Lors de la clôture de l’AIF (Africa Investment Forum), présidée mardi à Rabat par le Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch, 56 projets ont été validés par la Commission Nationale des Investissements (CNI), représentant un montant total de 134 milliards de dirhams (environ 13,2 milliards de dollars américains).
L’instance marocaine chargée d’examiner et d’approuver les projets d’investissement joue un rôle central dans la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’Investissement, entrée en vigueur en mars 2023, visant à renforcer l’attractivité économique du Maroc, à stimuler les investissements privés et à promouvoir la création d’emplois.
Parmi ces projets, 52 initiatives issues du dispositif principal de la Charte représentent près de 113 milliards de dirhams (environ 11,1 milliards de dollars américains) d’investissements, dont 24 milliards (environ 2,4 milliards de dollars américains) proviennent de contributions privées. Ces projets devraient permettre de créer 18 000 emplois, dont 10 000 directs et 8 000 indirects.
En parallèle, 4 projets stratégiques, d’un montant de 21 milliards de dirhams (environ 2,1 milliards de dollars américains), ont été approuvés dans des secteurs innovants comme la mobilité électrique, les énergies renouvelables et le dessalement d’eau de mer. Ces projets se concentrent principalement dans les régions de Guelmim-Oued Noun, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Casablanca-Settat.
La commission a également étudié 3 projets supplémentaires susceptibles d’obtenir le statut stratégique. Dotés d’un investissement global de 14 milliards de dirhams (environ 1,4 milliard de dollars américains), ces initiatives visent à créer 38 000 emplois directs et indirects dans des secteurs clés tels que le textile, les télécommunications et la mobilité électrique, renforçant ainsi le positionnement industriel et technologique du Maroc.
Répartis sur 32 provinces dans les 12 régions du pays, ces investissements couvrent 19 secteurs d’activité variés, notamment le tourisme, les énergies renouvelables, la santé, l’industrie agroalimentaire et l’automobile.
Le secteur touristique ressort comme le principal pourvoyeur d’emplois avec 19 % des créations attendues, suivi des matériaux de construction (18 %), de la santé (15 %) et de l’agroalimentaire (8 %).
SL/Sf/ac/APA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire