Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala
Le Maroc devient le premier fournisseur agricole de l’Espagne
Les importations espagnoles de fruits et légumes marocains ont augmenté de 24 % en volume et 23 % en valeur au cours du premier trimestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données actualisées de l’Association des producteurs et exportateurs de fruits, légumes, fleurs et plantes vivantes en Espagne (FEPEX).
Le Maroc est devenu le premier fournisseur de fruits et légumes de l’Espagne, avec un volume de 188 076 tonnes, pour une valeur de 481 millions d’euros au cours de la période. Dans l’ensemble, les importations espagnoles de fruits et légumes frais ont atteint 1 100 000 tonnes à fin mars 2025 pour un total de 1,442 milliard d’euros, ce qui représente une hausse de 8 % en volume et 15 % en valeur.
Selon la FEPEX, les importations espagnoles de fruits et légumes marocains ont augmenté de plus de 20 % au premier trimestre de cette année par rapport à la même période de 2021, pour une valeur qui s’est établie à 481 millions d’euros contre 311 millions d’euros en 2021, soit une progression d’environ 54 %.
La tomate est le principal produit agricole importé par l’Espagne depuis le Maroc. Au cours de la période, 32 313 tonnes de tomates marocaines ont été importées contre 24 118 tonnes en 2024, soit une hausse de 34 %. En termes de valeur, ces exportations marocaines ont atteint plus de 52 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de plus de 57 %.
En deuxième position, on retrouve le poivron, avec plus de 32 000 tonnes importées depuis le Maroc, pour une valeur de plus de 42 millions d’euros, soit une hausse de 4 %, malgré une baisse de 2 % du volume par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Viennent ensuite les haricots verts, avec plus de 19 000 tonnes, pour une valeur de 42 millions d’euros, malgré une baisse de 17 % et 12 % en termes de volume et de valeur.
Depuis le début du mouvement, près de 2 000 Gilets Jaunes
ont été condamnés par la justice et 40% d’entre eux ont écopés de peines
de prison ferme. Une sévérité inédite pour des prévenus au casier bien
souvent vierge.
Qu’elle
soit policière, judiciaire ou administrative, la répression qui touche
le mouvement des Gilets Jaunes est d’une ampleur inédite. Moins visible
que les violences policières, le traitement judiciaire réservé à ceux
qui se sont retrouvés, bien souvent pour la première fois, devant les
tribunaux marque une volonté affichée de « faire des exemples ».
Car si les magistrats sont indépendants, les consignes de fermeté du
gouvernement ont largement été suivies : 40% des Gilets jaunes déférés
devant la justice, la plupart du temps au cours de procédures
expéditives de comparutions immédiates, ont écopés de peines de prison
ferme (soit 800 personnes, selon les chiffres du parquet communiqués fin
mars 2019), et 313 mandats de dépôts ont été prononcés, pour des peines
qui, selon les dispositions prévues par le Code pénal, seraient
normalement aménagées. Ce qui conduit le Syndicat des Avocats de France
(SAF) à dénoncer une justice d’exception, devenue le bras armé du
maintien de l’ordre.
À Besançon, Frédéric Vuillaume et sa famille ont subi un véritable
acharnement, multipliant gardes à vue, perquisition, contrôle judiciaire
et prison ferme. Militant de longue date, Fréderic est l’un des piliers
de la contestation à Besançon et participe au mouvement des Gilets
jaunes depuis le début. Jamais il n’avait connu une telle répression
auparavant.
Une
répression qui touche non seulement les Gilets Jaunes, mais aussi plus
largement tous les militants et opposants, qui, comme le souligne la
chercheuse Vanessa Codaccioni, spécialiste de la répression, sont
assimilés soit à des terroristes soit à des criminels, non seulement
dans les mots mais aussi dans les logiques répressives et les peines
mises en œuvre.
« Dans notre pays », constate Jean Marie Delarue, président du Conseil National des Droits de l’Homme, « les libertés publiques sont en très mauvais état ».
La poésie après Gaza
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Au désespoir, Karim Kattan oppose dans son premier recueil de poèmes la
luxuriance et la force vitale des jardins de toute la littérature.
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