HRW... sont, il faut en convenir, plus dramatiques que
joyeuses.
Sinon, pour informer sur les réalisations grandioses et exceptionnelles comme le TGV, le satellite, sur les immenses mérites du monarque, il n’y aurait qu’à
nous plonger dans la presse obséquieuse contrôlée par l'agence MAP. Mais ce côté clinquant du Maroc ne nous intéresse pas.
La presse indépendante marocaine a dû mettre de l’eau dans son vin ou disparaître. Les bons journalistes, s'ils ne sont pas en prison, se sont repliés sur Internet devenu source d'informations de qualité.
La presse indépendante marocaine a dû mettre de l’eau dans son vin ou disparaître. Les bons journalistes, s'ils ne sont pas en prison, se sont repliés sur Internet devenu source d'informations de qualité.
Mais promis pour 2018 : nous allons essayer d’être plus attentifs à
traquer des « parts de soleil » du Maroc et bien sûr les diffuser avec plaisir.
Bonne année à tous
Solidmar, 1/1/2018
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