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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

samedi 30 mars 2024

Pétition Russie : stop à la répression des voix antiguerre !

Agir
Pétition
Russie stop à la répression des voix antiguerre ! 
Agir

Un homme tenant une pancarte « Non à la guerre ! » se fait arrêter par des policiers dans les rues de Moscou, le 25 février 2022 / © Evgenia Novozhenina via Reuters

Russie : stop à la répression des voix antiguerre ! 

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Informer, manifester, critiquer le pouvoir relève de l’héroïsme en Russie. La répression du Kremlin est implacable et étouffe toute voix dissidente. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, la répression s’est intensifiée. Aujourd’hui en Russie, toute personne qui s’oppose pacifiquement à la guerre s’expose à de lourdes peines de prison. Soutenons leur voix et manifestons-nous pour l’abrogation des lois de censure qui criminalisent les voix antiguerre !

Sept ans de prison pour l’artiste russe Alexandra Skotchilenko. Son action : elle a remplacé des étiquettes de prix dans un supermarché par des messages dénonçant la guerre.

Un an et demi de prison pour Dmitry Skurikhin, un commerçant d’une ville au nord-ouest de la Russie. Son action : il a peint la devanture de son magasin avec des messages anti-guerre et les noms des villes ukrainiennes attaquées par l'armée russe.

Six ans de prison pour Maria Ponomarenko, journaliste russe et mère de deux enfants.  Son action : elle a publié sur le réseau social Telegram un post sur le bombardement du théâtre de Marioupol.  

Lire aussi : Cinq portraits de Russes en prison pour avoir critiqué la guerre

Des situations iniques, permises par des lois draconiennes. L’arsenal législatif déployé par le Kremlin vise à bâillonner entièrement toute opinion anti-guerre en Russie. Les lois de censure érigent par exemple en infraction le fait de propager de « fausses nouvelles » sur l’armée russe. Les peines peuvent aller jusqu’à 15 ans de prison.

Malgré les lourdes sanctions, la dissidence russe reste debout et continue de manifester sa voix. La solidarité est primordiale. Montrons aux personnes qui se sont courageusement opposées à la guerre qu’elles ne sont pas seules. L’action est aussi primordiale. Faisons pression auprès des autorités russes pour demander l’abrogation de ces lois iniques et la libération des personnes emprisonnées !

 

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