Au Maroc, le Rif défie le roi
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Une telle position explique l’attitude des autorités vis-à-vis du Hirak (terme arabe qui signifie « mouvance » ou « mobilité ») au Rif. Elles accusent les manifestants d’empêcher la réalisation des programmes économiques déjà décidés par l’État. Après plusieurs mois d’attentisme, elles ont finalement sévi en arrêtant M. Nasser Zefzafi, un jeune activiste chômeur devenu la figure de proue de la contestation. Tous les jours ou presque, d’autres protestataires le rejoignent en prison. Certains ont déjà été condamnés à des peines allant jusqu’à dix-huit mois de détention. Selon leur entourage, nombre d’entre eux, dont M. Zefzafi, auraient été torturés. En parallèle, l’État a allumé les habituels contre-feux en ouvrant avec les habitants de la région un dialogue qui implique les acteurs politiques locaux et les représentants de la « société civile » proches du régime.
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