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Télégrammes

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a reporté, ce mardi 7 janvier 2025, l’examen du dossier « Qatargate/Moroccogatre », relatif à des soupçons de corruption au sein du Parlement européen. La chambre a décidé de scinder certaines questions à évacuer dans ce dossier de l’examen de la légalité des méthodes particulières de recherche. Elle a fixé deux audiences, les 18 et 25 mars, pour déterminer quelles personnes physiques ou morales peuvent avoir un intérêt à agir dans ce dossier et se constituer partie civile (5 dissidents marocains ont demandé à être constitués partie civile), mais aussi pour déterminer qui est encore à ce stade inculpé. La chambre a estimé que tant que ces questions resteront en suspens, elle ne pourra pas examiner si les méthodes particulières de recherche qui ont été utilisées dans ce dossier étaient légales ou non. Elle a arrêté la date du 22 avril pour évoquer cet aspect « technique », date susceptible d’être modifiée. Depuis 2022, le parquet fédéral belge mène une vaste enquête sur des tentatives du Qatar et du Maroc d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen par l’intermédiaire de l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity. Dans ce dossier ont également été mis en cause l’associé de Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, et sa compagne, Eva Kaili, qui fut l’une des 14 vices-président·es du Parlement européen, ainsi que le lobbyiste italo-bruxellois Nicolo Figa-Talamanca, l’eurodéputé belge Marc Tarabella et l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino. Pier Antonio Panzeri a bénéficié du statut de repenti, acceptant dès lors de collaborer activement à l’enquête.

dimanche 18 octobre 2020

L’Afrique du Sud appelle à la nomination rapide d’un nouvel envoyé personnel de l’ONU au Sahara occidental

SPS 16/10/2020 - 13:04

New York (Nations-Unies) , 16 oct 2020 (SPS) Le représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies, Xolisa Mabhongo, a appelé à l’accélération de la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, réaffirmant le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions de l’ONU.

"Notre soutien à la lutte du peuple du Sahara occidental pour l'autodétermination repose sur les principes de la décolonisation, de la promotion des droits de l'homme, de la légalité internationale et de la stabilité et de la sécurité du continent africain", a déclaré, mercredi, M. Mbohongo, lors du débat général conjoint de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), dont les travaux ont débuté mardi 14 octobre.

A cet égard, le diplomate sud-africain a mis l'accent sur la nécessité pour les Nations Unies de "faciliter la tenue du référendum pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination conformément au mandat attribué à la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) il y a exactement 31 ans".

"Malheureusement, cela ne s'est pas encore produit", a-t-il regretté, soulignant toutefois, qu'"il demeure impératif que le référendum envisagé ait lieu pour permettre au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à l'autodétermination".

M. Nbohongo, a, en outre appelé l’ONU à "assumer pleinement sa responsabilité de protéger les droits humains au Sahara occidental occupé" et demandé au Conseil de sécurité "de veiller à ce que la MINURSO, (qui doit être renouvelée ce mois-ci par le Conseil de sécurité), conserve son impartialité et son indépendance".

Aussi, ajoute le diplomate, "l'Afrique du Sud souhaite encourager le Secrétaire général à accélérer le processus de nomination de l’Envoyé personnel au Sahara occidental". Il s’agit d’après lui, d'"un mécanisme important des Nations Unies qui relancera le dialogue entre les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, pour reprendre les négociations directes comme l’a demandé le Conseil de sécurité dans ses résolutions pertinentes".

Cela, explique-t-il, "est essentiel pour garantir que l'élan créé par les efforts louables" de l'ancien Envoyé personnel des Nations Unies, Horst Kohler, lors du cycle de négociations de Genève en décembre 2018 et mars 2019, ne soit "mis aux oubliettes de l'histoire". De fait, il a jugé "le travail du Comité spécial de la décolonisation (Comité des 24) demeure d'autant plus important pour réaliser ces nobles aspirations".

En effet, pour l'intervenant, "l'existence du colonialisme et de l'occupation sous quelque forme ou manifestation que ce soit, y compris l'exploitation économique, est incompatible à la fois avec la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux et avec la Déclaration universelle des droits de l'homme, comme le stipule la Charte des Nations Unies".

"Il est donc regrettable qu'il reste 17 territoires non autonomes qui n'ont pas encore exercé leur droit à l'autodétermination, près de six décennies après l'adoption de la résolution 1514 de l'Assemblée générale", a-t-il encore soutenu.

"L'Afrique du Sud attache une grande importance à la question de la décolonisation et félicite pleinement le Comité spécial sur la mise en œuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux pour ses efforts visant à faire face au sort de ceux qui vivent encore sous domination coloniale et étrangère", a-t-il affirmé.

En conclusion, le représentant de l'Afrique du Sud a exhorté la communauté internationale à "s'engager pleinement en faveur de l'élimination totale du colonialisme dans toutes ses formes et manifestations, tout en appelant l’Organisation des Nations Unies à contribuer plus efficacement à cette fin". (SPS)

 

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