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mercredi 31 juillet 2024

Mediapart : Cheminot, antifa, travailleurs sociaux… une nouvelle vague populaire bouscule l'Assemblée

Gauche(s) Analyse

 Une nouvelle vague populaire bouscule l'Assemblée

Des élus du Nouveau Front populaire témoignent de l’ouverture de l’alliance aux mouvements sociaux et de son engagement pour les services publics. Leur arrivée pourrait être une des clés pour contrer l’ascension du RN, dont ils subissent déjà le racisme et le mépris de classe.

Il a retrouvé sa ligne, le RER D. Dix-sept ans qu’il la parcourt dans tous les sens chaque jour comme conducteur de train. Mais depuis le 8 juillet, son terminus n’est plus Gare-de-Lyon, mais Assemblée-Nationale. Député nouvellement élu de La France insoumise (LFI), Bérenger Cernon est un des rares représentants de ce monde du travail, de cette classe moyenne qui depuis des années n’a guère de place dans les travées du Palais-Bourbon. En 2024 encore, les ouvriers et employés, qui forment ensemble près de 44 % des actifs, peinent à atteindre la barre des 7 % de député·es. 

C’est pour faire entendre ces autres réalités du terrain, rarement présentes dans l’hémicycle, que ce syndicaliste, représentant de la CGT Cheminots, a décidé de franchir le pas de la politique. « Quand on vous explique que bosser jusqu’à 67 ans ne pose aucun problème, qu’il existe des exosquelettes pour les métiers difficiles, que le salaire moyen est de 4 500 euros, c’est insupportable. Le monde politique est totalement déconnecté », explique-t-il.

Candidat du Nouveau Front populaire (NFP) dans la 8e circonscription de l’Essonne, Bérenger Cernon partait perdant face à Nicolas Dupont-Aignan, président du département. Il a pourtant battu le candidat de la droite souverainiste, qui détenait ce siège de député depuis… vingt-sept ans.

C’est dire si l’ouverture des partis politiques aux mouvements sociaux peut être porteuse. Comme Bérenger Cernon, ils et elles sont une dizaine, dans les rangs du NFP, à n’être pas des professionnel·les de la politique. Après le grand mouvement populaire contre la réforme des retraites, les révoltes urbaines ou encore la colère des agriculteurs, les partis de gauche et écologistes ont tenté de renouer avec des mondes dont ils s’étaient progressivement éloignés. Et avec des catégories sociales qui se tournent de plus en plus souvent vers le Rassemblement national (RN). 

Pour l’antifasciste Raphaël Arnault, le militant des quartiers populaires Aly Diouara, l’agricultrice Marie-José Allemand, le chorégraphe Steevy Gustave ou encore la travailleuse sociale Zahia Hamdane, comme pour Bérenger Cernon, l’entrée dans l’arène institutionnelle est donc doublement empreinte de gravité. Déjà, ils et elles mesurent le poids des 126 député·es du RN qui vont leur faire face dans l’hémicycle, et subissent leur racisme et leur mépris de classe. 

Services publics : la mère des batailles

Le 19 juillet, dans le tumulte de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, une photo postée par le député LFI Raphaël Arnault avec ses collègues insoumis Aly Diouara, Carlos Martens Bilongo et Sébastien Delogu a suscité un flot de commentaires racistes, venus notamment des rangs du RN, les traitant de « repris de justice ». Un premier coup à encaisser, qui donne un avant-goût de la nouvelle législature. 

Aly Diouara reprend ses esprits autour d’un café de la très chic brasserie Le Bourbon – il faut bien faire avec les us élitistes du VIIe arrondissement, où se situe l’Assemblée nationale. « Mon élection représente tout ce que le RN vomit », confie le député LFI de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis. Aux antipodes du cyberharcèlement de la fachosphère, le jeune homme compte sur une forme de militantisme plus concrète : investir le terrain, accompagner et informer les habitant·es de la Seine-Saint-Denis sur la situation politique pour leur faire retrouver le chemin des urnes. 

C’est la meilleure manière de lutter contre l’extrême droite à ses yeux : « Partout où la gauche est présente en Seine-Saint-Denis, le RN n’arrive pas à progresser. » Une présence que les nouveaux élus veulent d’autant plus assurer que, faute de majorité absolue, de nouvelles élections législatives pourraient avoir lieu au plus tôt dans un an. 

Aly Diouara, employé de la mairie de Drancy, affirme donc sa volonté d’être « la voix des sans-voix » dans l’hémicycle. Celle des habitant·es des quartiers populaires qu’il rencontre depuis des années en tant que fondateur du mouvement citoyen la Seine-Saint-Denis au Cœur et directeur bénévole de l’Action de solidarité et pour l’autonomie durable (Asad) – une association qui promeut la réussite scolaire et sociale des jeunes du département. « Certains ont comme hobby le football, moi, c’est ça », sourit-il. 

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Membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, il souhaite porter cette thématique à l’Assemblée nationale : « Il y a une vraie crise de l’éducation dans le département. Les quartiers prioritaires ne le sont que de nom. Il y a un manque de professeurs, un manque de remplacement, un manque d’accompagnants des élèves en situation de handicap. » 

Cet engagement pour les services publics est partagé par l’ensemble des néo-député·es du NFP, qui en font un axe prioritaire pour lutter contre l’implantation du RN. « J’ai été frappé par une étude établissant le lien entre l’abandon des services publics et la montée du RN. Il faut casser ce lien, redonner confiance en l’État, faire une politique en faveur des gens », explique Bérenger Cernon.

Sans surprise, son premier combat sera celui du fret ferroviaire, dont le sort se joue dans les prochains mois. « Va-t-on abandonner le fret, alors qu’il s’inscrit dans les politiques environnementales, d’aménagement du territoire, des services publics ? », interroge-t-il. 

Les tours et les bourgs réunis

La lutte pour les services publics est d’autant plus forte à gauche qu’elle rassemble la France « des tours et des bourgs », pour reprendre la formule de François Ruffin. Marie-José Allemand, députée socialiste des Hautes-Alpes, en témoigne. Alors que la gauche a perdu plusieurs circonscriptions rurales en 2024, comme la Creuse, où la colère des agriculteurs a déferlé, cette éleveuse de brebis du côté de Gap a battu l’ancien sondeur Jérôme Sainte-Marie, devenu responsable de l’école de formation du parti de Jordan Bardella.

La néo-députée sait qu’elle fait figure d’exception et espère confirmer l’implantation locale de la gauche, comme le RN a su le faire pour lui-même depuis 2022, en « faisant avancer les territoires ruraux » au sein d’une Assemblée « très parisienne ». Il y a quelques jours, elle a tenu sa promesse de campagne de rencontrer les syndicats locaux de son territoire. Parmi les sujets évoqués, le pouvoir d’achat, l’accès au logement et les problématiques d’accès aux soins. 

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Marie-José Allemand, députée Nouveau Front populaire, de la 1re circonscription des Hautes-Alpes, à l'Assemblée nationale, juillet 2024, Paris. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart

« Je veux vraiment porter cette problématique des déserts médicaux, affirme Marie-José Allemand, par ailleurs secrétaire du Parti socialiste (PS) dans le département et ancienne collaboratrice parlementaire. À Gap, vous mettez plusieurs mois avant d’avoir un rendez-vous chez le dentiste. Si c’est une urgence, il faut faire deux heures de voiture et aller à Aix-en-Provence. »

Depuis plus de trente ans, Marie-José Allemand se bat pour que Gap et ses alentours ne tombent pas dans l’oubli. Cet abandon, « je le vis », aime-t-elle répéter. C’est un des points communs de ces nouveaux élus, qui témoignent de réalités vécues concrètement, à l’égal de leurs concitoyen·nes. La proposition du NFP de nommer Lucie Castets première ministre les a logiquement ravis : « Les services publics peuvent être un antidote au RN », défendait récemment la porte-parole du collectif Nos services publics. 

Être l’antidote au RN, c’est aussi l’ambition de Raphaël Arnault, nouvel élu d’Avignon (Vaucluse). Après avoir croisé le fer contre cette extrême droite dont il connaît toute « la faune et la flore » comme militant antifasciste de la Jeune Garde à Lyon (Rhône), il va désormais l’affronter sur les bancs de l’hémicycle.

Mais contrairement à ce qu’avancent ses contempteurs, qui ne cessent de rappeler son statut de « fiché S », il assure que le scandale ne sera pas son mode opératoire. « Nous, militants de l’antifascisme, on met parfois nos vies en danger, c’est très sérieux. C’est un gros contraste avec cette Assemblée pleine de postures et d’envolées lyriques », explique-t-il. 

Antifascisme parlementaire

À son arrivée à l’Assemblée, le jeune homme de 29 ans, assistant d’éducation, a d’ailleurs gardé un calme olympien quand le site d’extrême droite Boulevard Voltaire l’a poursuivi, caméra au poing, pour lui faire remarquer qu’il n’était « pas poli » de n’avoir pas serré la main du député d’extrême droite qui présidait la séance d’installation dans l’hémicycle. « Ce que je remarque pour l’instant, c’est surtout que la droite et le camp présidentiel nous font passer pour des hurluberlus, alors que ce sont eux qui s’extrémisent », dit-il. 

Comme pour illustrer ses propos, la députée de droite Virginie Duby-Muller a annoncé le dépôt d’une proposition de loi pour rendre inéligibles les fichés S, en le visant explicitement sur CNews.

Raphaël Arnault sait ce que la diabolisation a coûté à LFI ces deux dernières années et connaît la force de frappe des médias Bolloré. S’il s’attend à retrouver des têtes connues dans le lot des 126 députés RN et de leurs collaborateurs, croisées dans les « milices » auxquelles il a fait face dans la rue, il s’appliquera donc une forme d’autodiscipline. 

Fidélité aux engagements pris pendant la campagne et respectabilité semblent être des mots d’ordre qui sont passés dans les rangs parlementaires du NFP, même si la confrontation d’idées fera nécessairement des étincelles. « Macron nie la victoire du NFP, il remet en cause les résultats d’élections ! », rappelle l’Insoumise Zahia Hamdane, élue à Amiens (Somme).

« Pour moi, il n’y a rien de choquant à ce que le ton monte à l’Assemblée si on n’est pas d’accord, le lieu s’y prête », souligne donc cette directrice de trois établissements de protection de l’enfance après un parcours d’éducatrice spécialisée, fille de harki ayant grandi dans le quartier populaire de la Briquèterie. 

Fidèle de Jean-Luc Mélenchon, Zahia Hamdane déplore les effets de la « diabolisation de LFI et de certains groupes de gauche », dopée par CNews, et dénonce la responsabilité du camp présidentiel dans ce phénomène qui a participé à la banalisation du RN : « Ce n’est pas une marche, c’est l’échelle complète que Macron donne au RN. »

D’expérience, pour avoir ravi une circonscription historiquement plutôt à droite, elle mise sur la présence sur le terrain pour transformer l’essai : « Si vous êtes déconnecté, que vous êtes simplement à l’Assemblée, à un moment donné ça ne marche plus. Pour contrer la défiance de la politique, il faut incarner quelque chose dans sa circo », explique la députée, qui se décrit comme « modèle d’identification pour différentes catégories sociales »

Je servirai de marchepied pour d’autres générations. On est le visage qu’ils détestent voir, mais il va falloir qu’ils s’y habituent. Steevy Gustave, député écologiste

La banalisation des député·es RN, cravatés et silencieux pendant deux ans, n’est toutefois pas passée inaperçue, et la gauche sait qu’elle joue gros pour les prochaines échéances électorales. Attablé à la buvette du 101 rue de l’Université, le député écologiste Steevy Gustave, ancien chorégraphe de France Gall, confirme : « Je suis un fils de militaire, j’ai été élevé dans des casernes, avec la levée du drapeau. Le respect, c’est la base de tout. Je déconstruirai tous les fantasmes sur les gens issus de la banlieue, je serai en costume cravate matin, midi et soir. »

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Les premiers jours du mandat ont cependant été éprouvants pour lui, et il a les larmes aux yeux en évoquant la fierté qu’aurait eue son père, mort en service commandé à Djibouti alors qu’il n’avait que 13 ans, à le voir ici. Le 9 juillet, à peine arrivé sous les ors de la République, un député lui a reproché ses longues dreadlocks. Il a l’habitude et rapporte son « impression d’être dans Les Visiteurs à la manière dont les gens [l]e regardent » quand il se rend dans les villages les plus ruraux de sa circonscription de l’Essonne. 

Le racisme le poursuit depuis longtemps : en 1995, il avait fait condamner Jean de Boishue, ministre du gouvernement Juppé, pour injure raciste et diffamation concernant des passages de son livre Banlieue mon amour. « C’était la première boulette du gouvernement Juppé, c’était le danseur de hip-hop contre le ministre notable, et j’ai gagné », se souvient-il. 

Aujourd’hui, même s’il a remporté le second tour des législatives, il n’oublie pas que le RN est arrivé en tête au premier tour, en progression par rapport à 2022. « C’est mon voisin, mon facteur, monsieur Tout-le-Monde », constate-t-il, en jugeant que l’ouverture de la gauche à des profils non professionnels de la politique lui permettrait en partie de regagner leur confiance.

« Si on me donne les moyens de me battre, je servirai de marchepied pour d’autres générations. On est le visage qu’ils détestent voir, mais il va falloir qu’ils s’y habituent », conclut-il, comme un défi aux aficionados du bleu marine.

 

jeudi 18 juillet 2024

Incroyable, ils sauvent les faons du fauchage

🌳 Incroyable, ils sauvent les faons du fauchage


La Relève et La Peste newsletter@lareleveetlapeste.com via bnc3.mailjet.com 

11:12 (il y a 17 minutes)



A l’aide de drones thermiques, ils sauvent les faons u fauchage des champs
Lorsqu’arrive le mois de mai, les faons tout juste nés se réfugient dans les champs s’apprêtant à être fauchés, à proximité des parcelles boisées. Tués ou blessés par les machines agricoles, des milliers d’animaux disparaissent dans l’indifférence chaque année. Alors, en 2020, Philippe Lesage et Alexandre Landry décident d’agir et créent l’association «Sauvons les faons». À l’aide de télépilotes équipés en drones thermiques, ils détectent les petits cervidés et les dirigent vers des zones sécurisées. Un mode d’action qui a déjà permis à plusieurs centaines d’entre eux d’être sauvés.
Le principe est simple : lorsqu’un agriculteur veut s’assurer qu’aucun faon ne se cache dans ses champs avant la récolte, il lui suffit de remplir un formulaire directement sur le site internet de l’association.
« Cette dernière localise alors un télépilote bénévole disponible sur le secteur qui interviendra avant le fauchage. Un service gratuit, qui fonctionne uniquement grâce à des dons privés.
Un besoin qui se fait urgent, d’autant que l’association ne vient pas en aide qu’aux faons. Les drones thermiques permettent en effet de localiser renards, sangliers, nids d’oiseaux, lièvres… Toute une biodiversité essentielle, cachée et menacée.
« Nous intervenons auprès de tous les animaux que nous repérons. La différence avec les faons, c’est que même avec le bruit des machines des agriculteurs, ils ne bougent pas, ce sont les plus vulnérables », ajoute Philippe Lesage.
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Association France Palestine Solidarité - Massacres après massacres Israël continue d’assassiner les enfants de Gaza



À afps


Massacres après massacres Israël continue d’assassiner les enfants de Gaza dans une indifférence quasi générale : en Palestine, c’est l’avenir de l’humanité qui se joue



Photo : Deux enfants se tiennent pieds nus devant une tente qui leur sert de refuge dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. © UNICEF-UNI521798-El Baba

Tribune d’Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine Solidarité


Asmaa Ajjour a trois mois, elle est dans un hôpital dénué de tout et s’accroche à la vie sous le regard plein d’amour et de désespoir de sa grand-mère.

Ce bébé est resté blotti pendant 12 heures dans les bras de sa mère décédée avant d’être sauvée par son grand-père sous une pluie de balles. Parce que, bien sûr, un grand-père qui tente de sauver un bébé de trois mois est une cible de choix pour des soldats israéliens dépourvus de toute moralité qui avouent tirer pour tromper leur ennui...

La petite Asmaa a perdu pratiquement toute sa famille dans un bombardement israélien qui a frappé l’Ouest de la ville de Gaza. Ils ont été chassés de leur maison frappée par un missile tiré par un drone. Sa mère, son père et ses deux sœurs sont morts. La famille d’Asmaa avait été forcée de rejoindre l’Ouest de la ville de Gaza quelques jours avant le bombardement. Elle avait déjà perdu beaucoup de ses proches en raison du siège total et des attaques israéliennes visant les refuges annoncés par Israël comme prétendument sécurisés.

Tous les enfants de Gaza n’ont pas autant de « chance » qu’Asmaa. Certains échappent à la mort, deviennent orphelins (au moins 17 000 ont été recensés), ils peuvent se retrouver amputés. Pas un enfant de Gaza qui ne soit traumatisé à vie. Certains sont en train de mourir de dénutrition ou sont atteints de maladies graves dues à l’absence totale d’hygiène, de soins, d’eau potable et à la propagation de maladie de toutes sortes. Ils vivent pratiquement sans eau et nourriture, aux côtés de tonnes de déchets et d’ordures, de ruisseaux d’immondices, ils sont déplacés de force sans arrêt, vivent dans des ruines et des abris de fortunes et subissent bombardement après bombardement.

Est-ce ainsi que les enfants doivent vivre ?

C’est ainsi en tout cas qu’ils vivent à Gaza depuis plus de neuf mois, non du fait d’une catastrophe naturelle, mais par la seule volonté d’Israël qui a programmé cela et le met méthodiquement en œuvre.

C’est ainsi que les enfants vivent à Gaza sans que cela ne suscite la moindre réaction des autorités qui auraient le pouvoir d’arrêter ce massacre, à commencer par Emmanuel Macron ou Joe Biden ou n’importe quel dirigeant du monde. Ils ont l’obligation de tout mettre en œuvre pour qu’Israël applique les ordonnances de la Cour Internationale de Justice, pour prévenir le risque de génocide et ils ne font RIEN !

Et il y a tous ces enfants, petits ou grands, qui ont perdu la vie ! Retrouvés en lambeaux, ou pas retrouvés. Gaza, où les parents écrivent les noms de leurs enfants sur leurs bras ou leurs jambes afin qu’ils puissent être identifiés si leurs morceaux sont dispersés.

Voilà comment les enfants vivent et meurent à Gaza ! Devant les yeux du monde entier qui sait tout et regarde ailleurs et ne fait RIEN !

Alors qu’Israël possède des armes extrêmement sophistiquées permettant d’atteindre précisément les cibles visées, depuis plus de neuf mois il déverse de manière indiscriminée des bombes pesant jusqu’à une tonne sur une population civile sans défense, livrée à la vengeance débridée d’un État criminel qui ne respecte aucune règle de la guerre et opère en toute impunité ! Les cibles ont été soit disant identifiées par l’intelligence artificielle qui suppose que tel père de famille sera au milieu des siens à tel moment de la journée ou de la nuit. C’est le logiciel « Où est papa ? » qui décide où on va mourir à Gaza ! Israël frappe et massacre jours après jours, toujours plus de civils, toujours plus d’innocents, toujours plus d’enfants ! Sept écoles de l’ONU ciblées en neuf jours ! Des quartiers d’habitations, des campements de refuges, du nord au sud de la bande de Gaza ; plusieurs massacres chaque jour.

Et cela ne s’arrête pas parce ceux qui sont en pouvoir d’agir ne FONT RIEN !

La commission d’enquête de l’ONU a conclu que les commandos du Hamas avaient commis des crimes de guerre le 7 octobre et qu’Israël commet depuis à Gaza des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dont le crime d’extermination mais aucun ami d’Israël n’a été ému par ces conclusions. La France pas plus que les autres. Seuls les crimes du Hamas sont jusqu’à présent condamnables à leurs yeux.

Les peuples hurlent STOP GÉNOCIDE, manifestent, témoignent, brandissent drapeaux et pancartes du sommet des montagnes aux bords de mer, dans les villes et les campagnes, devant les lieux de culte ou sur les places publiques, dans les stades, dans les universités, et cela dans l’indifférence totale et même l’hostilité des grands de ce monde qui refusent toujours de condamner les crimes d’Israël, cet ami qui a tous les droits. Ils préfèrent criminaliser le mouvement de solidarité, accuser le messager est plus facile que de regarder le message.

Joe Biden a repris la livraison à Israël des bombes JDAN de 227 kg probablement pour bonne conduite de l’armée génocidaire ! Les massacres ont donc continué de plus bel et se sont intensifiés depuis une semaine, massacre après massacre, plusieurs fois par jour, les enfants de Gaza hurlent de terreur au passage des avions, ils meurent dans les écoles où ils espéraient trouver refuge, dans ces campements de fortune, ou visés par un tireur d’élite sur les routes de la fuite, sous un soleil de plomb.

Le 12 juillet, l’ONG Euromed Human Rights Monitor a recensé 47 000 morts à Gaza depuis le 7 octobre dont 15 900 enfants.

Le 16 juillet, la France est « indignée ». La semaine dernière elle était « préoccupée ». Quelques jours avant, elle condamnait les décisions d’Israël en matière de colonisation du territoire palestinien. Voilà la seule chose que ce gouvernement de lâches dont l’histoire retiendra la complicité et l’irresponsabilité est capable de faire : au mieux des paroles, jamais d’actes !

La bande de Gaza est bel et bien le tombeau de l’humanité et entérine la faillite du droit international, non parce que le droit a failli (il n’y est pour rien) mais parce que les politiques ont failli à le faire appliquer.

Qu’est-ce que cela dit de l’avenir que nous offrons aux générations futures ? Cela dit que puisque ce qui se déroule sous nos yeux depuis plus de neuf mois à Gaza contre des Palestiniens est acceptable, cela pourrait devenir acceptable dans n’importe quel autre pays contre n’importe quel autre peuple dans n’importe quelle autre guerre dans le futur !

Voilà pourquoi nous ne devons rien lâcher jusqu’à ce que ce génocide cesse et tant que les responsables et leurs complices n’auront pas rendu des comptes.

C’est l’avenir de l’humanité qui se joue en Palestine et ce sont les peuples qui en sont garants puisque les États - ou du moins une partie d’entre eux - ont failli.

Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS, le 17 juillet 2024

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Association France Palestine Solidarité


09:07 (il y a 47 minutes)

 

samedi 13 juillet 2024

'Jean-Paul Leroux' via Groupe de débat des adhérents de Ensemble 05




Haaretz du 4 juillet 2024

(sélection)

 ISRAËL-LIBAN : L’armée israélienne a déclaré que plus de 200 roquettes et 20 drones ont été tirés dans des barrages depuis le Liban dans le nord d’Israël. Deux personnes ont été blessées à la suite de l’un des barrages, et l’armée israélienne a annoncé plus tard que le major Itay Galea, 38 ans, avait été tué. Le Hezbollah a déclaré que les salves étaient en réponse à l’assassinat de Muhammad Nimah Nasser, un haut commandant de l’organisation, mercredi. L’armée israélienne a déclaré avoir frappé des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban en réponse.

Des avions israéliens ont franchi le mur du son au-dessus de plusieurs régions du Liban, dont Beyrouth, a rapporté l’agence de presse nationale libanaise.

Des incendies ont éclaté dans plusieurs régions après que des roquettes ont atterri dans le nord d’Israël, selon le Fonds national juif.

"L’essentiel est qu’il y a à nouveau un accord sur la table. Il est possible que d’ici quelques semaines, un accord puisse être conclu qui inclura le retour de certains des otages, ainsi qu’un plan convenu pour les discussions futures sur la libération des autres. En même temps, une ouverture pourrait être créée ici pour des négociations rapides sur un accord avec le Nord. La voie pour persuader le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, de retenir ses tirs passe par Gaza et un accord de prise d’otages » - Amos Harel

CESSEZ-LE-FEU/OTAGES : Le bureau du Premier ministre Netanyahu a déclaré qu’il approuvait le départ d’une équipe de négociation pour les pourparlers de cessez-le-feu. Netanyahu s’est également entretenu avec le président américain Biden des efforts actuels pour obtenir un accord de libération d’otages, et a promis qu’Israël ne mettrait fin à la guerre « qu’après avoir atteint tous ses objectifs », a déclaré son bureau dans un communiqué. Le cabinet de sécurité israélien doit discuter de la proposition actuelle de cessez-le-feu jeudi soir, a déclaré à Reuters une source du bureau de Netanyahu, ajoutant que Netanyahu tiendrait des consultations avec sa propre équipe de négociation au préalable.

Une source israélienne a déclaré à Haaretz que le Hamas n’insiste pas sur un cessez-le-feu complet dans la première étape de l’accord, « de sorte que les grandes lignes pourraient permettre un accord humanitaire et conduire à la libération des soldats, des femmes, des personnes âgées et des malades. Si le Hamas viole les conditions, Israël pourra revenir et se battre. Une autre source haut placée a déclaré que la dernière réponse du Hamas à la proposition actuelle de cessez-le-feu est la « meilleure à ce jour ».

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, s’est entretenu avec des médiateurs qataris et égyptiens pour parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza, a indiqué l’organisation, ajoutant que Haniyeh avait également communiqué avec des responsables turcs sur les derniers développements et que les pourparlers en cours se déroulaient dans un « esprit positif ».

GAZA : L’armée de l’air israélienne a frappé deux écoles de l’UNRWA utilisées comme quartier général du Hamas, a déclaré l’armée de l’air.

Selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas à Gaza, au moins 38 011 Palestiniens ont été tués et 87 445 blessés depuis le début de la guerre.

ISRAËL : Des manifestants antigouvernementaux et des familles d’otages ont bloqué plusieurs autoroutes. Parmi les manifestants se trouvaient Ifat Kalderon, le cousin de l’otage Ofer Kalderon, et Yael Or, le cousin de Dror Or, dont le corps est détenu par le Hamas.

« Lors d’une réunion avec les familles des otages tenue par le ministre de la Défense Yoav Gallant mercredi soir, il a déclaré : « Nous sommes plus proches d’un accord que jamais auparavant ». Comment y parviendra-t-il, si Netanyahu continue de le torpiller ? L’opinion dans les cercles du ministre de la Défense est que, comme la nuit où Netanyahu a tenté de renvoyer Gallant et a été contraint de se rétracter, beaucoup dépend du réveil du public. Si ce qu’il fallait pour faire plier la volonté du Premier ministre était que des centaines de milliers de personnes affluent dans les rues, c’est peut-être ce qu’il faut une fois de plus" - Amos Harel

 WEST BANK : Des colons sont entrés dans le village de Masafer Yatta dans la nuit de jeudi à jeudi et ont jeté des pierres sur des voitures et un camion de pompiers. ainsi que mis le feu à une maison et à une plantation, ont déclaré des habitants à Haaretz. Jeudi, des colons sont entrés dans le village de Fandaqumiya, ont jeté des pierres et brûlé une voiture, ont déclaré deux responsables de la défense à Haaretz.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a condamné la décision d’Israël de « légaliser » cinq avant-postes de colonies en Cisjordanie.

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vendredi 12 juillet 2024

La Cimade - Soulagement, espoir et détermination

Soulagement, espoir et détermination

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Amnesty International France : Espoir ! On ne lâche rien !

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Du 30 juin au 7 juillet 2024, votons droits humains !
Nous avons vécu des heures de fortes inquiétudes. Pour nous-mêmes et nos familles. Pour nos proches et pour toutes les personnes montrées du doigt, attaquées ou désignées coupables dans une société souffrant de ses inégalités.

L’espoir nous a réuni ce dimanche dernier à 20h. Les discours de haine et les intentions de bafouer les droits humains n’ont pas été plébiscités par la majorité des Français⸱es.

Nous tenons à saluer la mobilisation remarquable de la société civile. Elle prouve la force de l'union et montre bien que les droits humains sont notre socle commun.

Aujourd’hui, les résultats des élections législatives nous permettent d’espérer que les droits humains soient replacés au cœur des décisions politiques. Mais si la menace d’une attaque immédiate contre nos droits a été momentanément écartée, elle reste cependant un risque réel pour l’avenir et nous oblige à maintenir et accentuer nos combats.

Nous appelons donc la nouvelle Assemblée nationale à prendre un vrai tournant en faveur de nos droits. Le temps est dès à présent à la combativité :
  • Nous combattons les discours de haine qui se multiplient sans aucune retenue. La banalisation des discours racistes nous alarmait déjà depuis longtemps, mais nous avons atteint ici un niveau inédit ; notre Assemblée nationale va devoir s’affirmer contre toutes les formes de rejet.
  • Nous alertons depuis plusieurs années sur le recul des libertés en France. Cette nouvelle Assemblée va devoir garantir ces libertés, notamment la protection du droit de manifester et l’interdiction de la reconnaissance faciale dans l'espace public.
  • Les personnes exilées sont désignées de manière cynique comme boucs émissaires. Abimées, menacées et stigmatisées, elles ont plus que jamais besoin de protection par cette nouvelle Assemblée qui aura à s’assurer que les lois soient désormais respectueuses de leurs droits fondamentaux. 
  • Il est essentiel que la voix de la France à l'international soit utile aux droits humains. La nouvelle Assemblée devra œuvrer au respect du droit international partout dans le monde, en protégeant les populations civiles. Dans ce cadre, la France doit suspendre ses livraisons d’armes et de matériel de guerre à Israël. 

Notre énergie combative a permis de résister, perturber et transformer. Cet exemple en France nous a montré que les droits humains ne sont jamais acquis. Alors, plus que jamais, nous devons continuer notre combat et continuer à résister, perturber et transformer ce monde et ses institutions pour que toutes les personnes puissent avoir accès à leurs droits.
 
Avec nous, donnez de la voix et de la force à notre combat : rejoignez-nous.
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Ensemble, nous serons combatifs et combatives et nous ne lâcherons rien !
 
Anna Savinel-Barras
Présidente d'Amnesty International France

Sylvie Brigot
Directrice Générale d'Amnesty International France

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Espoir ! On ne lâche rien

 

 

Espoir ! On ne lâche rien

 

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Du 30 juin au 7 juillet 2024, votons droits humains !
Nous avons vécu des heures de fortes inquiétudes. Pour nous-mêmes et nos familles. Pour nos proches et pour toutes les personnes montrées du doigt, attaquées ou désignées coupables dans une société souffrant de ses inégalités.

L’espoir nous a réuni ce dimanche dernier à 20h. Les discours de haine et les intentions de bafouer les droits humains n’ont pas été plébiscités par la majorité des Français⸱es.

Nous tenons à saluer la mobilisation remarquable de la société civile. Elle prouve la force de l'union et montre bien que les droits humains sont notre socle commun.

Aujourd’hui, les résultats des élections législatives nous permettent d’espérer que les droits humains soient replacés au cœur des décisions politiques. Mais si la menace d’une attaque immédiate contre nos droits a été momentanément écartée, elle reste cependant un risque réel pour l’avenir et nous oblige à maintenir et accentuer nos combats.

Nous appelons donc la nouvelle Assemblée nationale à prendre un vrai tournant en faveur de nos droits. Le temps est dès à présent à la combativité :
  • Nous combattons les discours de haine qui se multiplient sans aucune retenue. La banalisation des discours racistes nous alarmait déjà depuis longtemps, mais nous avons atteint ici un niveau inédit ; notre Assemblée nationale va devoir s’affirmer contre toutes les formes de rejet.
  • Nous alertons depuis plusieurs années sur le recul des libertés en France. Cette nouvelle Assemblée va devoir garantir ces libertés, notamment la protection du droit de manifester et l’interdiction de la reconnaissance faciale dans l'espace public.
  • Les personnes exilées sont désignées de manière cynique comme boucs émissaires. Abimées, menacées et stigmatisées, elles ont plus que jamais besoin de protection par cette nouvelle Assemblée qui aura à s’assurer que les lois soient désormais respectueuses de leurs droits fondamentaux. 
  • Il est essentiel que la voix de la France à l'international soit utile aux droits humains. La nouvelle Assemblée devra œuvrer au respect du droit international partout dans le monde, en protégeant les populations civiles. Dans ce cadre, la France doit suspendre ses livraisons d’armes et de matériel de guerre à Israël. 

Notre énergie combative a permis de résister, perturber et transformer. Cet exemple en France nous a montré que les droits humains ne sont jamais acquis. Alors, plus que jamais, nous devons continuer notre combat et continuer à résister, perturber et transformer ce monde et ses institutions pour que toutes les personnes puissent avoir accès à leurs droits.
 
Avec nous, donnez de la voix et de la force à notre combat : rejoignez-nous.
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Ensemble, nous serons combatifs et combatives et nous ne lâcherons rien !
 
Anna Savinel-Barras
Présidente d'Amnesty International France

Sylvie Brigot
Directrice Générale d'Amnesty International France

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