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Afrique du sud : Les Affaires étrangères toujours entre les mains des amis du Polisario
«J’ai pris en compte un certain nombre de considérations, notamment l'expérience, la continuité, la compétence, la composition générationnelle et la composition démographique, ainsi que la diversité régionale» a déclaré Cyril Ramaphosa à l’occasion de la présentation de son cabinet.
Contrairement à ce qui a été annoncé la semaine dernière par des médias sud-africains, le poste de vice-président n’a pas été confié à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. Il est toujours entre les mains de David Mazuba.
Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
Mme Dlamini-Zuma n’est pas la seule femme, et amie du Polisario, contrainte à changer son poste. Lindiwe Sisulu a quitté les Affaires étrangères pour le ministère des Implantations humaines de l’Eau et de l’Assainissement.
La nouvelle cheffe de la diplomatie sud-africaine est Mme Naledi Pandor. Celle-ci était également pressentie pour occuper la vice-présidence. En février 2018, alors ministre des Sciences et des Technologies, elle avait déclaré au Parlement que «maintenant que le Maroc a été réadmis au sein de l'Union africaine, il doit être obligé à libérer enfin les masses souffrantes du Sahara occidental».
Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
La nouvelle cheffe de la diplomatie restera-t-elle fidèle à ses positions concernant le conflit au Sahara ? Dans son discours d’investiture du samedi 25 mai, le président Ramaphosa n’avait pas mentionné le traditionnel appui de son parti au Polisario.
...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/78930/afrique-affaires-etrangeres-toujours-entre.html
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Après une semaine de retard, ce dernier a pu prêter serment mardi 28 mai en sa qualité de député. Les soupçons de corruption qui pesaient sur lui se sont dissipés ; la commission de l’intégrité au sein de l’ANC qui l’a auditionné ayant conclu à son «innocence». «L’ANC félicite le vice-président pour la position exemplaire qu’il a prise et pour la priorité accordée aux intérêts et à la réputation de l’ANC», a indiqué mardi le parti dans un communiqué.
Pour autant, l’ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine n’est pas sortie bredouille, conservant sa présence au sein du nouvel exécutif. Elle a certes perdu son titre de super ministre auprès de la Présidence chargée de la Planification et du Suivi de l’Evaluation, mais elle peut se consoler du département de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles.
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Le département des Affaires étrangères a connu également le départ de son ancien n°2, Luwellyn Tyrone Landers. En février dernier, il s’est fait l’avocat des thèses du mouvement de Brahim Ghali au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
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