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Télégrammes
Crise du bétail : le Maroc se tourne vers l’Australie
Le Maroc prévoit d’importer jusqu’à 100.000 moutons vivants d’Australie chaque année, une priorité urgente avant l’Aïd Al-Adha. Cette décision vise à compenser la forte baisse du cheptel national due à la sécheresse. Les experts critiquent l’échec du plan “Maroc Vert”, accusé d’avoir aggravé la crise de l’élevage. Ils dénoncent aussi le manque de soutien aux éleveurs locaux, la spéculation et la priorité donnée aux cultures d’exportation au détriment de la sécurité alimentaire nationale.
vendredi 31 mai 2019
Le régime marocain se venge des journalistes qui dévoilent ses graves violations
SPS
29/05/2019 - 18:46
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Bir Lahlou (Territoires
libérés), 29 mai 2019 (SPS)
La Commission nationale sahraouie des
droits de l'homme (CONASADH) a condamné les atteintes par le régime
marocain aux droits de l'Homme et aux libertés publiques dans les
régions occupées du Sahara Occidental, "verrouillées d'une main de fer
devant les militants des droits de l'Homme, les observateurs et les
journalistes sahraouis et internationaux, pour éviter que ne soit
dévoilés son vrai visage et ses graves violations".
Dans un communiqué rendu public mardi, la CONASADH a exhorté la
communauté internationale à mettre en place un mécanisme onusien de
surveillance des droits de l'Homme et à consigner dans des rapports les
atteintes continues aux droits des Sahraouis dans les territoires
occupés de leur pays.
Face aux violations flagrantes de la légalité internationale, la
CONASADH appelle avec instance le Haut-Commissariat des Nations unies
aux droits de l'Homme (HCDH) à accélérer la création d'un mécanisme
onusien indépendant ou à l'élargir les prérogatives de la Minurso en vue
d'assurer la protection et la surveillance des droits de l'Homme dans
les territoires occupés du Sahara Occidental et à dresser des rapports y
afférents, souligne le communiqué.
Par ailleurs, la CONASADH a dénoncé les interdictions imposées par
l'occupant aux associations sahraouies en matière d'organisation
d'activités en faveur de la protection des droits de l'Homme et aux
observateurs et journalistes internationaux pour l'accès aux territoires
occupés du Sahara Occidental.
La Ligue pour la protection des détenus sahraouis dans les prisons
marocaines (LPPS) avait fait état auparavant de son interdiction par les
autorités marocaines, pour la deuxième fois, d’organiser les actions de
son programme du Ramadhan dans les prisons marocaines, et ce dans le
cadre de la politique coloniale de transgression des droits de l’homme
dans les territoires sahraouis occupés.
D'autre part, la CONASADH a exprimé sa solidarité aux avocats
expulsés par les autorités de l’occupant marocain et à la journaliste
Nouzha Al Khaledi poursuivie pour des chefs d’accusations "fabriqués de
toutes pièces par la justice marocaine, érigée en machine de
représailles contre les journalistes sahraouis qui dévoilent le vrai
visage du régime marocain, et ses graves violations des droits de
l’homme", affirmé le communiqué.
En conclusion, le CONASADH a affiché sa solidaire avec tous les
détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, appelant le
gouvernement marocain à la libération immédiate et inconditionnelle de
tous les activistes et détenus politiques et des 150 prisonniers de
guerre et à lever le voile sur le sort des disparus sahraouis.(SPS)
020/090/700
Articles en relation
Naledi Pandor avec Cyril Ramaphosa / Archive - DR
Politique
Publié
Le 30/05/2019 à 09h00
Afrique du sud : Les Affaires étrangères toujours entre les mains des amis du Polisario
La composition du nouveau gouvernement de Cyril Ramaphosa
comporte quelques nouveautés. Lindiwe Sisulu, une amie du Polisario, a
quitté le département des Affaires étrangères. Naledi Pandor, une autre
partisane du Front la remplace.
Temps de lecture: 2'

Après quelques jours de tractations, le président sud-africain a fini
par annoncer ce mercredi la composition de son gouvernement. Une équipe
réduite composée de 28 ministres contre 36 auparavant et dans laquelle
les femmes occupent une importante place, comme l’indique la liste
publiée sur site de la présidence.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Une amie du Polisario en cache une autre aux Affaires étrangères
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
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Naledi Pandor avec Cyril Ramaphosa / Archive - DR
Politique
Publié
Le 30/05/2019 à 09h00
Afrique du sud : Les Affaires étrangères toujours entre les mains des amis du Polisario
La composition du nouveau gouvernement de Cyril Ramaphosa
comporte quelques nouveautés. Lindiwe Sisulu, une amie du Polisario, a
quitté le département des Affaires étrangères. Naledi Pandor, une autre
partisane du Front la remplace.
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
Après quelques jours de tractations, le président sud-africain a fini
par annoncer ce mercredi la composition de son gouvernement. Une équipe
réduite composée de 28 ministres contre 36 auparavant et dans laquelle
les femmes occupent une importante place, comme l’indique la liste
publiée sur site de la présidence.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Une amie du Polisario en cache une autre aux Affaires étrangères
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
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Afrique du sud : Les Affaires étrangères toujours entre les mains des amis du Polisario
La composition du nouveau gouvernement de Cyril Ramaphosa
comporte quelques nouveautés. Lindiwe Sisulu, une amie du Polisario, a
quitté le département des Affaires étrangères. Naledi Pandor, une autre
partisane du Front la remplace.
Temps de lecture: 2'
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Après quelques jours de tractations, le président sud-africain a fini
par annoncer ce mercredi la composition de son gouvernement. Une équipe
réduite composée de 28 ministres contre 36 auparavant et dans laquelle
les femmes occupent une importante place, comme l’indique la liste
publiée sur site de la présidence.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Une amie du Polisario en cache une autre aux Affaires étrangères
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
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Naledi Pandor avec Cyril Ramaphosa / Archive - DR
Politique
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Le 30/05/2019 à 09h00
Afrique du sud : Les Affaires étrangères toujours entre les mains des amis du Polisario
La composition du nouveau gouvernement de Cyril Ramaphosa
comporte quelques nouveautés. Lindiwe Sisulu, une amie du Polisario, a
quitté le département des Affaires étrangères. Naledi Pandor, une autre
partisane du Front la remplace.
Temps de lecture: 2'

Après quelques jours de tractations, le président sud-africain a fini
par annoncer ce mercredi la composition de son gouvernement. Une équipe
réduite composée de 28 ministres contre 36 auparavant et dans laquelle
les femmes occupent une importante place, comme l’indique la liste
publiée sur site de la présidence.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Une amie du Polisario en cache une autre aux Affaires étrangères
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
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jeudi 30 mai 2019
Social : des conflits catégoriels à répétition au Maroc
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Enseignants, étudiants, le gouvernement laisse les conflits sociaux s’enliser au risque de subir une déflagration.
Les étudiants en médecine entament leur neuvième semaine
de grève. La menace d’une année blanche est très réelle. Les dates des
examens sont fixées et le ministre a annoncé devant le Parlement qu’il
ne prévoit pas de report. Ce conflit succède à celui des enseignants
contractuels qui a duré 3 mois avant que le gouvernement ne cède sur
l’essentiel. Un autre commence, celui des professeurs universitaires,
corps dont est issu le ministre de l’Éducation nationale et qui est,
normalement, l’élite des élites.
L’attitude du gouvernement est invariable : la fermeté
absolue, ce qui vide les négociations de tout contenu, puis des
concessions séquencées, après des semaines perdues, pour enfin arriver à
un accord qui aurait pu être trouvé avant le conflit, si le dialogue
avait prévalu.
La chance de l’exécutif et du pays, c’est
que les centrales syndicales n’arrivent pas à mobiliser dans le secteur
privé et les grands établissements publics. La peur d’exposer ses
faiblesses structurelles y est pour beaucoup. Les derniers appels à la
grève n’ont pas été suivis, non pas parce que les salariés sont contents
de leur sort, mais parce que la
défiance vis-à-vis des syndicats est très forte. La preuve en est, est
que dans les conflits récents, ce sont des coordinations ad-hoc qui ont
dirigé la manœuvre.
Tenter le diable
Cependant, l’attitude du gouvernement face aux
revendications est intenable. La fermeté affichée, puis vite abandonnée,
ne fait que durcir les conflits. Son objectif premier, politiquement,
c’est de dissuader les grévistes en laissant entendre que leur mouvement
n’aboutira à rien. Ce n’est pas le cas, puisque l’exécutif finit par
lâcher du lest sur l’essentiel. Le message est donc inversé, il devient « seules les grèves dures, longues, finissent par arracher les revendications».
Si le gouvernement ne tire pas cette conclusion, alors
c’est à désespérer. En fait, la fermeté affichée n’est tenable que si
elle s’appuie sur l’opinion publique, d’où la nécessité d’une bonne
communication, et sur une unité sans faille de l’exécutif et de sa
majorité. El Otmani ne remplit aucune de ces conditions. L’opinion
publique est majoritairement du côté des mouvements revendicatifs et
l’unité n’est pas la valeur cardinale de la coalition majoritaire.
Le risque, c’est ce que l’on appelle « la conjonction des luttes ».
Si demain plusieurs catégories se mettent en mouvement, qu’elles
arrivent à se fédérer, même dans un cadre inédit, alors le Maroc
connaîtra une grave crise sociale qui ne peut que déboucher sur une
crise politique d’importance, ce qu’il faut absolument éviter.
Qu’un gouvernement politique fasse preuve d’autant de
cécité est suicidaire. La seule issue c’est le réflexe du dialogue
d’abord, de la transparence dans la communication et de la disposition à
répondre, au possible, aux revendications en prenant l’opinion comme
témoin. Le «Non, mais» n’est pas une attitude responsable car il joue le
pourrissement des situations.
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Toutes les recettes iront en soutien aux personnes réfugiées accueillies dans la région.
Le collectif migrant·e·s 04
X-Clus
Le Forum Civique Européen
X-Clus
Le Forum Civique Européen
Des femmes, des hommes, des enfants qui
ont subi la violence dans les pays où illes sont né·e·s, qui ont
échappé à la mort, qui ont du tout quitter, traverser le désert et la
Méditerranée, viennent jusque chez nous pour trouver une possibilité de
vivre dignement.
Ici, traité·e·s comme des vauriens et des délinquant·e·s, illes sont refoulé·e·s du pays. Les soutenir est considéré dans bien des cas comme un acte criminel.
Pour nous la solidarité avec ces personnes est essentielle, profondément humaine et indispensable!
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