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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

mardi 29 mars 2022

Ali Arrass torturé avec un tuyau à gaz

Ce tuyau à gaz était l'une des méthodes de torture, les bourreaux des services secrets (DST) m'ont frappé dans le dos et la plante des pieds, au centre secret de Témara , près du palais royal de m6.
 Très bientôt vous lirez la suite des horribles tortures systématiques et des crimes contre l'humanité dans mon livre à paraître. Un livre aussi sur la résistance et la survie dans les geôles du Maroc et de l'' Espagne.
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samedi 26 mars 2022

Des milliers de personnes défilent aujourd'hui à Madrid

🔴 Des milliers de personnes défilent aujourd'hui à Madrid pour la « libération du peuple sahraoui » et rejetant la décision de l'Espagne de soutenir l'occupation marocaine du Sahara occidental.
Sahraouis et Espagnols solidaires de la cause, manifestent ce samedi à Madrid.

 

Oxfam craint une famine dans l'est de l'Afrique

Oxfam craint une famine dans l'est de l'Afrique

Rodney Muhumuza
The Associated Press
La faim qui sévit à travers l'est de l'Afrique risque de se transformer en «catastrophe» sans une injection urgente de fonds à l'intention des communautés les plus vulnérables, a prévenu mardi le groupe humanitaire Oxfam.

Quelque 13 millions de personnes sont gravement menacées par la faim dans la Corne de l'Afrique en raison d'une sécheresse persistante, selon l'ONU.

Seulement 3 % des 6 milliards $ US requis pour une aide alimentaire ont été obtenus dans un contexte de «priorités rivales», au moment où la crise humanitaire en Ukraine retient toute l'attention de la planète, a déploré la directrice générale d'Oxfam, Gabriela Bucher, depuis Nairobi, au Kenya.

«La vérité brutale est que l'Afrique de l'Est ne fait pas partie de l'agenda mondial en ce moment», a-t-elle dit. La planète risque de «rater une des crises les plus graves, a-t-elle ajouté. 2022 ne peut pas être l'année pendant laquelle des centaines de milliers de personnes meurent d'une famine évitable dans l'est de l'Afrique parce que nous n'avons pas trouvé le temps de nous en occuper».

La Somalie, l'Éthiopie et le Kenya sont confrontés aux conditions les plus sèches depuis 1981, a indiqué en février le Programme alimentaire mondial de l'ONU. Des prévisions de précipitations inférieures à la moyenne pourraient aggraver la situation au cours des prochains mois, a dit l'agence.

Les taux de malnutrition sont élevés dans la région et la sécheresse touche les communautés rurales et agricoles.

Même si on a «l'impression que le monde brûle», les donateurs «n'ont pas à choisir. Les droits de la personne et les besoins humanitaires de tous doivent être comblés, a dit Mme Bucher. Notre monde est amplement capable d'y voir».

La Somalie est particulièrement menacée en raison de flambées de violence et on craint une détérioration de la situation. Des centaines de milliers de Somaliens sont déjà partis de chez eux pour essayer de trouver de l'aide.

La faim avait fait quelque 250 000 morts en Somalie en 2011, quand l'ONU avait déclaré une famine dans certaines régions du pays. La moitié des victimes étaient des enfants.

Mme Bucher a demandé une injection «cruciale» de fonds en appui à ceux qui combattent l'impact de la sécheresse sur le terrain.

«Une vie en Somalie équivaut à la vie de n'importe qui d'autre ailleurs dans le monde», a-t-elle dit.

 

Les pays où l'on peut boire l'eau du robinet

Peut être une image de carte et texte qui dit ’PAYS OÙ L'ON PEUT BOIRE L'EAU DU ROBINET’

Sahara occidental : le revirement de l'Espagne est en violation du droit international


Buenos Aires, 25 mars 2022 (SPS) Plusieurs personnalités d'Amérique latine et des Caraïbes, ont exprimé, dans une déclaration commune, leur solidarité avec le Front Polisario et le gouvernement sahraoui suite au revirement de l'Espagne sur la question du Sahara occidental, soulignant que cette position "déplorable" était en violation du droit international.

Cette déclaration, qui est une réaction d'ensemble de pays latino-américains et caribéens à la "trahison" du gouvernement de Pedro Sanchez, regroupe notamment quelque 260 signataires, parmi lesquelles le prix Nobel de la paix, l'Argentin Adolfo Perez Esquivel, des dirigeants politiques, des députés, des congressistes, des défenseurs des droits de l'homme, des académiciens et des personnalités issues du monde culturel et social.

"Les peuples, les organisations sociales et le mouvement populaire d'Amérique latine et des Caraïbes veulent exprimer leur plus grande et plus large solidarité avec le Front Polisario et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) face à la honteuse trahison du gouvernement espagnol et de son premier ministre Pedro Sanchez contre la cause légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination et la pleine souveraineté sur son territoire", a-t-on indiqué.

Selon les auteurs de cette déclaration, "le gouvernement espagnol et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), en soutenant la prétendue +autonomie+ au Sahara occidental, appuient en pratique l'annexion coloniale illégale du Maroc, validant ainsi l'occupation militaire actuelle du territoire qui appartient historiquement au peuple sahraoui".

"Cette décision est la manifestation d'une position déplorable qui viole le droit international et le principe d'autodétermination, et cautionne également les violations systématiques des droits de l'homme dans les territoires occupés, perpétrées par les forces militaires et les agents de l'Etat marocain", a-t-on ajouté.

Les signataires assurent que, "dans le conflit armé actuel entre l'armée d'occupation marocaine et l'armée populaire sahraouie, déclenché suite à la rupture du cessez-le-feu par le Maroc en novembre 2020, la nouvelle position du gouvernement de Pedro Sanchez traduit en pratique un soutien à la monarchie alaouite dans sa guerre contre la RASD, ce qui fait de l'Espagne le complice du Maroc dans la violation de l'intégrité territoriale du Sahara occidental".

Ils ont pointé, en outre, le "discours hypocrite" et "la politique de deux poids deux mesures" de la diplomatie espagnole.

"D'une part, l'Espagne, en tant que membre de l'Union européenne et de l'OTAN, condamne l'opération militaire de la Russie en Ukraine, qu'elle qualifie d'agression qui viole l'intégrité territoriale de ce pays et, d'autre part, elle soutient l'annexion et l'occupation illégale du Sahara occidental en appuyant la proposition +d'autonomie+ du Maroc sur le territoire appartenant au peuple sahraoui", ont-ils dénoncé.

"Capitulation face au chantage du Maroc"

Soulignant que la nouvelle position du gouvernement espagnol n'est pas basée sur une décision juridiquement fondée, le groupe de solidarité relève que ce revirement "viole le droit international et la légalité qui ne reconnaissent aucune souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental".

Ceci constitue, ajoute la même source, "une sérieuse et grave régression par rapport à sa position antérieure de soutien au processus de décolonisation et d'autodétermination, et acte le renoncement explicite de l'Espagne à sa responsabilité en tant qu'ancienne puissance coloniale dans le processus de décolonisation en cours du Sahara occidental".

Un processus établi "dans la résolution historique 1514 de l'Assemblée générale des Nations unies, qui consacre le droit à l'autodétermination des pays et des peuples soumis au colonialisme, ainsi que dans de nombreuses résolutions ultérieures des Nations unies et de l'Union africaine".

Dans leur déclaration regroupant également des personnalités espagnoles et italiennes, le groupe de solidarité souligne que la lettre du chef du gouvernement espagnol "adressée au monarque marocain constitue une nouvelle capitulation face au chantage de cette monarchie".

Cette lettre, ajoutent les signataires, "est l'équivalent de la position inacceptable de l'ancien président américain, Donald Trump qui (...) a reconnu unilatéralement, arbitrairement et sans aucun fondement, l'aspiration du Maroc à la souveraineté sur le territoire du Sahara occidental comme condition et monnaie d'échange, en contrepartie de la normalisation des relations" entre l'entité sioniste et Rabat.

"Dans la lutte actuelle du peuple sahraoui pour son autodétermination, sa décolonisation et son indépendance, nous reconnaissons les mêmes principes émancipateurs qui ont inspiré nos libérateurs dans leur lutte pour émanciper nos peuples" de cette même colonisation, soulignent les signataires, appelant les peuples d'Espagne et du monde à être solidaires avec la juste lutte du peuple sahraoui, sous la direction du Front Polisario, pour son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.(SPS)

020/090/700

 

vendredi 25 mars 2022

Aux Assises internationales du journalisme, du 17 au 19 mars à Tunis, le royaume de Mohamed VI est apparu comme excessivement répressif.

La situation de la liberté de la presse dans les pays arabes et du Maghreb est calamiteuse. C’est ce qu’ont révélé les deuxièmes Assises internationales du journalisme qui se sont achevées samedi 19 mars à Tunis. Elles ont en particulier mis l’accent sur deux pays qui font figure de mauvais élèves : le Yémen, confronté depuis sept ans à une guerre civile dévastatrice, et, plus étonnamment, le Maroc.

En 2002, le royaume était 89e au classement mondial de la liberté de la presse produit par Reporters sans frontières (RSF). En 2021, il est 136e, rapporte Aboubakar Jamai, fondateur en 1997 du média indépendant Le Journal. Un hebdomadaire disparu depuis, sous la pression du régime de Rabat.

Aujourd’hui, les journalistes d’investigation au Maroc ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. Deux d’entre eux sont en prison. Et j’en suis un troisième. Devant près de 150 confrères de tous horizons, Abdellatif El Hamamouchi décrit un quotidien fait d’intimidation et de diffamation publique : Je suis sous surveillance étroite. Une Ford grise est garée devant chez moi en permanence et me suit lors de mes déplacements. Mon téléphone a été infecté par le logiciel espion Pegasus.

Ce qui expliquerait, selon lui, que des propos qu’il tient en privé se retrouvent dès le lendemain, déformés, dans les colonnes de journaux proches du pouvoir. Je m’attends à être arrêté a tout moment, ajoute-t-il évoquant Omar Radi et Soulaimane Raissouni, condamnés respectivement à six ans et cinq ans de prison.

En Tunisie, aussi

Ses deux confrères emprisonnés ont été distingués d’un Prix maghrébin de l’éthique journalistique remis dans un pays, la Tunisie, qui, entre 2002 et 2021, est passé de la 128e à la e place du classement de RSF.

Mais depuis, des motifs d’inquiétudes importants y sont aussi apparus, notamment avec le coup de force du président Kais Saied qui a suspendu les travaux du parlement à l’été 2021. Nous sommes extrêmement inquiets de ce virage autoritaire qui affecte directement la presse tunisienne , a déclaré en janvier le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.



 

jeudi 24 mars 2022

Le bouquetin des Alpes risque de disparaître

Peut être une image de ‎texte qui dit ’‎LUI, C'EST UN BOUQUETIN DES ALPES Il est beau. Il est sauvage. Mais il vit ses derniers jours. Car l'État français a décidé qu'il devait être abattu, contre l'avis des scientifiques. ای unya ሰ ۱۱۰ ብለባመማማ مسلم と三車三六 lu‎’‎

 

Oxfam craint une famine dans l'est de l'Afrique

Oxfam craint une famine dans l'est de l'Afrique

Rodney Muhumuza
The Associated Press
 
La faim qui sévit à travers l'est de l'Afrique risque de se transformer en «catastrophe» sans une injection urgente de fonds à l'intention des communautés les plus vulnérables, a prévenu mardi le groupe humanitaire Oxfam.

Quelque 13 millions de personnes sont gravement menacées par la faim dans la Corne de l'Afrique en raison d'une sécheresse persistante, selon l'ONU.

Seulement 3 % des 6 milliards $ US requis pour une aide alimentaire ont été obtenus dans un contexte de «priorités rivales», au moment où la crise humanitaire en Ukraine retient toute l'attention de la planète, a déploré la directrice générale d'Oxfam, Gabriela Bucher, depuis Nairobi, au Kenya.

«La vérité brutale est que l'Afrique de l'Est ne fait pas partie de l'agenda mondial en ce moment», a-t-elle dit. La planète risque de «rater une des crises les plus graves, a-t-elle ajouté. 2022 ne peut pas être l'année pendant laquelle des centaines de milliers de personnes meurent d'une famine évitable dans l'est de l'Afrique parce que nous n'avons pas trouvé le temps de nous en occuper».

La Somalie, l'Éthiopie et le Kenya sont confrontés aux conditions les plus sèches depuis 1981, a indiqué en février le Programme alimentaire mondial de l'ONU. Des prévisions de précipitations inférieures à la moyenne pourraient aggraver la situation au cours des prochains mois, a dit l'agence.

Les taux de malnutrition sont élevés dans la région et la sécheresse touche les communautés rurales et agricoles.

Même si on a «l'impression que le monde brûle», les donateurs «n'ont pas à choisir. Les droits de la personne et les besoins humanitaires de tous doivent être comblés, a dit Mme Bucher. Notre monde est amplement capable d'y voir».

La Somalie est particulièrement menacée en raison de flambées de violence et on craint une détérioration de la situation. Des centaines de milliers de Somaliens sont déjà partis de chez eux pour essayer de trouver de l'aide.

La faim avait fait quelque 250 000 morts en Somalie en 2011, quand l'ONU avait déclaré une famine dans certaines régions du pays. La moitié des victimes étaient des enfants.

Mme Bucher a demandé une injection «cruciale» de fonds en appui à ceux qui combattent l'impact de la sécheresse sur le terrain.

«Une vie en Somalie équivaut à la vie de n'importe qui d'autre ailleurs dans le monde», a-t-elle dit.

 

Le 23 Avril et le 7 Mai : Voterons-nous Jean-Luc Mélenchon aux deux tours ?



Le 23 Avril et le 7 Mai:

Mélenchon, candidat de la souveraineté

19 mars 2022 — 

Nous vous invitons à consulter l'appel "Mélenchon, candidat de la souveraineté nationale et populaire" à le relayer sur les réseaux sociaux : https://twitter.com/Positions_revue/status/1504858924654202894

Cet appel est lancé par le collectif Citoyens souverains, qui est totalement indépendant de la FI, et s'adresse à toutes celles et ceux qui hésitent encore à voter Mélenchon. Ensemble, convainquons les indécis pour accéder au 2nd tour !



MLaure COMPIN DUBUS
il y a 4 jours
Tout le monde s'accordent à dire que le programme de l'avenir en commun est cohérent, chiffré, fiable et répond à toutes les urgences sociales et environnementales. Même le patron du MEDEF la… Plus d'informations

 

mercredi 23 mars 2022

Revirement de Madrid sur le Sahara occidental: Sanchez risque des poursuites devant la CPI

L'avocat du Front Polisario, Gilles Devers, s'est dit étonné par le revirement de l'Espagne sur la question du Sahara occidental, estimant que cette position exprimée par le Premier ministre Pedro Sanchez pouvait coûter au leader socialiste des poursuites judiciaires devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "complicité de crimes de guerre".

"Le revirement de la position de l'Espagne est une grande surprise. On ne s'attendait pas à voir le leader socialiste se placer dans les bottes de Franco", en rejoignant la position adoptée par l'ancien dictateur espagnol en 1975, a déploré l'avocat du Front Polisario dans une déclaration à la Télévision algérienne.

Soulignant que l'Espagne, nommée par l'ONU, reste la puissance administrante du territoire non autonome du Sahara occidental, Me Devers rappelle que Madrid avait alors "abandonné ce mandat par un accord avec le Maroc en toute illégalité".

"Ils avaient tellement honte que les fameux accords de Madrid n'ont pas été publiés", a-t-il ajouté.

L'avocat du Front Polisario est également revenu sur les implications juridiques du revirement de la position de Madrid, notant que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez risque d'être poursuivi devant la Cour pénale internationale.

"La question est posée de poursuivre Pedro Sanchez devant la CPI pour complicité de crimes de guerre, car il donne son appui à l'acquisition du territoire sahraoui par une force armée", a-t-il assuré.

A cet égard, Me Devers insiste sur le fait que "l'acquisition d'un territoire par la force armée est un crime de guerre qui est défini par le statut de la Cour pénale internationale dont l'Espagne est membre".

"Le statut du Sahara occidental relève du droit international et il est lamentable de voir le socialiste Sanchez s'aligner sur les positions de (l'ancien président américain Donald) Trump" en décidant unilatéralement de la souveraineté sur un territoire, a-t-il également dénoncé.

Me Devers souligne, en outre, que l'Espagne, qui demeure un grand pays, "a un rôle important sur la paix dans cette région. Et en alimentant le discours guerrier du Maroc, qui veut s'imposer par la force armée, Madrid prend une lourde responsabilité".


Un cri contre la trahison de Pedro Sanchez envers les Sahraouis

Un cri contre la trahison de Pedro Sanchez envers les Sahraouis a traversé toute l'Espagne hier soir : « Le Sahara occidental ne peut pas être vendu !»
  
Un cri contre la trahison de Pedro Sanchez envers les Sahraouis a traversé toute l'Espagne hier soir : « Le Sahara occidental ne peut pas être vendu ! ""
Voici des photos de Cadix
  

 

mardi 22 mars 2022

La position de Sanchez sur le Sahara occidental ne reflète pas la position du peuple espagnol

La position de Sanchez sur le Sahara occidental ne reflète pas la position du peuple espagnol

Las Palmas (Espagne), 21 mars 2022 (SPS) La Coordination syndicale de soutien au peuple du Sahara occidental, branche des îles Canaries (COSCAPS), a exprimé, lundi, son "rejet absolu" du revirement de l'Espagne sur la question du Sahara occidental, soulignant que ce "scandale historique" ne reflète pas la position du peuple espagnol.

Dans un communiqué signé par son président Aomar Abed Jalil, la COSCAPS exprime son "rejet absolu" de ce qu'elle qualifie de "scandale historique", en référence à l'appui donné par le Premier ministre Pedro Sanchez aux "thèses et plans narcissiques marocains" au Sahara occidental, affirmant que ce revirement "ne reflète pas la position du peuple espagnol, toutes catégories sociales et tendances politiques confondues".

Par ce procédé, écrit la source, "le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez ignore la légalité internationale instaurée par les plus hautes juridictions européennes, l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ancêtre de l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations unies (ONU), et transgresse les résolutions onusiennes liées au statut du territoire non autonome du Sahara occidental, en attente de décolonisation".

Cette attitude "étonnante" et "incompréhensible" pour les Espagnols ne fera qu'accentuer les souffrances du peuple sahraoui et affirmer davantage le soutien de l'ensemble des Espagnols à sa lutte légitime pour l'indépendance, lit-on dans le communiqué.

"La lâcheté de M. Sanchez devant le chantage du Maroc ne diminue en rien le désir d'autodétermination et d'indépendance chez les Sahraouis, soit à travers le référendum parrainé par la résolution 15/14 1975 de l'ONU ou par une guerre juste pour le droit de vivre sur leur propre territoire, libre et souverain", ajoute-t-on.

"Le peuple sahraoui n'abandonnera jamais son droit légitime à l'indépendance et ce ne seront pas des décisions comme celle de Sanchez qui empêcheraient un si noble désir", insiste le signataire du communiqué.

Ce dernier estime, dans le même document, que les arguments avancés par le chef du gouvernement, comme quoi le "projet d'autonomie" proposé par le Maroc était "le plus réaliste", sont "vides de sens".

Par conséquent, la coordination invite la société espagnole et la région des îles Canaries à exprimer, à travers les différentes actions qu'elles programmeront, "la condamnation de la décision de Sanchez".

Enfin, la COSCAPS réaffirme son engagement en faveur du droit des Sahraouis à l'autodétermination et son soutien au Front Polisario comme seul et légitime représentant du peuple sahraoui et sa reconnaissance de la République sahraouie.(SPS)

020/090/700

 


lundi 21 mars 2022

Maroc : La monarchie de plus en plus « vulnérable »


Maroc : La monarchie de plus en plus « vulnérable »

Le bâillonnement des libertés au Maroc montre « la vulnérabilité » de la monarchie et risque de provoquer une « implosion sociale » dans un pays déjà agité par plusieurs mouvements de protestation, selon Aziz Chahir, enseignant universitaire et chercheur marocain.

Dans un article d’opinion paru mardi sur le site Middle Est Eye, Aziz Chahir a souligné qu’ « au Maroc, les libertés sont de plus en plus réprimées et la monarchie de plus en plus vulnérable ». « Le bâillonnement systématique » des libertés et les derniers jugements prononcés contre les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes critiques ainsi que les intellectuels engagés « confirment la dérive autoritaire » du régime de Mohammed VI, a-t-il analysé.

« Une dérive dangereuse susceptible de conduire à une implosion sociale », prévient le chercheur.
D’après lui, le risque de l’implosion sociale est déjà palpable au Maroc, où « les indicateurs socioéconomiques du royaume sont dans le rouge et où les manifestations se multiplient pour protester contre la cherté de la vie et l’injustice sociale ».

Il rappelle qu’en février, des manifestations ont éclaté à Rabat et dans d’autres villes contre la hausse des prix des produits de première nécessité, les inégalités sociales « grandissantes » et la corruption. Et fin février, les transporteurs routiers ont mené une grève de plusieurs jours pour protester contre la hausse des prix du carburant.

L’auteur rappelle encore que le 11 mars, plus de 40 enseignants ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir réclamé de meilleures conditions socio-professionnelles.
Quelques jours auparavant, le journaliste Omar Radi a été condamné en appel à six ans de prison ferme dans une double affaire d’ »espionnage » et de « viol ». Il s’agit du deuxième journaliste indépendant marocain condamné en une semaine à une lourde peine de prison pour des accusations à connotation sexuelle : un autre journaliste, Imad Stitou, 32 ans, a lui été condamné à un an de prison, dont six mois ferme, dans la même affaire de « viol », comme en première instance, précise le docteur en sciences politiques dans son article.

Le 24 février, la justice marocaine a confirmé en appel une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre du journaliste indépendant Soulaiman Raissouni, pour « agression sexuelle ». La veille, l’avocat marocain et ex-ministre des Droits de l’homme, Mohamed Ziane, a été condamné à trois ans de prison ferme à la suite d’une plainte déposée par le ministère de l’Intérieur. En janvier, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a recensé 170 cas de poursuites judiciaires ou d’incarcérations visant des journalistes, blogueurs et militants de mouvements sociaux l’an dernier.

D’après Aziz Chahir, auteur de « Qui gouverne le Maroc : étude sociologique », « les autorités continuent de dénigrer les rapports attestant de la détérioration des droits de l’homme dans le royaume, à l’instar de la dernière publication de Human Rights Watch dénonçant notamment les poursuites judiciaires des opposants inspirées par des motifs politiques ».

« Le pouvoir tente par tous les moyens de réduire au silence les détracteurs les plus récalcitrants : intimidation, persécution, lynchage médiatique, amendes, détentions arbitraires et condamnations », dénonce-t-il, ajoutant qu’ »au début des années 2000, le régime a tout fait ou presque pour museler une presse dite indépendante, dont la plupart des pionniers ont été poussés à l’exil après l’interdiction de leurs publications, souvent à la suite de condamnations abusives ».

A cet égard, il regrette que « vingt ans plus tard, la justice n’arrive toujours pas à marquer son indépendance vis-à-vis du pouvoir, en statuant dans des affaires à charge souvent fomentées par les services de renseignement ».