Mustapha Kartit a partagé un lien dans le groupe Les Ami·e·s de La Cimade.
Un
nouveau bateau humanitaire va naviguer à partir de ce jeudi 20 décembre
2018 au large de la Libye, pour la première fois sous pavillon
allemand. Il a quitté ce jeudi le sud de l'Espagne. Une initiative
pilotée par l'ONG allemande Sea-Eye.
Il va naviguer à partir de ce jeudi 20 décembre
2018 au large de la Libye, pour la première fois sous pavillon
allemand. Il a quitté ce jeudi le sud de l'Espagne. Une initiative
pilotée par l'ONG allemande Sea-Eye.
Société
Publié
Emission spéciale MRE : Les Marocains du monde, oubliés de la politique migratoire ?
L’émission spéciale MRE, présentée par Mohamed Ezzouak, est le fruit d’un partenariat entre Radio 2M et Yabiladi.com.
Temps de lecture: 1'
Le Pacte de Marrakech a été approuvé le 10 décembre par la majorité des Etats membres des Nations unies / Ph. Fadel Senna (AFP)
Le Maroc pays d’émigration, pays de transit et plus récemment pays
d’immigration. En moins d’une vingtaine d’années, le royaume est devenu
un acteur clé dans le débat international sur les flux migratoires. Au
lendemain de la journée internationale des migrants, et après la
signature du Pacte de Marrakech, il est utile de rembobiner la cassette
pour analyser l’évolution des politiques publiques à destination des
travailleurs marocains à l’étranger, devenus MRE (Marocains résidant à
l’étranger), ou plus récemment appelés les Marocains du monde.
L’idée est de nous inscrire en faux avec la fameuse phrase de John Fitzgerald Kennedy : «qu’a fait notre pays pour sa diaspora ?» Car il est indéniable que les quelques millions de Marocains à l’étranger ont contribué, contribuent, et contribueront à la vie culturelle, sportive, au soutien social et à l’économie du Maroc. Les chiffres sont éloquents : environ 65 milliards de dirhams de transfert de devises en 2017 par nos MRE. Près de trois fois les investissements direct étrangers en 2017. 4 à 5 millions de MRE transferts autant de devises que ne dépensent les 12 millions de touristes étrangers que reçoit le royaume. Sans oublier qu’environ la moitié de ses touristes sont en fait des MRE.
Il est utile dès lors de s’interroger sur la qualité et la quantité des mesures gouvernementales à destination d’une partie de la population marocaine à l’étranger. Enseignement des langues marocaines aux enfants, activités culturelles et consulaires, protection juridique, gestion du culte, participation politique, autant de sujets qui font débat au sein de la communauté marocaine à l’étranger. La diaspora marocaine, grande oubliée des politiques migratoires du Maroc ? C’est la question posée à deux spécialistes du sujet.
L’idée est de nous inscrire en faux avec la fameuse phrase de John Fitzgerald Kennedy : «qu’a fait notre pays pour sa diaspora ?» Car il est indéniable que les quelques millions de Marocains à l’étranger ont contribué, contribuent, et contribueront à la vie culturelle, sportive, au soutien social et à l’économie du Maroc. Les chiffres sont éloquents : environ 65 milliards de dirhams de transfert de devises en 2017 par nos MRE. Près de trois fois les investissements direct étrangers en 2017. 4 à 5 millions de MRE transferts autant de devises que ne dépensent les 12 millions de touristes étrangers que reçoit le royaume. Sans oublier qu’environ la moitié de ses touristes sont en fait des MRE.
Il est utile dès lors de s’interroger sur la qualité et la quantité des mesures gouvernementales à destination d’une partie de la population marocaine à l’étranger. Enseignement des langues marocaines aux enfants, activités culturelles et consulaires, protection juridique, gestion du culte, participation politique, autant de sujets qui font débat au sein de la communauté marocaine à l’étranger. La diaspora marocaine, grande oubliée des politiques migratoires du Maroc ? C’est la question posée à deux spécialistes du sujet.
Invités de l’émission
Mohamed Charef :
Président de la Commission régionale des droits de l’Homme d’Agadir,
Mohammed Charef est géographique – urbaniste, expert dans le domaine des
migrations, de la mobilité des populations et de l’aménagement urbain.
Il est diplômé de l’Institut d’aménagement régional d’Aix-En Provence
(IAR), docteur en géographie de l’aménagement de l’Université de
Poitiers (1986) et docteur en sciences de l’Université Libre de
Bruxelles (2000).
Mohamed Charef est également professeur de géographie à la l’Université Ibnou Zohr d’Agadir, directeur de l’Observatoire régional des migrations : espaces et sociétés (ORMES) et membre associé de l’équipe MIGRINTER-CNRS Poitiers France. A son actif, plusieurs publications dans le domaine des populations et du développement, dont ‘La circulation migratoire marocaine un pont entre deux rives’, ‘Grands traits et impacts des transports sur la mondialisation de l’émigration marocaine’, ‘Un aspect méconnu des vieux émigrés-immigrés : la transnationalisation’, ‘Les migrations au féminin’, entre autres.
Mehdi Alioua : Docteur en sociologie, Mehdi Alioua est enseignant-chercheur permanent à Sciences Po Rabat de l’Université internationale de Rabat et chercheur au LePoSHS de l’UIR. Il est co-responsable de l’Axe 3 du LMI MOVIDA : Transformation des gouvernances politiques (politiques migratoires et citoyennetés, construction du droit, cosmopolitisme) et ancien président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM).
Mehdi Alioua a commencé ses recherches sur les migrations transsahariennes et sur le cosmopolitisme au Maroc en 2002. Il s’intéresse aux redéploiements des migrations internationales dans la région, au transnationalisme et aux différents régimes de mobilités qui lui sont liés, aux processus de globalisation et aux transformations sociopolitiques qu’ils entraînent, aux processus de démocratisation, ainsi qu’aux droits des étrangers et aux conflits sociaux.
Mohamed Charef est également professeur de géographie à la l’Université Ibnou Zohr d’Agadir, directeur de l’Observatoire régional des migrations : espaces et sociétés (ORMES) et membre associé de l’équipe MIGRINTER-CNRS Poitiers France. A son actif, plusieurs publications dans le domaine des populations et du développement, dont ‘La circulation migratoire marocaine un pont entre deux rives’, ‘Grands traits et impacts des transports sur la mondialisation de l’émigration marocaine’, ‘Un aspect méconnu des vieux émigrés-immigrés : la transnationalisation’, ‘Les migrations au féminin’, entre autres.
Mehdi Alioua : Docteur en sociologie, Mehdi Alioua est enseignant-chercheur permanent à Sciences Po Rabat de l’Université internationale de Rabat et chercheur au LePoSHS de l’UIR. Il est co-responsable de l’Axe 3 du LMI MOVIDA : Transformation des gouvernances politiques (politiques migratoires et citoyennetés, construction du droit, cosmopolitisme) et ancien président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM).
Mehdi Alioua a commencé ses recherches sur les migrations transsahariennes et sur le cosmopolitisme au Maroc en 2002. Il s’intéresse aux redéploiements des migrations internationales dans la région, au transnationalisme et aux différents régimes de mobilités qui lui sont liés, aux processus de globalisation et aux transformations sociopolitiques qu’ils entraînent, aux processus de démocratisation, ainsi qu’aux droits des étrangers et aux conflits sociaux.
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Emission spéciale MRE : Les Marocains du monde, oubliés de la politique migratoire ?
L’émission spéciale MRE, présentée par Mohamed Ezzouak, est le fruit d’un partenariat entre Radio 2M et Yabiladi.com.
Temps de lecture: 1'
Le Pacte de Marrakech a été approuvé le 10 décembre par la majorité des Etats membres des Nations unies / Ph. Fadel Senna (AFP)
Le Maroc pays d’émigration, pays de transit et plus récemment pays
d’immigration. En moins d’une vingtaine d’années, le royaume est devenu
un acteur clé dans le débat international sur les flux migratoires. Au
lendemain de la journée internationale des migrants, et après la
signature du Pacte de Marrakech, il est utile de rembobiner la cassette
pour analyser l’évolution des politiques publiques à destination des
travailleurs marocains à l’étranger, devenus MRE (Marocains résidant à
l’étranger), ou plus récemment appelés les Marocains du monde.
L’idée est de nous inscrire en faux avec la fameuse phrase de John Fitzgerald Kennedy : «qu’a fait notre pays pour sa diaspora ?» Car il est indéniable que les quelques millions de Marocains à l’étranger ont contribué, contribuent, et contribueront à la vie culturelle, sportive, au soutien social et à l’économie du Maroc. Les chiffres sont éloquents : environ 65 milliards de dirhams de transfert de devises en 2017 par nos MRE. Près de trois fois les investissements direct étrangers en 2017. 4 à 5 millions de MRE transferts autant de devises que ne dépensent les 12 millions de touristes étrangers que reçoit le royaume. Sans oublier qu’environ la moitié de ses touristes sont en fait des MRE.
Il est utile dès lors de s’interroger sur la qualité et la quantité des mesures gouvernementales à destination d’une partie de la population marocaine à l’étranger. Enseignement des langues marocaines aux enfants, activités culturelles et consulaires, protection juridique, gestion du culte, participation politique, autant de sujets qui font débat au sein de la communauté marocaine à l’étranger. La diaspora marocaine, grande oubliée des politiques migratoires du Maroc ? C’est la question posée à deux spécialistes du sujet.
L’idée est de nous inscrire en faux avec la fameuse phrase de John Fitzgerald Kennedy : «qu’a fait notre pays pour sa diaspora ?» Car il est indéniable que les quelques millions de Marocains à l’étranger ont contribué, contribuent, et contribueront à la vie culturelle, sportive, au soutien social et à l’économie du Maroc. Les chiffres sont éloquents : environ 65 milliards de dirhams de transfert de devises en 2017 par nos MRE. Près de trois fois les investissements direct étrangers en 2017. 4 à 5 millions de MRE transferts autant de devises que ne dépensent les 12 millions de touristes étrangers que reçoit le royaume. Sans oublier qu’environ la moitié de ses touristes sont en fait des MRE.
Il est utile dès lors de s’interroger sur la qualité et la quantité des mesures gouvernementales à destination d’une partie de la population marocaine à l’étranger. Enseignement des langues marocaines aux enfants, activités culturelles et consulaires, protection juridique, gestion du culte, participation politique, autant de sujets qui font débat au sein de la communauté marocaine à l’étranger. La diaspora marocaine, grande oubliée des politiques migratoires du Maroc ? C’est la question posée à deux spécialistes du sujet.
Invités de l’émission
Mohamed Charef :
Président de la Commission régionale des droits de l’Homme d’Agadir,
Mohammed Charef est géographique – urbaniste, expert dans le domaine des
migrations, de la mobilité des populations et de l’aménagement urbain.
Il est diplômé de l’Institut d’aménagement régional d’Aix-En Provence
(IAR), docteur en géographie de l’aménagement de l’Université de
Poitiers (1986) et docteur en sciences de l’Université Libre de
Bruxelles (2000).
Mohamed Charef est également professeur de géographie à la l’Université Ibnou Zohr d’Agadir, directeur de l’Observatoire régional des migrations : espaces et sociétés (ORMES) et membre associé de l’équipe MIGRINTER-CNRS Poitiers France. A son actif, plusieurs publications dans le domaine des populations et du développement, dont ‘La circulation migratoire marocaine un pont entre deux rives’, ‘Grands traits et impacts des transports sur la mondialisation de l’émigration marocaine’, ‘Un aspect méconnu des vieux émigrés-immigrés : la transnationalisation’, ‘Les migrations au féminin’, entre autres.
Mehdi Alioua : Docteur en sociologie, Mehdi Alioua est enseignant-chercheur permanent à Sciences Po Rabat de l’Université internationale de Rabat et chercheur au LePoSHS de l’UIR. Il est co-responsable de l’Axe 3 du LMI MOVIDA : Transformation des gouvernances politiques (politiques migratoires et citoyennetés, construction du droit, cosmopolitisme) et ancien président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM).
Mehdi Alioua a commencé ses recherches sur les migrations transsahariennes et sur le cosmopolitisme au Maroc en 2002. Il s’intéresse aux redéploiements des migrations internationales dans la région, au transnationalisme et aux différents régimes de mobilités qui lui sont liés, aux processus de globalisation et aux transformations sociopolitiques qu’ils entraînent, aux processus de démocratisation, ainsi qu’aux droits des étrangers et aux conflits sociaux.
Mohamed Charef est également professeur de géographie à la l’Université Ibnou Zohr d’Agadir, directeur de l’Observatoire régional des migrations : espaces et sociétés (ORMES) et membre associé de l’équipe MIGRINTER-CNRS Poitiers France. A son actif, plusieurs publications dans le domaine des populations et du développement, dont ‘La circulation migratoire marocaine un pont entre deux rives’, ‘Grands traits et impacts des transports sur la mondialisation de l’émigration marocaine’, ‘Un aspect méconnu des vieux émigrés-immigrés : la transnationalisation’, ‘Les migrations au féminin’, entre autres.
Mehdi Alioua : Docteur en sociologie, Mehdi Alioua est enseignant-chercheur permanent à Sciences Po Rabat de l’Université internationale de Rabat et chercheur au LePoSHS de l’UIR. Il est co-responsable de l’Axe 3 du LMI MOVIDA : Transformation des gouvernances politiques (politiques migratoires et citoyennetés, construction du droit, cosmopolitisme) et ancien président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM).
Mehdi Alioua a commencé ses recherches sur les migrations transsahariennes et sur le cosmopolitisme au Maroc en 2002. Il s’intéresse aux redéploiements des migrations internationales dans la région, au transnationalisme et aux différents régimes de mobilités qui lui sont liés, aux processus de globalisation et aux transformations sociopolitiques qu’ils entraînent, aux processus de démocratisation, ainsi qu’aux droits des étrangers et aux conflits sociaux.
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