Cette vidéo fait le buzz sur les médias en ligne italiens et internationaux depuis samedi 28 juin: elle montre un Marocain en voie d'expulsion se faisant la malle sur la piste de l'aéroport Marconi de Bologne et échappant aux policiers lancés à sa poursuite. Le ministère de l'Intérieur italien devrait dispenser des formations à la course dans les dunes de sable à ses fonctionnaires...
Voici ce que rapportent les médias italiens :
Il s’enfuit avant l’embarquement à Marconi pour éviter l’expulsion : il est recherché. Deux vols détournés
L’homme, un Marocain de 29 ans, a mis le feu à des broussailles pour semer les agents qui le poursuivaient. Conséquences pour le trafic aérien
BOLOGNE – Un Marocain de 29 ans, faisant l’objet d’une
mesure d’expulsion, qui était sur le point d’être embarqué dans un avion pour
être raccompagné dans son pays d’origine, a réussi à échapper aux contrôles des
agents de police et à s’enfuir. Tout s’est passé peu après 18 heures samedi à l’aéroport
Marconi de Bologne, lorsque, quelques minutes avant l’embarquement, l’homme s’est
enfui en courant le long d’une des pistes de l’aéroport.
Pour tenter de semer les agents, l’homme a mis le feu à des broussailles. L’incendie a été immédiatement maîtrisé par les pompiers, mais cette diversion lui a permis de s’éloigner.
Des désagréments pour les voyageurs
Les vols ont subi quelques retards, car de 18 heures à 18
h 30, l’activité a été suspendue par mesure de précaution. Une fois les flammes
éteintes, tout est revenu à la normale, mais à la suite du blocage, plusieurs
vols ont enregistré des retards et deux, l’un en provenance d’Istanbul et l’autre
de Palerme, ont été détournés et ont atterri respectivement à l’aéroport de
Rimini et à celui de Forlì.
Le fugitif venait du CPR* de Gradisca
La police est toujours à la recherche du jeune homme de
29 ans. Il avait été retrouvé fin mai à Venise, sans permis de séjour. Il avait
donc été expulsé, sur ordre du préfet de Venise, et conduit au CPR de Gradisca.
Samedi, il a été conduit de Gradisca à Bologne par le personnel de la
préfecture de police de Gorizia et a réussi à s’échapper alors qu’il s’apprêtait
à monter dans l’avion.
*Les Centri di permanenza per i rimpatri sont les centres de rétention d’étrangers en instance d’expulsion, institués par la “gauche” en 1998 sous le nom de Centri di Permanenza Temporanea et rebaptisés Centri di Identificazione ed Espulsione en 2002. Le gouvernement Meloni a allongé en 2023 la durée maximale de rétention à 18 mois et introduit une "innovation" : l’étranger en attente d’expulsion peut rester en liberté s’il paie une somme de 4 938 € [+ 52 000 Dirhams marocains]...
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