La France a expulsé 1.161
Marocains en 2018. Les Marocains expulsés figurent ainsi dans le top 5
des individus boutés hors des frontières françaises après les Albanais,
les Roumains et les Algériens.
C’est ce
que révèle un récent rapport parlementaire relayé par la presse
française et qui fait une comparaison entre le coût des expulsions et
les aides au retour. Si, dans ce rapport, les Marocains figurent à la
quatrième place par nationalité des personnes expulsées, les Albanais
viennent en tête (2.112), suivis des Roumains (1.909), des Algériens
(1.525) alors que Soudanais (872) pointent à la cinquième place.
D’autre part, et à en croire le rapport d’un collectif d’associations, les Centres de rétention administrative (CRA), passage menant généralement à une expulsion, avaient accueilli 2.286 Marocains à fin 2018, soit 9,2% du total.
Nos ressortissants viennent ainsi à la troisième place après les Algériens (3.640, soit 14,6 %) et les Albanais (2.451, soit 9,8 % du total).
Ce rapport révèlent non seulement les difficiles conditions de vie dans les CRA, mais surtout les violations de la loi commisses par les autorités françaises: en général, il est question d’expulsions effectuées avant que la procédure en justice ne soit terminée ou même entamée. C’est le cas d’un ressortissant marocain expulsé le jour de sa première audience devant un tribunal.
Mais les autorités semblent avoir un autre souci plus important et qui est plutôt d’ordre financier. Le rapport parlementaire français déplore le coût financier jugé exorbitant des expulsions et qui s’est situé en 2018 à quelque 500 millions d’euros.
La solution? Les parlementaires français soulignent qu’une aide financière au retour coûte six fois moins cher qu’une expulsion. Une expulsion, tous frais compris (procédure, hébergement, transport, escorte…), coûte une moyenne de 13.800 euros alors qu’une aide au retour se situe généralement aux alentours de 2.500 euros.
D’autre part, et à en croire le rapport d’un collectif d’associations, les Centres de rétention administrative (CRA), passage menant généralement à une expulsion, avaient accueilli 2.286 Marocains à fin 2018, soit 9,2% du total.
Nos ressortissants viennent ainsi à la troisième place après les Algériens (3.640, soit 14,6 %) et les Albanais (2.451, soit 9,8 % du total).
Ce rapport révèlent non seulement les difficiles conditions de vie dans les CRA, mais surtout les violations de la loi commisses par les autorités françaises: en général, il est question d’expulsions effectuées avant que la procédure en justice ne soit terminée ou même entamée. C’est le cas d’un ressortissant marocain expulsé le jour de sa première audience devant un tribunal.
Mais les autorités semblent avoir un autre souci plus important et qui est plutôt d’ordre financier. Le rapport parlementaire français déplore le coût financier jugé exorbitant des expulsions et qui s’est situé en 2018 à quelque 500 millions d’euros.
La solution? Les parlementaires français soulignent qu’une aide financière au retour coûte six fois moins cher qu’une expulsion. Une expulsion, tous frais compris (procédure, hébergement, transport, escorte…), coûte une moyenne de 13.800 euros alors qu’une aide au retour se situe généralement aux alentours de 2.500 euros.
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