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dimanche 31 janvier 2021

Palestine Solidarité :· Une population outrée, des députés embrigadés, la classe politique . Démission du PJD

tSpgoUne population outrée, des députés embrigadés, et voilà que la classe politique passe à l’action suite à la "normalisation" du Maroc avec l’entité sioniste.
C’est ainsi que dix membres du Parti de la Justice et du Développement (PJD) dans la ville de Freïja à Taroudant au Sud du Maroc, ont pris la décision de démissionner collectivement du parti, mettant ainsi un terme à leur lien avec cette formation politique, dirigée par un certain Saâdeddine El-Othmani.
 
« Nous, soussignés, en notre qualité de membres et adhérents au PJD, déclarons notre démission du parti et affirmons la rupture de tout lien dès l’acceptation de ces démissions, ont écrit les signataires du document ».
Les signataires du document, qui ont qualifié la normalisation avec l’Entité sioniste, de «génocide civilisationel ».
Depuis la signature de l’accord de la trahison signé par El-Othmani, les démissions collectives au sein du PJD sont devenue courantes, ce qui dénoté du refus catégorique observé par le politiques du Maroc de voir leur pays s’embourber dans des alliances honteuses au détriment, d’abord de son peuple et ensuite de la Palestine occupée.
Ferhat Zafane


 

L’historien Maâti Monjib condamné à un an de prison ferme

L’historien et défenseur des droits humains Maâti Monjib a été condamné à un an de prison ferme pour “atteinte à la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et escroquerie”. D’autres journalistes et militants ont également été condamnés dans le cadre de ce procès ouvert en 2015.

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L’historien et défenseur des droits humains Maâti Monjib a été condamné à un an de prison ferme et une amende de 10.000 dirhams pour “atteinte à la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et escroquerie” et de 5000 dirhams “pour le reste”, selon le rendu du jugement qui ne donne pas plus de précisions. Une décision qui intervient un mois après son interpellation et sa mise en détention préventive.

Dans le cadre du procès ouvert en 2015, Maâti Monjib était poursuivi avec six autres journalistes et militants des droits humains. Dans ce sens, le tribunal a également condamné Hicham Khribichi, Abdessamad Ait Aicha à un an de prison ferme, ainsi qu’une amende du même montant que Maâti Monjib, soit 10.000 dirhams pour atteinte à la sûreté de l’Étatet 5000 dirhams pour le reste. Hicham Mansouri écope d’un an de prison ferme et d’une amende de 10.000 dirhams. Mohamed Sabr, lui, a été condamné à trois mois avec sursis et une amende de 5000 dirhams pour atteinte à la sûreté de l’Étatet 5000 dirhams pour le reste. Maria Moukrim et Rachid Tarik ont écopé quant à eux d’une amende de 5000 dirhams.

Maâti Monjib a déjà reçu le soutien de plusieurs organisations internationales de défense des droits humains qui ont demandé l’abandon des charges. Ce 27 janvier, Amnesty International appelait le royaume à libérer l’historien et défenseur des droits humains. “Les autorités marocaines doivent libérer immédiatement et sans conditions le défenseur des droits humains Maâti Monjib et abandonner toutes les charges retenues contre lui”, a écrit l’ONG dans un communiqué.

“Malversations financières”

Pour rappel, des policiers en civil ont interpellé, le 29 décembre dernier dans un restaurant à Rabat, l’historien et militant de 60 ans dans le cadre d’une enquête pour “blanchiment de capitaux”. Déféré devant le juge d’instruction le jour même, après l’achèvement de l’enquête préliminaire menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), le conseiller scientifique du mensuel Zamane avait été placé en détention préventive.

La justice marocaine avait annoncé début octobre l’ouverture d’une enquête sur Maâti Monjib, suspecté de “blanchiment de capitaux” après la saisie du ministère public par une unité spécialisée pour “un inventaire de transferts de fonds importants et une liste de biens immobiliers” qui “ne correspondent pas aux revenus habituels déclarés par Monjib et des membres de sa famille”.

Le défenseur des droits humains avait alors affirmé sur sa page Facebook que les faits n’étaient “pas nouveaux” et figuraient déjà dans l’acte d’accusation d’un procès pour “malversations financières” et “atteinte à la sécurité de l’État”, ouvert en novembre 2015 et plusieurs fois reporté depuis.

 Lire aussi :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/28/au-maroc-l-historien-maati-monjib-condamne-a-un-an-de-prison-pour-fraude-et-atteinte-a-la-securite-de-l-etat_6067979_3212.html

 

 

Le Sahara occidental au menu d'une conférence organisée par Emmaüs Stockholm

28 janvier 2021 

STOCKHOLM - Un panel d’experts exceptionnel va participer, jeudi, à une rencontre en ligne sur les derniers développements au Sahara Occidental et tenteront d'apporter des réponses aux questions liées notamment aux effets qui pourraient résulter de la confrontation armée actuelle sur le terrain et les perspectives de paix, ont indiqué les organisateurs.

Sous le thème : "Droit international, diplomatie et guerre au Sahara occidental", cet évènement parrainé par un groupe européen des droits de l’homme, se veut une occasion de débattre des implications de la décision de l’ex-président américain, Donald Trump, de reconnaitre la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et d’aborder ce que prévoit le Droit international à ce sujet, rapporte l'association organisatrice Emmaus Stockholm sur son site.

Il sera également question d’examiner s'il est possible d'annuler cette décision. De plus, les participants tenteront de répondre à la question: "A quoi ressemblerait la politique américaine concernant la dernière colonie en Afrique dans les mois et les années à venir?"

Aux Etats-Unis, une grande attention a été accordée à ces derniers développements, au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies aussi, selon l'association. Mais pour ce qui est du rôle et les réactions de l'Europe, elle va tenter, à cette occasion, d'en savoir davantage.

L'association rappelle que le Droit international confère au peuple sahraoui le droit à autodétermination. Toutefois, pendant des décennies, "il a été presque impossible d’accomplir le processus d’autodétermination qui est essentiel pour garantir le droit des Sahraouis de choisir eux-mêmes leur avenir" constate-t-on.

Le 13 novembre 2020, un cessez-le-feu de près de 3 décennies a été violé par le Maroc en menant une agression militaire à El Guerguerat au Sud-Ouest du Sahara occidental. 

Des civils sahraouis y manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture de la brèche illégale créée par l'occupation marocaine au niveau du mur de sable. Comment et pourquoi cela s'est-il passé? Cette nouvelle guerre aurait-elle pu être évitée? Quels effets peut-on voir sur le terrain? Quelles sont les perspectives de paix?, s'interroge l'association.    

Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, un panel d'experts exceptionnel sera de la partie. Cette rencontre verra donc la participation de Stephen Zunes, professeur de politique et d'études internationales à l'Université de San Francisco.

"Je serai l'un des cinq orateurs de cet événement parrainé par un groupe européen des droits de l'homme à partir de 18h00", a annoncé Zunes sur son compte tweeter.

Y seront aussi présents, Pal Wrange, professeur de droit international public à l'Université de Stockholm. Mohamed Cheikh Khoumani, membre actif de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), Mohamed Mayara, co-fondateur et coordinateur du collectif de journalistes indépendants Equipe Media et Maglaha Hama, chef de projet à l'organisation Non-Violence Action in Western Sahara (NOVA).


vendredi 29 janvier 2021

"Lynchage de Yuriy : il y a la 'bonne' et la 'mauvaise' victime, c'est selon le profil des agresseurs"


Tribune

"Si le cas de Yuriy a été médiatisé, c’est parce que les images terribles se sont imposées à tout le monde, et qu’il devenait impossible de les ignorer", affirme à propos de "l'affaire Yuriy" Nathalie Bianco, militante laïque et auteure des livres "Les printemps" et "Les courants d'air".

La vidéo qui circule est en noir et blanc. J’ai cliqué, je n’aurai pas dû. C’est insoutenable pour peu qu’on ait un peu d’humanité. J’y ai vu les images d’un jeune garçon en train de se faire rouer de coups par une dizaine de silhouettes. Il est à terre. Les agresseurs l’encerclent, le frappent, parfois, ils font une pause et quand leur victime semble bouger, l’un d’eux revient à la charge, d’un coup de pied à la tête. Ces images me hantent. Le gamin au sol a quinze ans. Il se trouvait en compagnie de quatre autres collégiens sur la dalle Beaugrenelle, dans le 15e, quartier plutôt tranquille normalement. Il a été attaqué par une bande qui venait de Vanves.

J’ai aussi vu la photo du garçon « avant ».

Une bonne tête, un sourire malicieux, le regard franc et confiant d’un jeune garçon qui vient tout juste d’avoir quinze ans.

« L’affaire Yuriy » date du 15 janvier mais elle commence juste à être médiatisée, en grande partie parce que la vidéo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et que des anonymes s’en sont émus. Sans cela, il est probable que ce drame aurait eu un traitement aussi discret et furtif que celui de Lionel, 16 ans, tués par balles lors d’une fusillade dans le quartier des Aubiers, à Bordeaux au début du mois, ou que celle de d’Abdelgani, 15 ans tué à Nantes ou encore celui d’Aman, 16 ans, tué à Orgemont, à proximité d’un terrain de foot. Pour rien. Il n’était pas visé. Juste une démonstration de force, de la part de petits caïds d’une cité voisine.

Il y a les « bonnes victimes », celles pour qui on fait spontanément des marches blanches, celles pour qui il y a des émeutes, pour qui on brûle des voitures, celles pour qui on se met à genoux le poing levé, celles pour qui on s’indigne, on fait des déclarations.

"Ce qui différencie la « bonne victime » de la « mauvaise victime », c’est surtout le profil des agresseurs."

Et puis, il y a les « mauvaises victimes ». Celles dont on parlera quelques jours dans le meilleur des cas. Celles qui ne fuyaient aucun contrôle de police sur une moto volée, qui n'appartenaient à aucune bande de dealers, celles qui ont juste eu le tort d’être là, ou de vivre dans le mauvais quartier et dans le mauvais environnement. Celles que l’on passe en « pertes et profits » de notre société qui s’ensauvage. C’est la faute à « pas de chance », c’est un fait divers malheureux. On ne va pas se mettre à commenter tous les faits divers malheureux tout de même.

Ce qui différencie la « bonne victime » de la « mauvaise victime », c’est surtout le profil des agresseurs. Si le jeune Aman avait été sauvagement tabassé par des skinheads, si Abdelghani avait reçu une balle à la suite d’un contrôle policier, nous connaîtrions leurs visages et celui de leur famille, parce que nous les aurions vus dans tous les médias. Des people écœurés auraient lancé des pétitions depuis leur maison de Los Angeles, des sportifs auraient eu « mal à leur France » et la classe politique se serait lancée dans une surenchère de tweets indignés et de déclarations révoltées.

Ça ne s’est pas produit pour eux. Ils sont morts dans l’indifférence.

Les réactions embarrassées

Et si le cas de Yuriy a été médiatisé, c’est parce que les images terribles se sont imposées à tout le monde, et qu’il devenait impossible de les ignorer. Nous avons donc eu droit au service minimum coté people, et aux réactions embarrassées du côté des politiques : entre Raquel Garrido qui jugea bon de rappeler « qu’il fallait aussi parler de la corruption et de l’évasion fiscale », ou de Nicolas Jeanneté qui expliqua qu’« avec le Covid les jeunes ne peuvent plus faire de sport et se donnent rdv pour batailler entre eux » on pouvait se demander qui était le plus mal à l’aise quand survint le tweet indécent de Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la Laïcité, qui évoquait benoîtement une attaque de « Lâches écervelés ».

Il est vrai que, quand les agresseurs ont un certain profil on se prend vite les pieds dans le tapis, on devient précautionneux, voir frileux et pour certains, le fait que des hordes sauvages totalement incontrôlables se livrent à de tels déchaînements de violence semble moins les préoccuper que les risques de « récupération ».

Quant à nous, simples citoyens, quand on n'est juste pas très chaud pour subir sans broncher la dictature de ces petits barbares à capuches, qui cumulent les « rappels à la loi » et les « travaux d’intérêts généraux » sans que jamais, ni la loi, ni l’intérêt général n’en sortent grandis, on doit aussi être prudent : on se retrouve vite accusés de « faire le jeu du… » et rhabillé en uniforme SS.

Le simple désir de vivre en paix et en sécurité, ce vieux truc facho !

Qui va demander pardon pour ces petits gars innocents ?

D’où vient cette indignation à géométrie variable ? Cette compassion sélective ?

L'universalisme aussi, c'est un vieux truc facho ?

Il semblerait que la réponse nous ait été donnée la même semaine dans une interview par la chanteuse Camélia Jordana : « L’homme blanc dans l’inconscient collectif est responsable de tous les maux de la terre »

En d’autres termes, l’indignation et la révolte doivent se mesurer en fonction du profil des agresseurs. Et si le coupable n’est pas l’inusable et pratique « homme blanc », le crime doit forcément être analysé par d’autres prismes : sociologiques, racialistes, psychiatriques, toxicologiques etc…

Toujours selon cette grande philosophe, il paraît de toute façon que les hommes devraient demander pardon. Vaste chantier.

Mais qui va demander pardon pour ces petits gars innocents ? Pour Yuriy, Aman, Abdelghani, Lionel, et les autres ?

Pour ces enfants malchanceux qui pourraient être les nôtres.

Pour ces familles meurtries.

Pour ces avenirs brisés.

Personne. Jamais.

Ce sont des victimes invisibles.

Coupables d’avoir eu les mauvais bourreaux.

Ce n’est pas « pardon » qu’il faut demander.

C’est justice.

A VOIR AUSSI : Après le lynchage de Yuriy : comment répondre à l'ultraviolence ?

 

 

 

 



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    Amazonie : le chef Raoni dénonce Bolsonaro devant la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité"

    Le chef indien accuse le président brésilien de "persécuter" les peuples autochtones et de détruire la forêt amazonienne. 

    Article rédigé par franceinfo avec AFP
    France Télévisions
    Publié  

    Le cacique Raoni, le  15 janvier 2020 à Sao José do Xingu (Brésil). (CARL DE SOUZA / AFP)

    Le cacique Raoni Matuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, demande à la Cour pénale internationale d'enquêter pour "crimes contre l'humanité" contre le président brésilien Jair Bolsonaro, accusé de "persécuter" les peuples autochtones en détruisant leur habitat et bafouant leurs droits fondamentaux. "Depuis son investiture [en janvier 2019], la destruction de la forêt amazonienne s'est accélérée sans commune mesure: augmentation de la déforestation de 34,5% en un an, taux d'assassinat de leaders autochtones le plus élevé depuis ces onze dernières années, effondrement et menaces des agences environnementales...", résume la plainte du chef du peuple Kayapo et du cacique Almi Surui, dévoilée samedi 23 janvier par Le Monde et consultée par l'AFP.

     "Cette situation, la plus dramatique sur ces dix dernières années, résulte directement de la politique d'Etat développée par le gouvernement de Jair Bolsonaro", qui vise à "lever tous les obstacles pour piller les richesses de l'Amazonie", poursuit la plainte qui cible aussi plusieurs ministres. Cette communication à la CPI d'une cinquantaine de pages, rédigée par l'avocat français William Bourdon, rassemble les accusations portées par des dizaines d'ONG locales et internationales, des institutions internationales et par des scientifiques spécialistes du climat: suspension du démarquage des territoires autochtones, projet de loi pour ouvrir les zones protégées à l'exploitation minière et agricole, budget restreint des agences environnementales reprises en main par les militaires, meurtres impunis de sept chefs autochtones en 2019...

    La CPI pas obligée de donner suite

    "Une destruction de la forêt amazonienne", indispensable à la régulation du climat et frappée par des incendies record en 2020, "constituerait un danger direct non seulement pour les Brésiliens mais également pour toute l'humanité", souligne la plainte. Les plaignants estiment que cette politique d'Etat mène à des "meurtres", des "transferts forcés de population" et des "persécutions", constitutifs de "crimes contre l'humanité" tels que définis par le Statut de Rome de la CPI.

    En juillet 2020, des membres du personnel de santé au Brésil ont aussi demandé une enquête à la CPI pour "crime contre l'humanité" contre Bolsonaro, cette fois pour sa gestion de la pandémie de Covid-19. Un mois plus tôt, dans un entretien à l'AFP, le chef Raoni avait accusé le président d'extrême-droite brésilien de vouloir "profiter" de la pandémie pour éliminer son peuple. La CPI, créée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde et qui siège à La Haye (Pays-Bas), n'est pas contrainte de donner suite aux milliers de requêtes déposées auprès de sa procureure, qui décide indépendamment des affaires à soumettre aux juges.

     

    Afrique du sud: Biden appelé à annuler la décision de Trump sur le Sahara occidental SP

    SPS 25/01/2021

    Pretoria, 25 jan 2021 (SPS)

     Le président sud-africain, président en exercice de l'Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé dimanche le président américain, Joe Biden, à annuler la "reconnaissance illégale" de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, proclamée le mois dernier par son prédécesseur, Donald Trump.

    Cyril Ramaphosa a appelé "les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental", tout en disant accueillir favorablement "l'engagement positif pris par le président américain, Joe Biden pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde".

    Le président sud-africain, président en exercice de l'UA, a exprimé son "inquiétude" quant au "manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".

    Il a assuré que son pays allait "intensifier ses efforts au sein de l'Union africaine" pour garantir au peuple sahraoui son  droit à l'autodétermination.

    Le 10 décembre dernier, le président américain sortant, Donald Trump, avait annoncé reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l'entité sioniste. Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégal.

    L'organisation des Nations unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d'autodétermination est prévu depuis 1991.

    L'organisation a rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangée en dépit de l'annonce de Trump. (SPS)

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    mercredi 27 janvier 2021

    Rappel : Coronavirus en Belgique : les écoles, les bars, les restaurants ferment… Et les prisons ?

      par Luk Vervaet, ancien enseignant dans les prisons, et Jean-Marc Mahy, éduc-acteur

    (Photo anti-k.org :: corona et révolte dans les prisons italiennes)

    Le 12 mars 2020, la presse nous apprend qu’au palais de justice de Mons, la présidente de la cour d'assises a été contaminée par le coronavirus et qu’une cour d’assises sera reportée. L’avocate Nathalie Gallant déclarait à ce propos : « Des mesures doivent être prises, Il en va de la santé de tous, tant des clients que des avocats. Il ne faudrait vraiment pas qu’un détenu qui se présente à une audience risque de contaminer tous les autres en prison ». 
    Depuis, confirmé par l’administration pénitentiaire, un cas de coronavirus a été avéré à la prison de Mons. 
    Le lendemain, la majorité du personnel pénitentiaire de la prison de Saint-Gilles est absente ! Avec comme conséquence que toutes les visites et toutes les activités sont annulées. 
    Se dirige-t-on vers des situations à l’italienne ?

    La prison face à quatre défis majeurs

    Il ne faut pas être virologue pour comprendre que le monde carcéral, institution de confinement total par définition, est des plus vulnérables face aux virus et aux épidémies. Ce qui cause des ravages à l’intérieur des prisons et constitue une menace pour la société dans son ensemble. 
    Le problème est multiple. 
    Il y a le lieu confiné qui provoque la propagation des maladies. Il y a la concentration de personnes malades. Il y a le manque de soins à tous les niveaux. Il y a la surpopulation. Selon les derniers chiffres de 2019, les 36 prisons du pays comptent ensemble 1.862 détenus en trop, compte tenu de leur capacité.

    La prison, une concentration de maladies

    Déjà en novembre 2013 se tenaient au parlement belge les États généraux sur la prison, à l'initiative du Conseil central de Surveillance pénitentiaire. Le professeur Cosyns, de l'Universitair Forensisch Centrum Antwerpen, y tenait un exposé sur les soins de santé au sein des prisons belges. Il nous informait du fait que le taux de tuberculose dans les prisons est seize fois supérieur au taux dans le pays ; celui du sida cinq fois, de l'hépatite C sept fois, des psychoses cinq fois, de suicide six fois, de problème d'alcoolisme ou autres drogues sept fois, de l'expérience de consommation de l'héroïne cinquante-quatre fois. 
    Depuis, les problèmes n’ont fait qu’empirer, aggravés par la surpopulation et les économies au niveau des soins. 
    Cinq ans plus tard, le journal De Tijd (3 mai 2018) titre : « Les médecins dans les prisons constatent la propagation des maladies contagieuses dans les prisons, comme la tuberculose, l’hépatite B et C, la gale et le VIH ». Selon le syndicat ACV, ajoute le journal, les économies au niveau des moyens pour assurer l’hygiène sont en cause.

    La prison, des épidémies en chaine

    Les prisonniers et leurs familles ont déjà fait l’expérience des mesures de confinement et d’isolement drastiques auxquelles toute la société est brusquement soumise aujourd’hui. 

    Prenons quelques exemples récents.

    En juin 2017, découverte de la rougeole à la prison de Gand, suivie d’interdiction de visites, de nouvelles entrées de détenus dans la prison et de l’arrêt des transports vers les tribunaux. 
    En avril 2019, la prison de Mons est frappée par ce que les autorités pénitentiaires et les syndicats appellent « une catastrophe » : une épidémie de punaises de lit, qui pourrait même se répandre en dehors de ses murs avec des conséquences pour la salubrité publique. 
    Fin mai 2019, épidémie de rougeole à la prison de Lantin, suivie par une mise en isolement des 1000 détenus dans leurs cellules pendant des semaines, pas de transferts, pas de visites autorisées pour les familles des détenus. 
    En juillet 2019, c’était au tour de la prison de femmes de Berkendael à être frappée par le fléau des punaises de lit. Avec comme conséquence un lock down complet de la prison pendant près d’un mois :  pas de visites, pas d’activités, pas de téléphone, pas de services extérieurs… 
    En septembre 2019, une douzaine de cas de gale sont constatés à la prison d'Arlon.

    Prisons : toujours la même solution face à une crise.

    Renforcer l’isolement, arrêter toutes les activités, interdire les visites… sont à chaque fois la réponse aux crises. Ce qui ne fait qu’augmenter le vécu de l’exclusion et provoquera inévitablement des révoltes comme on en a vu en Italie.  En Italie, où les détenus se trouvent parfois à cinq dans une même cellule, un mouvement de révolte s'est en effet déclenché, provoqué par l'inquiétude sur l'épidémie et l'annulation des parloirs pour les familles. En tout, douze prisonniers sont décédés.

    Il faut libérer des prisonniers.

    L’Iran, pays faisant partie de « l’axe du mal » et mis en isolement par un boycott du monde occidental, a libéré temporairement 77.000 prisonniers, après les avoir testés médicalement. Des mesures inimaginables en Belgique ?

    Quelques mesures de bon sens pourraient enlever immédiatement la pression sur les prisons, aussi bien sur les détenus que sur le personnel pénitentiaire. 
    En diminuant radicalement le nombre de détenus dans nos prisons par la libération de tous les détenus en détention préventive (36% de toute la population carcérale) qui ne constituent pas un danger pour autrui. 
    En libérant toutes les femmes prisonnières et tous les détenus âgés, fragiles, malades qui ne constituent pas un danger pour la société. En mettant fin à l’arrêt actuel des libérations conditionnelles. 
    En renforçant les soins dans les prisons. 
    En allongeant la possibilité de téléphoner à la famille.

    On ne peut qu’espérer que l'expérience sociétale de cette épidémie augmentera la compréhension des problèmes vécus au sein du monde carcéral.

    Cet article est aussi paru dans POUR et dans LEGRANDSOIR
     

    (photo :Marcus, Jean-Marc et Luk à Haren)


    Pain cancérigène au Maroc : vrais risques ou fausse alerte ?

    Une étude menée par la Fédération marocaine des droits du consommateur indique que le pain consommé par les Marocains contient des produits cancérigènes, en plus de présenter d’autres risques pour la santé des citoyens. Qu’en est-il réellement ? Éléments de réponse.

    Par

    Dans un communiqué, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) révélait le 25 janvier que le pain marocain contenait des produits nocifs, dont certains clairement cancérigènes. Dans une déclaration à TelQuel, Bouazza El Kharrati, le président de la FMDC, tire la sonnette d’alarme et espère une intervention de l’État, pour remédier à cette situation “plus qu’inquiétante”. “Les Marocains ne mangent pas de pain, mais une composition chimique”, estime Bouazza El Kharrati, en avançant différents arguments comme les quantités de sucre et de sel retrouvées dans le pain. Dans son communiqué, la FMDC affirme que “les produits céréaliers actuellement en circulation sur les marchés sont génétiquement modifiés” pour assurer une meilleure productivité.

     Lire:https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Pain+canc%C3%A9rig %C3%A8ne+au+Maroc+%3A+vrais+risques+ou+fausse+alerte%E2%80%89%3F+

    Les prisonniers sahraouis en grève de la faim en solidarité avec Lamine Abidine

    Mohamed Lamine Abidine, 23/1/2021

    RABAT - Les prisonniers civils sahraouis du groupe " Gdeim Izik", dans la prison centrale de Kénitra et de Tiflet 2, au Maroc, ont annoncé avoir entamé une grève de la faim de 48 heures, à partir d’aujourd'hui mercredi, en solidarité avec leur camarade le détenu civil sahraoui Mohamed Lamine Abdine Haddi.

    Cette grève de la faim intervient sept jours après l’annonce par le prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Abdine Haddi qu'il mènerait une bataille d’estomac vide à l'intérieur de la prison locale Tiflet 2 le 13 janvier 2021, pour protester contre les mauvais traitements et le ciblage cruel et systématique par l'administration générale des prisons, à la lumière du mépris de l'Etat marocain pour ses revendications justes et légitimes, à savoir le transfert vers les villes du Sahara occidental, a indiqué un communiqué de la ligue pour la protection des prisonniers sahraouis.

    Le communiqué ajoute que les prisonniers civils sahraouis du  groupe "Gdeim Izik" visent, à travers cette démarche de solidarité et de protestation, à soutenir leur camarade dans la bataille des estomacs vides et à sensibiliser quant aux conditions difficiles de détention dans lesquelles ils se trouvent depuis 10 ans dans diverses prisons marocaines pour revendiquer leur droit légal et juste de se rapprocher du lieu de résidence de leurs familles et proches dans les villes occupées du Sahara Occidental, en plus de condamner toutes les pratiques agressives et illégales commises à leur encontre par l'Etat marocain et l'administration générale marocaine des prisons.

    Pour rappel, les détenus civils sahraouis qui font partie du groupe "Gdeim Izik" se trouvent dans plusieurs prisons marocaines, situées entre 600 km et 1 300 km des villes du Sahara occidental, sous des peines injustes et sévères allant de vingt (20) ans à la réclusion à perpétuité.

    Les prisonniers ont été jugés lors d'un "procès inéquitable" dépourvu de garanties et de normes de procès équitable qui s'est déroulé dans la ville marocaine de Salé et avec le témoignage d'importantes organisations internationales concernées par les droits de l’Homme telles que Human Rights Watch et Amnesti International, dans le contexte du démantèlement par la force d’un cantonnement de déplacés sahraouis en novembre 2010 dans la région de "Gdeim Izik", à l'est de Layounne, la capitale du Sahara Occidental occupé.


    Un politiste chilien dévoile les manœuvres du Maroc visant à entraver la solidarité avec le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

     26 /1/2021

    SANTIAGO – Le politiste chilien, Esteban Silva, a dévoilé les manœuvres du Maroc qui dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance et la reconnaissance de la République sahraouie par les pays de la région.

    Intervenant dans l'émission "Verdadera Justicia" (la vraie justice), diffusée sur le site "El Vecino Normal", Esteban Silva, dirigeant de "Unidad Social" et "Movimiento del Socialismo Allendista de Chile", a révélé que "le Maroc dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour acheter les consciences des parlementaires et des hommes politiques dans le but d’entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance".

    La déclaration d'Esteban Silva intervient suite au soutien apporté par la commission des relations internationales de la Chambre des représentants chilienne à la décision de l'ancien président américain Donald Trump sur le Sahara Occidental occupé.

    Ce soutien "inhabituel" est "absolument inacceptable", a-t-il affirmé.

    Et d'ajouter que cette position "scandaleuse" de la commission, adoptée "sous la pression exercée par le lobby marocain illégal sur les institutions au Chili" fait partie de "la stratégie de désinformation et de propagande internationale contre le peuple sahraoui qui se bat pour son indépendance au XXIe siècle".

    M. Esteban a cité un exemple «claire de la pression marocaine au sein de la chambre des représentants qui a ciblé le libéral Vlado Milosevic, ancien membre de l’union du Football qui, après avoir soutenu en 2014 une décision de la chambre des représentants réclamant au pouvoir exécutif la reconnaissance de la République sahraouie, a changé de position, il y a quelques jours, pour annoncer sa reconnaissance de la souveraineté présumée du Maroc sur le Sahara occidental ».

    L’analyste a également rappelé que le représentant de l’ancien député de la capitale du Chili, Roberto leono,«connu pour son soutien, il y a quelques années, à la question sahraouie , à travers son parrainage et sa signature de plusieurs décisions appelant à la reconnaissance de la République sahraouie et sa condamnation des violations des droits de l’Homme » dans les territoires sahraouis occupés «fait désormais partie des principaux groupes de pression du Maroc au Chili», suite à «ses nombreux déplacements à Rabat».

    M. Esteban a critiqué la position du président actuel de la chambre des représentants du Chili, Diego Paulson membre du parti «le renouveau national », disant qu’il a « saisi son poste en tant que président de la chambre des représentants pour annoncer son soutien à l’attaque militaire marocaine contre les civils sahraouis à El Guerguerat le 13 novembre dernier ».

    Il a, enfin, dénoncé « la propagande utilisée par le régime marocain pour justifier son agression militaire contre les civils sahraouis » dans la zone tampon d’El Guerguerat.

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    lundi 25 janvier 2021

    Lettres émouvantes adressées à son fils, Omar

    Depuis le premier jour de l’emprisonnement d’Omar Radi, son père a enrichi Facebook de lettres émouvantes adressées à son fils, tour à tour bouleversantes, instructives ou analytiques de la situation qui prévaut dans notre pays. Des lettres qui vous arrachent le coeur, vous détruisent pour un moment et vous laissent groggy.  
    Un jour, il faudra qu’Omar s’en saisisse pour en faire l’instantané d’une vie familiale ravagée par l’injustice et le recueil des impressions d’un papa et sans doute derrière ces mots d’une maman aussi qui souffre de l’enfermement injuste de la chair de sa chair. C’est en lisant ces courriers que je me suis rendu compte combien le journaliste tient de son père. Les hommes et les femmes intelligents ne donnent jamais que des enfants intelligents. Les enquêtes d’Omar, sa curiosité et son sens de la justice en sont la meilleure preuve. C’est également la preuve que le Makhzen honni détruit les meilleurs d’entre les Marocains, que ce soit en les privant de liberté ou en les achetant à vil prix, car on le sait l’honneur et la droiture n’ont pas de prix. Et c’est bien toute la dramaturgie de ce pays qui fuit de ses cerveaux.
    A te voir libre et reprendre ta belle plume, Ami de la liberté ! Amen !

     Peut être une image en noir et blanc de 2 personnes, barbe et personnes debout