Le rapport de l’Observatoire Sahraoui des Ressources
Naturelles et de la Protection de l'Environnement [Sahrawi Observatory for
Natural Resources and Environmental Protection, SONREP], qui vient de paraître
en arabe
et en anglais, fournit une analyse complète de l'exploitation continue par le Maroc des
ressources naturelles du Sahara occidental, en se concentrant sur les projets
d'énergie renouvelable à grande échelle. Ces activités constituent une
violation du droit international et renforcent l'occupation illégale du Maroc.
Le rapport examine les implications juridiques des décisions judiciaires clés,
y compris l'arrêt du 4 octobre 2024 de la Cour de justice de l'Union
européenne, qui a réaffirmé que les accords UE-Maroc ne peuvent légalement
s'appliquer au Sahara occidental sans le consentement explicite de son peuple.
De plus, il souligne la décision de la Cour africaine des droits de l'homme et
des peuples, qui a réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
et a condamné l'exploitation continue des ressources par le Maroc dans le
territoire occupé du Sahara occidental.
Au-delà des dimensions légales, le rapport explore les conséquences économiques
et environnementales plus larges de ces activités extractives, y compris leur
impact sur les systèmes écologiques mondiaux et les moyens de subsistance
locaux. En outre, il évalue de manière critique le rôle des mécanismes
financiers internationaux et de la complicité des entreprises dans le maintien
de ces projets. À la lumière de ces conclusions, le rapport souligne le besoin
urgent de se conformer au droit international et appelle au retrait immédiat
des entreprises et des investissements étrangers qui contribuent à l'occupation
du Sahara occidental par le Maroc.
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