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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

samedi 15 décembre 2018

Tlaxcala >> Tlaxcala : Le ministre espagnol Borrell ignore le génocide du peuple sahraoui


 
Borrell parle des génocides des 70 dernières années et néglige celui du peuple sahraoui, pour lequel douze responsables militaires et policiers marocains sont poursuivis devant l'Audience Nationale.
  • Les Affaires étrangères affirment que l'Espagne est " profondément engagée " en faveur des droits de l'homme, mais ne condamnent pas ce qui se passe au Sahara occidental
 
Josep Borrell est le deuxième à partir de la droite

Le ministre « socialiste ouvrier » espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell, a parlé de génocide et a cité des cas comme celui du Rwanda, mais n'a pas dit un mot sur celui vécu par le peuple sahraoui ; il a écrit sur les droits humains, mais sans citer les violations commises au Sahara occidental occupé par le Maroc.

A l'occasion de la commémoration du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, Josep Borrell a participé à un colloque à la Casa de América à Madrid le 11 décembre, en compagnie de Michelle Bachelet, Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, et de Caddy Adzuba, défenseuse congolaise des droits humains et lauréate du prix de la Concorde Prince des Asturies 2014.<
Le ministre socialiste a déclaré qu'au cours des 70 dernières années, nous avons eu "quelques génocides " (sic), qui ont eu lieu au Rwanda, au Cambodge, en Yougoslavie et au Myanmar, sans faire allusion à celui perpétré au Sahara occidental et pour lequel onze hauts responsables, militaires et policiers marocains sont poursuivis devant l'Audiencia Nacional, depuis avril 2015, et depuis mai de cette même année, un fonctionnaire pénitentiaire.
L'acte d'accusation expose que, de manière généralisée, il y a eu "une attaque systématique contre la population civile sahraouie par les forces militaires et policières marocaines", ainsi que "des bombardements contre des camps de population civile, des déplacements forcés, des assassinats, des détentions et disparitions de personnes, toutes d'origine sahraouie" et conclut que "toutes les conditions sont réunies pour la définition pénale de génocide".
Dans son discours à la Casa de América, le ministre Borrell a noté que les génocides étaient « systématiquement organisés par la puissance publique face à l'indifférence ou à l'indifférence d’autres puissances publiques, qui ne se sentaient pas interpellées par le droit à la protection ». Le génocide commis au Sahara occidental par le Maroc, selon la résolution de l'Audiencia Nacional, n'a pas mérité l'attention du ministre des Affaires étrangères.
Le 9 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme et à la veille de l'événement avec Michelle Bachelet et Caddy Adzuba, le ministre des Affaires étrangères a écrit dans El País que " la promotion et la protection des droits humains sont à la base de notre système juridique et de notre conception sociale.

Lire l'article : http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=24917

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