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vendredi 29 mars 2019

Mineurs isolés : tout savoir sur votre prise en charge à votre arrivée en France




Des mineurs isolés viennent partager un repas dans le nord de Paris, en mars 2019. Crédit : InfoMigrants
Des mineurs isolés viennent partager un repas dans le nord de Paris, en mars 2019. Crédit : InfoMigrants




De plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent en France à la recherche d’une protection mais ils ne connaissent rien à la législation. InfoMigrants fait le point.

Près de 17 000 mineurs isolés ont été pris en charge par la France en 2018. InfoMigrants fait le point sur la procédure à suivre pour faire reconnaître sa minorité sur le sol français.

Qu'est-ce qu'un mineur non-accompagné ?
Selon France Terre d'Asile, "c'est un jeune de moins de 18 ans qui n'a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français. De sa minorité découle une incapacité juridique, et de l'absence de représentant légal une situation d'isolement et un besoin de protection."

J’arrive en France, je veux faire reconnaître ma minorité, où dois-je aller ?
Si je suis à Paris, c’est la Croix rouge qui s’occupe des mineurs isolés. Il faut se rendre dans les locaux du Demie (Dispositif d'évaluation des mineurs isoles étrangers), 5 rue du Moulin Joly, dans le 11e arrondissement. Le Demie est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 18h et le mercredi de 11h à 18h.
Si j’arrive dans un autre département français (dans les Alpes-Maritimes, par exemple, parce que je viens d’Italie), je dois m’adresser à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) qui se trouve au sein du Conseil départemental.
En vertu des lois européennes et de la Convention internationale des droits de l'enfant, un mineur est un enfant avant d’être un migrant. À ce titre, il a le droit d'entrer dans le dispositif français de protection de l’enfance.
Depuis le début de l’année 2019, de nouvelles mesures existent. En parallèle de votre rendez-vous à l’Aide sociale à l’enfance, vous devrez vous présenter à la préfecture pour un relevé d’empreintes. L’État vous enregistrera dans un fichier centralisé. Cette nouvelle disposition vous empêchera de passer de département en département. Par exemple, si les Alpes-Maritimes vous refusent la minorité, ce refus fera loi dans tous les autres départements.
Le Demie ou l’ASE vont vous donner une date pour un entretien. Ni l'un, ni l'autre n’ont le droit de vous refuser l’accès à leurs locaux. En cas de refus, vous pouvez demander l’aide d’une association*.
Dans les autres départements, des associations peuvent également vous aider. En voici ici une liste non-exhaustive

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