Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala
Le tribunal administratif de Rabat a rejeté le 18 février une demande du Groupe d’Action National pour la Palestine d’interdire l’entrée au Maroc à la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, attendue à Marrakech pour participer à une conférence internationale sur la sécurité routière, et d’engager des poursuites contre elles pour crimes de guerre.
Le Jardin d’Agronomie Tropicale est un rappel inquiétant du sombre passé colonial de l’Europe.
Toutes les images sont publiées avec l'aimable autorisation de Seph Lawless.
Cachés
dans les profondeurs du bois de Vincennes, à Paris, se trouvent les
restes d’un terrible secret. Si ce n’était les fenêtres à barreaux et
les cages délabrées, ces bâtiments envahis par la végétation pourraient
être confondus avec les ruines d'un village abandonné. Mais parmi les
linceuls d’herbes et les plantes grimpantes se trouve quelque chose
d’encore plus sinistre : le Jardin d’Agronomie Tropicale, un véritable
zoo humain. Au
début du XXe siècle, des ressortissants des colonies françaises du
Soudan, du Maroc et de la République démocratique du Congo ont été
contraints de vivre dans ces villages artificiels ou « expositions » –
chacune fondée sur une culture ethnique différente – afin de divertir
les visiteurs européens. Les prisonniers étaient forcés d’accomplir des
rituels traditionnels. Tout cela, semble-t-il, dans le but de célébrer
le colonialisme européen et renforcer la supériorité occidentale. Un
certain nombre de ces « expositions ethnologiques » sont restées en
activité en Allemagne, en Belgique, en France et aux États-Unis
jusqu'aux années 1930, 1940 et 1950, quand elles ont finalement commencé
à fermer leurs portes. Mais alors que la plupart des pays ont effacé
toutes les traces de leur implication dans les zoos humains, un dernier
rappel de ces atrocités demeure en banlieue parisienne. Le photographe Seph Lawless,
connu pour ses séries sur les bâtiments abandonnés et le délabrement
urbain, a récemment documenté les vestiges du Jardin d’Agronomie
Tropicale. Selon lui, un témoignage photographique peut aider à
sensibiliser le public à ce sujet à une époque où les conséquences du
colonialisme sont encore évidentes et où la xénophobie persiste.
VICE : Bonjour, Seph. Comment avez-vous connu l'existence du zoo humain de Vincennes ? Seph :
Dans le cadre de mes projets, j’essaie vraiment de documenter des
endroits inhabituels. J'avais déjà effectué des recherches sur
l'histoire des zoos humains en général. Je savais qu’il y en avait eu en
Angleterre et à Berlin, mais ils ont tous disparu. Sur Internet, il y
avait très peu d’informations sur celui qui restait en France. Donc,
quand je suis arrivé à Paris il y a quelques mois, je suis immédiatement
parti à la recherche du Jardin d’Agronomie Tropicale – c’était l’axe
principal de mon voyage.
Comment était-ce, une fois là-bas ? J'y
ai passé presque une journée entière, principalement parce qu'il a
commencé à pleuvoir plus tard dans l'après-midi.
De quoi « le procès Kastet » est-il le nom ?
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La politique de musellement des voix reste fermement en place au Maroc.
Hamid Mahdaoui, Ismail Laghzaoui, et maintenant Ridouan Kastet—la liste ne
cesse ...
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