La
situation dramatique des milliers Belgo-marocains bloqués au Maroc en
pleine crise Corona fait ressortir le triangle pervers et mortel dont
toute cette communauté est victime.
Il y a en effet trois lois
belges qui ont encerclé cette communauté, et qui la réduisent à un
statut de sous-citoyens : la loi sur la déchéance de la nationalité
(juillet 2016), la loi sur la non-protection consulaire des binationaux
(mai 2018) et la loi des expulsions (février 2017). Ces lois datent
de la période après les attentats. Dans ce climat elles sont passées
sans faire trop de bruit, faisant sous-entendre que n’étaient visés que
les terroristes et les méchants, ceux et celles qui ne sont aimés par
personne.
Le résultat de cette démagogie est visible maintenant.
La manière dont la Belgique traite les Belgo-marocains permet au Maroc de les retenir sur son territoire sauf… pour des raisons sociales ou de santé. Un vrai marchandage s’est mis en marche, la Belgique s’engage à vérifier les raisons, à faire la sélection, le tri. Comme si tous ces Belgo-marocains ne vivaient pas vraiment dans ce pays, et qu’il faut des « raisons valables » pour justifier un retour à la maison et à la famille en Belgique.
Il ne faut pas seulement que la loi sur la non-protection consulaire soit retirée mais que le triangle pervers soit brisé.
Le résultat de cette démagogie est visible maintenant.
La manière dont la Belgique traite les Belgo-marocains permet au Maroc de les retenir sur son territoire sauf… pour des raisons sociales ou de santé. Un vrai marchandage s’est mis en marche, la Belgique s’engage à vérifier les raisons, à faire la sélection, le tri. Comme si tous ces Belgo-marocains ne vivaient pas vraiment dans ce pays, et qu’il faut des « raisons valables » pour justifier un retour à la maison et à la famille en Belgique.
Il ne faut pas seulement que la loi sur la non-protection consulaire soit retirée mais que le triangle pervers soit brisé.
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