José Antonio Gómez
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Traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي |
Les
négociations menées à Genève par les représentants du Maroc et les
propriétaires légitimes du Sahara Occidental ne pourront jamais être
approuvées par l'ONU vue l’absence de l'État qui a réellement
l'administration légale du territoire : l'Espagne.
Un
rapport juridique des Nations Unies ratifie le fait que le Sahara
occidental n'est pas administré par le Maroc, mais que la puissance
administrante est l'Espagne. Donc, selon l'ONU, le Maroc occupe-t-il un
territoire espagnol ? (Lire le rapport ici)
Le Sahara occidental parmi les tableaux de chasse du roi Juan Carlos
Le
Royaume d'Espagne, avec son chef d'État à sa tête, a une responsabilité
envers le Sahara occidental qui va au-delà du sentimentalisme car,
juridiquement, le territoire continue à appartenir à l'Espagne et non au
Maroc. Il y a un aspect qui a été négligé dans notre pays : l'ONU a
déclaré nuls et non avenus les Accords de Madrid de 1975 signés par Juan
Carlos de Bourbon, qui ont cédé l'administration du Sahara au Maroc et à
la Mauritanie. Cette nullité explique pourquoi le territoire fait
toujours partie des seize territoires non autonomes supervisés par le
Comité spécial de décolonisation de l'ONU.
C'est
la Cour internationale de Justice de La Haye qui a refusé au Maroc et à
la Mauritanie les droits d'administration sur le Sahara occidental,
mais Hassan II a décidé d'envahir le territoire en masquant une invasion
militaire en marche pacifique de civils. À
cette époque, le dictateur Francisco Franco agonisait à l'hôpital de La
Paz et le gouvernement espagnol était intimidé par les menaces
marocaines. Des missions furent envoyées à Rabat pour négocier avec le
roi alaouite. Juan Carlos de Bourbon, alors chef de l'État par intérim, a
rendu visite aux troupes, ce à quoi s'est opposé le président du
gouvernement, Carlos Arias Navarro. La Marche verte a finalement été
autorisée à entrer sur le territoire pendant que l'Accord tripartite de
Madrid était en cours de négociation. Le ministre Antonio Carro y fut
pour beaucoup.
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