Lutte contre le décrochage scolaire, révision du système d'orientation, responsabilisation des chefs d'établissements... Dans son dernier rapport, le Conseil supérieur de l'éducation, pointe du doigt les injustices sociales que reproduit l'école marocaine et donne ses recommandations.
Des inégalités qui sont aggravées par l'intersection avec d'autres facteurs tels que le sexe, le handicap ou encore les inégalités territoriales. Selon le Programme national d'évaluation des acquis (PNEA) 2016, "l'effet élève", constitué de ce que l'apprenant, en intégrant l'école, porte comme héritage social, est de 80 % par rapport à l'effet établissement (20 %). Un constat alarmant- quoique peu étonnant au vu des précédents rapports du CSE - auquel le Conseil donne quelques pistes de solutions.
Éradiquer l'analphabétisme
Selon eux, l'éradication de l'analphabétisme sur le moyen terme n'a rien d'utopique. L'expérience du Maroc en matière de généralisation de la scolarisation primaire en une décennie démontre bien que cette ambition est réaliste, si elle est élevée au rang de "cause nationale majeure".
Mais pour cela, alphabétiser les adultes ne devrait plus relever de la responsabilité d'acteurs institutionnels et sociaux qui n'ont, selon les auteurs du rapport, pas "les qualifications nécessaires". Le CSE recommande de fournir pour ce chantier un effort à la hauteur d'autres politiques publiques sectorielles mises en place durant les dernières décennies (Plan Maroc vert, Plan émergence...). D'après le rapport, cet effort devrait avoir pour finalité l'acquisition par tous d'un socle partagé de connaissances de base.
Lutter contre le décrochage scolaire
Lire l'articlehttps://telquel.ma/2018/05/22/les-recommandations-du-conseil-supérieur-de-leducation...
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