Cinéma : 15 février, Fabrique à Idées exceptionnelle !
« Lettres de Marseille… au cher pays de mon enfance »,
Avant première du film réalisé par Alain BARLATIER
Au
cinéma « Le Royal » à 20h30 le jeudi 15 février 2018 avec la présence
du réalisateur qui nous présente son film en avant première.
Au travers de six portraits d’immigrés contemporains, il s’agit de montrer la diversité des situations personnelles, des origines (sociales et géographiques), des raisons qui ont conduit à l’exil.
Avec l’exemple particulier de Marseille et de sa région, la question de l’appartenance à la communauté nationale française, le partage des valeurs et principes issus de la révolution française sont interrogés.
Que signifie aujourd’hui en 2017 « France, terre des droits de l’homme » ? est-ce toujours un concept d’actualité ?
Que devient le triptyque républicain « liberté, égalité, fraternité » ?
Six portraits : Tayeb Alioua, Nacira Abrous, Luisa Marques Dos Santos, Mohamad Alarashi, Mounir Ouri, N’deye Sall-Diack.Lire la suite : https://alpternatives.org/2018/.../lettres-de-marseille-rencontre-avec-alain-barlattier-rad...
Cinq thèmes abordés par un.e ou plusieurs de ces témoins :
- les origines, les raisons du départ,
- l’itinéraire d’un sans-papier, la marche vers la régularisation puis l’acquisition de la nationalité française,
- la situation personnelle au regard de la société (ressenti sur les questions d’égalité, de discriminations), les problèmes et satisfactions rencontrés en France,
- le rapport avec le pays et la culture d’origine,
- un questionnement personnel de la société française (centré sur comment mieux vivre ensemble).
Pourquoi ce film ? Par Alain BARLATIER, le réalisateur
Force est de reconnaître que les flux migratoires de la France sont bien plus faibles qu’on ne l’imagine
communément. Dans un passé récent, en Europe les pays d’immigration
massive furent successivement l’Allemagne (1988-1996 puis 2015-2016) et
l’Espagne des années (2000-2008). La
France a occupé cette position d’une façon historique (elle a été la
terre d’accueil des réfugiés, des « combattants de la liberté », de
populations issues de l’ancien empire colonial pendant les trente
glorieuses et plus récemment dans les années 1955-1964 et 1968-1973).
Elle a connu un doublement des flux à la fin des années 1990 mais ce
rattrapage partiel la laisse très en deçà des hausses constatées
ailleurs (Allemagne, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, pays scandinaves).
Comment expliquer, dans ces conditions, qu’une partie des leaders d’opinion instrumentalise et transforme la réalité, au point de suspecter les démographes de la minimiser frauduleusement ?
C’est que sont confondus deux
phénomènes : les flux annuels des migrants et le résultat qui en découle
au fil des décennies. Marseille en est un exemple édifiant quand le
taux d’étrangers dans cette ville est désormais légèrement inférieur à
la moyenne nationale, malgré une forte image contraire. Un quart de la
croissance annuelle de la population alimentée par la migration, c’est
peu, comparé à nos voisins !
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