mercredi 29 novembre 2017

solitary watch : Journées nationales des prisons

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Dans le cadre des Journées nationales des prisons ( https://www.jnp-ndg.be/index.php/fr/ ), une rencontre avec deux femmes qui font un travail de terrain dans les prisons et dans les quartiers populaires aux Etats-Unis et en Italie. 
Une rencontre pour apprendre et débattre de la situation carcérale dans leurs pays. Un échange sur les solidarités qu’elles essaient de mettre en pratique face à la prison et aux violences urbaines. 
Cette soirée sera aussi l’occasion pour vous présenter le projet Génépi Belgique. (voir présentation plus bas) 


lifelines to solitaryMarlies Talay est la coordonnatrice de Lifelines to Solitary à l‘organisation Solitary Watch 
(http://solitarywatch.com/ ;http://solitarywatch.com/about-lifelines/ ), où elle supervise un programme national d’écriture de lettres en prison aux États-Unis, reliant les personnes détenues en isolement aux correspondants externes. Elle est également impliquée dans Photo Requests From Solitary, dans laquelle les détenu(e)s en isolement peuvent demander une photo du monde extérieur. 
Auparavant, Marlies a travaillé à Brooklyn, New York, dans le cadre d’une initiative communautaire de réduction de la violence appelée Save Our Streets Brooklyn https://www.facebook.com/sosbrooklyn/ ). Marlies est passionnée par la réforme pénitentiaire, l’antiracisme et l’activisme communautaire. Elle poursuit actuellement ses études en criminologie à la KU Leuven en Belgique.

 Giulia Torbidoni est une journaliste italienne, correspondante à Bruxelles pour AlaNews-Ansa.

 En 2011, elle a fondé et est présidente d’Antigone dans la région italienne de Marche. Antigone est une association italienne qui travaille pour défendre les droits de l’homme dans le système pénal (http://www.antigone.it/ ). Auparavant, Giulia a fait du bénévolat à la prison d’Ancône et elle a fondé «Fuori Riga» un magazine fait par des détenus. Elle a mis sur pied trois cours de musique : piano, guitare et tambour en prison. Elle a travaillé pour Antigone dans les prisons de Pesaro et Fermo dans le bureau d’information pour la protection des droits de l’homme pour les détenus. Elle s’intéresse beaucoup au système carcéral, à la toxicomanie, à la réintégration des anciens détenus ou des toxicomanes et à la situation migratoire.


Genepi BelgiqueLe Génépi Belgique est une association d’éducation permanente, qui a pris naissance dans la continuité du Génépi France. Sa vocation est de participer au décloisonnement de la prison en établissant un lien entre les personnes incarcérées et le monde extérieur. Il s’agit à la fois d’informer et de sensibiliser le public extérieur sur les conditions carcérales, et d’autre part de mener des interventions en prisons (sous forme d’ateliers, d’information p/r à leurs droits, de soutien scolaire etc.). Le Génépi Belgique est en contact avec le Génépi France, et fonctionne par groupes locaux rattaché aux universités francophones (en partenariat avec profs et chercheurs et reconnus comme cercles au sein de ces universités mais néanmoins autonomes de celles-ci) (pour le moment ULB, Saint-Louis et UCL, bientôt Mons?). Ces groupes locaux sont chapeautés par un comité de pilotage composé de différents professionnels de la prison (longue expérience vàv du milieu carcéral).
Le Génépi Belgique est indépendant de toute institution quant à sa réflexion et ses prises de position. Il propose également une formation obligatoire pour celles et ceux voulant devenir membres d’une durée d’un an.

QUAND ? : Jeudi 30 novembre 18h-21.30h
Où ? : Espace Citoyen, rue de la Grande Ile, 8 – 1000 Bruxelles
(tout près de la Bourse et de la Place Saint-Géry)

PAF 2 euros pour faire vivre l’Espace citoyen.
SOUPE+PAIN disponible/available à 2 euros.


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