Pour réagir à cette situation, un groupe de 110 journalistes professionnels a signé en juillet dernier un manifeste appelant les autorités marocaines à prendre des mesures contre les «médias de diffamation» qui calomnient impunément des «voix critiques».
Ce mardi 11 août, un autre manifeste intitulé "Cette ombre est là", a été signé par plus de 400 artistes, écrivains, réalisateurs et acteurs culturels pour dénoncer « la répression policière » et « les médias de diffamation ».
« Quel est le rôle des médias et de la culture dans notre société? Est-ce de chercher, discuter, analyser, critiquer, contredire, investiguer, déconstruire, penser, transgresser, imaginer et créer? Ou est-ce de diffamer, criminaliser, blâmer, distraire, insulter, intimider et harceler? Aujourd’hui, plus que jamais, les médias de diffamation appartiennent à cette dernière catégorie. Il est nécessaire d'assumer notre rôle dans la société. Notre silence ne doit pas renforcer la répression et l'abus de pouvoir », a souligné le manifeste.
Un florilège de ces médias de diffamation
Le site Le360, fondé par Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc, a publié un article au lendemain de l'arrestation de Nasser Zefzafi intitulé "Hirak: des financements étrangers mettent Zefzafi dans l'embarras". Pour entacher la réputation de Nasser, le site indique qu'on a trouvé une importante somme d’argent en euros dans son domicile, ainsi que des équipements et autres matériels en provenance de l’étranger, sans omettre qu'un trafiquant notoire de cocaïne figure parmi les collaborateurs de Zefzafi.
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