EL-AYOUNE
(territoires sahraouis occupés) -L'Association sahraouie des victimes
des violations graves des droits de l'Homme commises par l'Etat
marocain (ASVDH) a condamné, dans son rapport préliminaire sur le procès
des détenus politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, "les
tentatives marocaines de criminaliser tout acte militant sahraoui en
faveur des droits élémentaires du peuple sahraoui, notamment le droit à
l'autodétermination.
L'association
sahraouie qui a rendu compte dans son rapport, repris lundi par
l'Agence de presse sahraouie (SPS), de toutes les étapes du procès des
détenus du groupe de Gdeim Izik a indiqué que de nombreuses
irrégularités avaient émaillé le procès, faisant état de la partialité
de la cour et de son incapacité à assurer aux détenus un procès
équitable.
Dans son rapport, l'association a fait part de sa "profonde inquiétude" quant à la tournure des événements, soulignant qu'"aucune condition d'un procès équitable n'avait été réunie et les peines prononcées étaient les mêmes que celles du tribunal militaire, ce qui montre que le but du nouveau procès n'était pas de faire appliquer la loi mais de confirmer le verdict militaire par une cour civile".
Pour l'association, les peines sont "politiques par excellence". L'association a, par ailleurs, exhorté les instances onusiennes compétentes, les parlements continentaux et régionaux, les Etats et les organisations de la société civile, notamment de défense des droits de l'Homme, à suivre ce dossier et à faire pression sur le Maroc pour assurer à ces détenus un procès équitable en accord avec les chartes et traités internationaux.
En raison de leur participation au camp de Gdeim Izik (démantelé avec violence par les forces d'occupation marocaines le 8 février 2010), 24 militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire le 17 février 2013 à de lourdes peines de prison.
Dans son rapport, l'association a fait part de sa "profonde inquiétude" quant à la tournure des événements, soulignant qu'"aucune condition d'un procès équitable n'avait été réunie et les peines prononcées étaient les mêmes que celles du tribunal militaire, ce qui montre que le but du nouveau procès n'était pas de faire appliquer la loi mais de confirmer le verdict militaire par une cour civile".
Pour l'association, les peines sont "politiques par excellence". L'association a, par ailleurs, exhorté les instances onusiennes compétentes, les parlements continentaux et régionaux, les Etats et les organisations de la société civile, notamment de défense des droits de l'Homme, à suivre ce dossier et à faire pression sur le Maroc pour assurer à ces détenus un procès équitable en accord avec les chartes et traités internationaux.
En raison de leur participation au camp de Gdeim Izik (démantelé avec violence par les forces d'occupation marocaines le 8 février 2010), 24 militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire le 17 février 2013 à de lourdes peines de prison.
Le 27 juillet 2016, la Cour de cassation
a cassé ce jugement et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de
Rabat. Le nouveau procès, qui a commencé en décembre 2016, s'est terminé
le 19 juillet 2017 par un verdict qui reconduit les peines prononcées
par le Tribunal militaire marocain.
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