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Télégrammes

« Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

dimanche 6 avril 2025

Omra Bizness, un feuilleton de printemps : épisodes 1 et 2

 Épisode 1

250 pèlerins bloqués à l’aéroport Rabat-Salé

Rédaction LeBrief, 05/04/2025 

Hajj 1446 H : les frais fixés à 63.770 DH


C’est une nuit blanche qui s’éternise à l’aéroport Rabat-Salé. Ils sont environ 250 pèlerins à attendre, depuis des heures, un vol qui n’arrive pas. Ces voyageurs, partis avec espoir accomplir la Omra en Arabie Saoudite, devaient décoller dans la nuit du 6 avril, à 2 heures du matin. Mais à leur arrivée à l’aéroport, aucune trace de leur vol.

Pas de panneau d’affichage, pas de comptoir ouvert, aucun membre de la compagnie aérienne en vue. Et surtout, pas la moindre information. Les pèlerins patientent dans une salle d’embarquement devenue lieu d’attente, de prière… et de frustration. « On nous a juste dit qu’il n’y a pas de vol. Rien d’autre. Personne ne nous dit si on va partir, ni quand », nous explique une des victimes.

Selon des sources proches de l’agence de voyage qui a organisé ce départ, la faute ne viendrait pas de leur côté. Tout est réglé : les hôtels sont prêts, les transferts sont payés, les visas sont valides… L’intégralité des prestations auraient été payées et des équipes sont déjà sur place en Arabie Saoudite, prêtes à accueillir les pèlerins. Mais à Rabat, rien ne bouge.

La compagnie aérienne en faute ?

Le problème semble venir de la compagnie aérienne, une nouvelle venue sur le tarmac marocain. Saoudienne, elle a tout juste inauguré une ligne entre Rabat et les villes saintes. Une ligne à peine lancée… déjà embourbée. Jusqu’à maintenant, aucun communiqué, aucune réponse officielle de la part de la compagnie. Silence total. Et les passagers sont livrés à eux-mêmes.

Dans les rangs, certains ont économisé pendant des mois, d’autres ont pris un congé exceptionnel. Beaucoup sont âgés. Tous sont dans l’incertitude.

À l’aéroport, personne ne semble capable d’apporter une réponse claire à ces pèlerins qui, pour l’instant, restent bloqués à Rabat.

D’autres voyageurs marocains sont, d’ailleurs, actuellement bloqués à Jeddah

Épisode 2 

Affaire des 250 pèlerins : ils sont partis, mais ne savent pas quand ils reviennent
Rédaction LeBrief06/04/2025 

L’affaire a fait du bruit et la pression a fini par porter ses fruits. Après des heures d’attente et d’incertitude à l’aéroport de Rabat-Salé, les 250 pèlerins bloqués dans la nuit du 5 au 6 avril ont finalement pu embarquer à bord d’un vol vers l’Arabie Saoudite. Le départ a eu lieu avec du retard, mais l’essentiel était là : ils ont pu partir accomplir leur Omra.
Selon nos informations, ce déblocage est intervenu suite à l’intervention de hauts responsables. Mais tout n’est pas réglé pour autant.

Suite de l’incertitude…
La compagnie aérienne saoudienne, qui a récemment ouvert cette ligne entre Rabat, Médine et Jeddah, n’a toujours pas communiqué de date de retour précise aux voyageurs. Les pèlerins, déjà arrivés en Arabie Saoudite, ignorent pour l’instant quand, et comment, ils rentreront au Maroc. Une incertitude qui ternit leur séjour spirituel.


À suivre

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