Ils s'appellent Nasser Zefzafi, Maati
Monjib, Omar Radi, Hajar Raissouni, Souleiman Raissouni etc..., ces
"médias" de diffamation ont ainsi des centaines de victimes. « Plusieurs
thèmes de propagande sont employés pour faire tort à la réputation et à
l’honneur des opposants, que ceux-ci agissent sur le plan politique ou
dans les domaines civiques comme celui des droits humains », a expliqué Maati Monjib dans un article
sur la presse de diffamation, et publié en 2015 sur le site Orient XXI.
On utilise notamment les accusations de sexe, de drogue, de financement
étranger...
Pour réagir à cette situation, un groupe de 110 journalistes professionnels a signé en juillet dernier un manifeste appelant les autorités marocaines à prendre des mesures contre les «médias de diffamation» qui calomnient impunément des «voix critiques».
Ce mardi 11 août, un autre manifeste intitulé "Cette ombre est là", a été signé par plus de 400 artistes, écrivains, réalisateurs et acteurs culturels pour dénoncer « la répression policière » et « les médias de diffamation ».
« Quel est le rôle des médias et de la culture dans notre société? Est-ce de chercher, discuter, analyser, critiquer, contredire, investiguer, déconstruire, penser, transgresser, imaginer et créer? Ou est-ce de diffamer, criminaliser, blâmer, distraire, insulter, intimider et harceler? Aujourd’hui, plus que jamais, les médias de diffamation appartiennent à cette dernière catégorie. Il est nécessaire d'assumer notre rôle dans la société. Notre silence ne doit pas renforcer la répression et l'abus de pouvoir », a souligné le manifeste.
Un florilège de ces médias de diffamation
Le site Le360, fondé par Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc, a publié un article au lendemain de l'arrestation de Nasser Zefzafi intitulé "Hirak: des financements étrangers mettent Zefzafi dans l'embarras". Pour entacher la réputation de Nasser, le site indique qu'on a trouvé une importante somme d’argent en euros dans son domicile, ainsi que des équipements et autres matériels en provenance de l’étranger, sans omettre qu'un trafiquant notoire de cocaïne figure parmi les collaborateurs de Zefzafi.
Pour réagir à cette situation, un groupe de 110 journalistes professionnels a signé en juillet dernier un manifeste appelant les autorités marocaines à prendre des mesures contre les «médias de diffamation» qui calomnient impunément des «voix critiques».
Ce mardi 11 août, un autre manifeste intitulé "Cette ombre est là", a été signé par plus de 400 artistes, écrivains, réalisateurs et acteurs culturels pour dénoncer « la répression policière » et « les médias de diffamation ».
« Quel est le rôle des médias et de la culture dans notre société? Est-ce de chercher, discuter, analyser, critiquer, contredire, investiguer, déconstruire, penser, transgresser, imaginer et créer? Ou est-ce de diffamer, criminaliser, blâmer, distraire, insulter, intimider et harceler? Aujourd’hui, plus que jamais, les médias de diffamation appartiennent à cette dernière catégorie. Il est nécessaire d'assumer notre rôle dans la société. Notre silence ne doit pas renforcer la répression et l'abus de pouvoir », a souligné le manifeste.
Un florilège de ces médias de diffamation
Le site Le360, fondé par Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc, a publié un article au lendemain de l'arrestation de Nasser Zefzafi intitulé "Hirak: des financements étrangers mettent Zefzafi dans l'embarras". Pour entacher la réputation de Nasser, le site indique qu'on a trouvé une importante somme d’argent en euros dans son domicile, ainsi que des équipements et autres matériels en provenance de l’étranger, sans omettre qu'un trafiquant notoire de cocaïne figure parmi les collaborateurs de Zefzafi.
Le site Chouf Tv fondé par Driss Chahtane, celui-ci était directeur de publication de l’hebdomadaire Al-Michaal. Il a été accusé,
en 2009, de « délit de publication », de « mauvaise foi », de « fausses
nouvelles » et d’ « allégations erronées » suite a la publication d'un
article traitant de la santé de Mohammed VI. Il a écopé d'un an de
prison ferme avant d'être gracié. Depuis sa sortie de la prison, il est
devenu pro régime et proprietaire de l'un des "médias" les plus sordides
au Maroc.
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