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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

dimanche 31 juillet 2022

Écoute moi système criminel ...

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Écoute moi système criminel, en terrorisant le peuple tu ne gagnera pas!
Celui-ci finira par se révolter contre toi et contre cette dynastie pourrie !
Aujourd'hui tu sais que ta fin est proche, tu ne dois pas paniquer car c'est toi le coupable ! Tu es aveuglé par ton arrogance comme ceux qui t'ont précédé, tu vas aussi les rejoindre dans l'histoire des poubelles !!! 
✊️

vendredi 22 juillet 2022

Communiqué de l'AFPS / Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture

La pratique systémique de la torture des prisonniers palestiniens est intolérable !

Boîte de réception

Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture : la pratique systémique de la torture des prisonniers palestiniens est intolérable !


« Les tortionnaires ne doivent jamais être autorisés à échapper aux conséquences de leurs crimes et les systèmes qui permettent la torture devraient être démantelés ou transformés. »
Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU.

Par résolution adoptée le 12 décembre 1997, l'Assemblée générale des Nations Unis a proclamé le 26 juin Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture afin d'assurer l'application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, entrée en vigueur le 26 juin 1987.  

L'Etat d'Israël a signé et ratifié cette convention comme 172 autres États, mais avec des réserves qui rendent de fait tous contrôle et enquête impossibles sur son territoire.

La Cour Suprême israélienne a par ailleurs validé le recours par les services israéliens à des pratiques relevant directement de mauvais traitements voire de torture.

Ces pratiques ont été relevées depuis très longtemps, documentées, dénoncées par des agences des Nations Unies, par des ONG palestiniennes, israéliennes et internationales.

Ainsi, l'organisation Al - Haq a établi que près de 15% des détenus palestiniens ont été transférés dans des hôpitaux pour recevoir des soins suite à des blessures résultant des interrogatoires. L’absence de soins adaptés, la maltraitance durant la détention sont monnaie courante.

Les enfants ne sont pas épargnés. Les cas attestés de mauvais traitements, voire de traitements inhumains, lors de leur interrogatoire et durant leur détention sont de plus en plus nombreux.

Ahmad Manasra est l’un deux : âgé de 13 ans lors de son arrestation en 2015, il a subi des mauvais traitements continus : menotté pendant qu’il était dans le coma, puis ligoté et torturé lors des interrogatoires. Les brimades et la torture psychologique continues ont entrainé une détérioration de sa santé mentale. Une audience est prévue le 28 juin pour tenter d’obtenir, dans ces circonstances, sa libération immédiate.

Le Comité public contre la torture en Israël - PACTI - a établi de nombreux cas de recours à la torture et aux mauvais traitements dont sont victimes les prisonniers palestiniens et l’organisation israélienne de défense des droits humains Yesh Din estime que 80% d’entre eux en sont victimes.

Face à la détermination de l'État israélien à continuer les pratiques de tortures contre les Palestiniens et à son refus d'enquêter honnêtement à la suite des plaintes des victimes (aucune inculpation à la suite des 1 300 plaintes de victimes et seulement deux enquêtes criminelles), le PACTI vient de saisir la Cour pénale internationale (CPI).

Il demande, avec la FIDH (Fédération internationale pour les droits humains) que les Israéliens impliqués dans des actes de torture soient jugés dans le cadre d'une enquête internationale menée par la CPI.

L'AFPS, pour sa part, s'associe pleinement à ces dénonciations et condamnations de telles pratiques qui relèvent du crime contre l'humanité puisque menées systématiquement et dans la durée.

La France doit clairement dénoncer et agir contre ces pratiques de torture qu’elle ne peut pas ignorer, sous peine de se rendre, par son silence, complice de ces crimes contre l’humanité.

L’action de la Cour Pénale Internationale, qui permet de poursuivre des personnes physiques pour les crimes qu’elles ont commis, ne permet cependant pas de poursuivre l’État d’Israël ni de le contraindre à respecter le droit international et les droits de l’Homme. C’est et cela reste la responsabilité des États, dont la France, qui est de surcroît membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, de prendre enfin toutes les mesures nécessaires, et en particulier des sanctions, pour contraindre l’État d’Israël à se conformer au Droit.

Le Bureau national de l'AFPS
Le 27 juin 2022

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Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
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lun. 27 juin 16:57


 

coupable


dimanche 17 juillet 2022

Maroc et Sahara occidental. Il faut enquêter sur des attaques ciblées perpétrées contre des militantes sahraouies

Les autorités marocaines doivent enquêter de toute urgence sur des allégations selon lesquelles des policiers et des agents des forces de sécurité ont violemment agressé cinq militantes sahraouies, a déclaré Amnesty International vendredi 27 mai 2022. L’organisation a enquêté sur les circonstances de ces cinq attaques distinctes survenues les 15 et 16 avril dans la ville de Boujdour (Sahara occidental).

Zeinab Babi, Embarka Al Hafidhi, Fatima al Hafidhi, Oum Al Moumin Al Kharashi et Nasrathum (Hajatna) Babi ont été prises pour cibles après avoir participé à des manifestations pacifiques en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et après avoir publiquement exprimé leur soutien à Sultana Khaya, militante sahraouie de premier plan. Des agents des forces de sécurité en civil et des policiers marocains ont donné à ces femmes des coups de bâton, et les ont rouées de coups de poing et de pied. Une femme a perdu connaissance et sa main a nécessité une opération de chirurgie reconstructive. Deux de ces femmes ont dit avoir été agressées sexuellement.

« Cinq semaines après ces attaques choquantes, les autorités n’ont toujours pris aucune mesure en vue d’ouvrir une enquête. Ces femmes ont exercé de manière pacifique leur droit à la liberté d’expression et de réunion, et pourtant elles ont été victimes d’agressions brutales, qui leur ont valu des entailles, des hématomes et, dans au moins un cas, des os brisés », a déclaré Amna Guellai, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les responsables présumés ont bénéficié de l’impunité la plus totale. Au lieu de chercher à rendre justice à ces femmes, les autorités marocaines ont posté des membres des forces de sécurité devant leurs logements, ce qui les effraie et les dissuade de sortir. Nous exhortons les autorités marocaines à mettre fin au harcèlement et aux violences visant les militant·e·s sahraouis, et à diligenter immédiatement des enquêtes impartiales sur tous les actes de torture et autres formes de mauvais traitements imputés à des policiers et des agents des forces de sécurité marocains. »

Solidarité pacifique

Sultana Khaya et sa famille se trouvent en résidence surveillée depuis novembre 2020. Les autorités marocaines leur ont fait subir depuis lors des violations graves des droits humains, notamment lorsque Sultana Khaya a été violée.

Les cinq militant·e·s se trouvaient dans la rue à Boujdour, la plupart d’entre elles se dirigeant vers la maison de Sultana Khaya afin de se joindre à des manifestations pacifiques sur le toit de celle-ci, lorsqu’elles ont séparément été agressées par des groupes d’agents des forces de sécurité marocaines.

Un des cas les plus graves a eu lieu le 16 avril, quand des policiers marocains ont arrêté Zeinab Babi, sans lui expliquer pourquoi, alors qu’elle se rendait au supermarché en taxi. Deux policiers l’ont frappée et lui ont donné des coups de pied dans la voiture sur le chemin du poste de police. Au poste, quatre agents ont questionné Zeinab au sujet de son action militante, tout en l’insultant et en la frappant de manière intermittente, lui donnant notamment des coups de poing.

Zeinab a finalement été libérée au bout de trois heures, mais son supplice n’était pas terminé. Alors qu’elle rentrait à pied du poste de police, d’autres policiers et agents des forces de sécurité l’ont agressée. Lors de la première attaque, qui s’est déroulée près du poste de police, un groupe de policiers et d’agents des forces de sécurité l’ont frappée à l’aide de bâtons. Zeinab était sur le point d’atteindre sa maison, lorsqu’un groupe d’agents des forces de sécurité l’ont encerclée, lui ont donné des coups de poing et de pied, et l’ont frappée avec des bâtons jusqu’à ce qu’elle perde connaissance.

La famille de Zeinab l’a emmenée à l’hôpital, où elle a été soignée pour ses blessures. Elle a dû subir une opération de chirurgie reconstructive à la main gauche, celle-ci étant fracturée à divers endroits.

Le même jour, cinq agents en civil ont intercepté Embarka Al Hafidhi alors qu’elle marchait avec son fils en direction de la maison de Sultana Khaya afin de se joindre à un rassemblement pacifique. Les agents ont frappé Embarka, et certains ont déchiré ses habits et l’ont touchée à l’aine.

Les cinq femmes ont déclaré à Amnesty International que des agents sont postés devant chez elle depuis ces agressions, et qu’elles ne veulent pas quitter leur domicile de crainte d’être attaquées de nouveau.

Amnesty International demande aux autorités marocaines d’honorer les obligations qui leur sont faites, en vertu du droit international relatif aux droits humains, de respecter les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique, ainsi que le droit de ne pas faire l’objet de la torture et d’autres formes de mauvais traitements.

Complément d’information

Les autorités marocaines imposent de longue date des restrictions arbitraires aux droits des Sahraoui·e·s à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, en particulier quand l’exercice de ces droits est en relation avec le statut du Sahara occidental. Les forces marocaines de sécurité ont eu recours à une force injustifiée et excessive pour disperser des manifestations pacifiques, et des militant·e·s sahraouis ont fait l’objet de manœuvres de harcèlement, d’actes d’intimidation et de poursuites judiciaires.

Présidente d’une organisation appelée Ligue pour la défense des droits humains et contre le pillage des ressources naturelles, Sultana Khaya est connue pour militer haut et fort, de façon pacifique, afin d’obtenir que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination soit respecté. Les autorités marocaines maintiennent arbitrairement Sultana et sa famille en résidence surveillée depuis novembre 2020 ; durant cette période, les autorités ont fait subir des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements à ces personnes, notamment des agressions sexuelles et des viols.

Les autorités marocaines continuent à restreindre l’accès au Maroc et au Sahara occidental pour les journalistes, les militant·e·s pacifiques et les défenseur·e·s des droits humains, et à empêcher un suivi et des comptes-rendus impartiaux et indépendants par les Nations unies au Sahara occidental.

Le 16 mars 2022, quatre militant·e·s américains sont parvenus à entrer au domicile de la famille Khaya afin de témoigner leur solidarité à Sultana et ses proches. Au début, face à la présence de ces bénévoles, la surveillance étroite menée par les forces de sécurité s’est atténuée, mais depuis le 15 avril, la présence policière s’est intensifiée devant la maison de Sultana Khaya, ainsi que devant les domiciles d’autres militant·e·s.

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jeudi 14 juillet 2022

Sur le chemin des révolutions citoyennes

 Jean-Luc Mélenchon   13.07.2022